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  • isallysun

    Cauchemar des auteurs

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    #31 15 Mai 2012 22:42:21

    Merci Gwenouille! Corrigeons un défaut, il en apparaît un autre: pour que tu comprennes, j'avais tendance à abuser des mais et des alors autrefois! Il me reste à trouver un juste milieu et d'ailleurs si t'as d'autres détails à faire, je suis preneuse, je suis toujours en correction, et je trouve que je n'ai pas beaucoup corrigé la dernière partie!
  • Gwenouille

    Néophyte de la lecture

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    #32 15 Mai 2012 23:17:32

    Pas de problème, dans ce cas je vais essayer de te faire quelque chose de plus approfondi.
    La chaleur

    Je décidai dès lors de voguer vers d’autres horizons.
    Ici, je te conseille de commencer par "dès lors", pour cadrer dès le départ ta fin, et aussi parce que le lecteur est tellement habitué à voir la phrase tellement tournée dans l'autre sens, que tu ne "peux pas" chambouler ses habitudes. Ce n'est pas toujours le cas, hein ! Mais pas ici parce qu'il va hésiter sur ton début de phrase.

    Je devais aller m’établir dans une autre demeure.
    Repetition "autre", je ne sais pas si c'est voulu mais en tout cas elle apparait comme maladroite.

    Je devais poursuivre ma fuite infaillible, inattaquable.
    Ici, "inataquable" est isolé, et ça donne un rythme bancale, qui serait le bienvenue si mieux ammené. De plus, c'est la troisième phrase qui répond à la structure "sujet, verbe, COD". Trois, c'est vraiment le maximum acceptable, car ca rentre dans un rythme ternaire, une sorte de valse, plus coulant qu'un rythme binaire (judicieux dans les scènes de combat).

    Je savais que mon séjour était éternel.
    Eclaircis ce point. Surtout si tu nous dis trois phrases plus tot que tu dois partir vers d'autres horizons... Si c'est une entité qui parle alors insiste pour que ca ne nous surprenne pas.

    Telle était ma volonté.
    J'ai un problème avec cette phrase dans son contexte, je ne comprends pas comment ça peut etre sa volonté que son sejour ici soit eternel. Juste parce que pour moi, la notion d'eternel renvoie vers l'exterieur. Vers ailleurs, vers autrui, et n'est pas une notion egocentrique, qui se ramène à soi. Donc je ressens une contradiction. Après, ce n'est peut-être que moi...

    Je flamboyais dans mon dessein.
    La je commence q ressentir un effet de repetition, ou à m'installer dans un rythme lassant... Dangereux ?

    Une éruption volcanique dégageait moins de chaleur, bien que je fus glaciale.
    La il manque absolument une liaison en début de phrase. Je t'aurais bien conseillé d'échanger tes deux propositions de sens, mais tu retomberais dans la routine. Il faut trouver une autre tournure.

    Mon feu se consumait. Cette rage en moi dévastait tout sur son passage.
    "Cette rage, enfouie en moi, dévastait tout sur son passage : mon feu se consumait."
    La ponctuation, bien utilisée, peut également servir de ciment. Tu ne disposes pas seulement du point ou de la virgule. N'hésite pas à explorer la palette, tes phrases n'en seront que plus riches.

    Plus près d’un feu de forêt que d’un feu de paille. Étrange comparaison!
    La par contre tu peut utiliser "Il", pour faire la liaison. Parce que tu parles du feu, tu sautes a la rage, donc le lecteur, dans sa tete, a pour sujet "la rage". Seulement, t'as oublié de faire le reset pour lui indiquer "eh ohhh !!! On est revenu au feu, là !" donc ce n'est pas clair ! L'iterêt de la formulation telle que je te l'ai présenté précédemment, c'est que le feu est placé en deuxième position. La rage aboutit à la naissance du feu, et tu peux continuer sans avoir ce problème d'identification du sujet.


    J’entendais les cris. Ceux-ci n’étaient que des murmures pour moi, que des bruissements de tisons ardents.
    Pareil. "J'entendais des cris. POUR MOI, ils n'étaient que murmures, que les bruissements de tisons ardents." Sinon le "pour moi" vient casser ta fluidité.

    Ces bruits ravivaient mon instinct de survie.
    "de survie" est en trop, il casse ton rythme. C'est comme si tu te disais "ah tiens, j'arrive au bout du chemin", que tu t'asseyais, "ah mince, il manque deux mètres", que tu te relèves et te rassois. Un effet de "loupé" XD

    Il y avait une grande chaleur.
    Maladroit. Après la superbe poésie plus haut, cette phrase est "simplette".

    Cette ferveur se répandait à petits feux. Elle éclairait d’une étrange lueur la bâtisse.
    Connecte tes deux phrases par un "et" : "cette ferveur se répandait à petits feux et éclairait la bâtisse d'une étrange lueur." Ca ne casse pas ton rythme, et ca connecte, tu ne trouves pas ? ^^

    Je venais de perpétrer une autre catastrophe de la nature. Moi, accusée d’être pyromane!
    Bien ! "de la nature" c'est comme "de survie", en trop. Tu veux trop bien faire et c'est la tout le problème. Tu n'as pas besoin de preciser. "Je monte en haut et m'assoie sur une chaise pour s'assoire, je dors dans mon lit et me mouille sous la douche..." Meme si tu ne precises pas, le lecteur n'en sera pas gêner, et en plus tu conserveras ton rythme. Tout bénef ;)

    Dernière modification par Gwenouille (15 Mai 2012 23:17:59)

  • isallysun

    Cauchemar des auteurs

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    #33 16 Mai 2012 00:47:10

    J'étais un peu perdue quand j'ai vu la chaleur, car je me disais, mais c'est dans la première partie ça il me semble! Et je vois que c'est ma faute, et que je me suis mal exprimée, car je parlais du troisième extrait ;) Mais bon, c'est une faute payante, car tous les commentaires sont bons à prendre, surtout lorsqu'ils font du sens comme ceux-ci :)
    Ah tiens, toi tu butes sur le inattaquable alors que les gens butent sur l'expression fuite infaillible d'habitude, expression qui est toujours en rouge dans ma nouvelle version, signe que je n'ai pas encore trouvé comment la corriger^^
    Ça fait du sens la phrase que tu reformules concernant le feu =)
    Pour le de survie, par contre, je le trouve essentiel, car il y a plusieurs instincts!
    Ouin, pour la phrase de chaleur, c'est vrai qu'elle est plus simpliste et beaucoup moins poétique, mais si je l'ôte, je n'ai plus de lien avec celle qui précède et celles qui suivent. Je verrai si je trouve comment la reformuler ou si je trouve autre chose comme lien.
    Bref, merci pour tous tes commentaires constructifs =)
  • Gwenouille

    Néophyte de la lecture

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    #34 16 Mai 2012 01:46:53

    Peut-être que les gens buttent sur fuite infaillible car le problème est justement après, mais qu'ils ne le réalisent pas, et que si tu fais quelque chose avec inattaquable, tout de suite on ne focalise plus sur fuite infaillible. Parfois les problèmes ne sont pas là où on pense qu'ils sont ! Enfin c'est ce que je pense...
  • isallysun

    Cauchemar des auteurs

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    #35 16 Mai 2012 19:26:03

    Ouin, mais il y a même quelqu'un qui m'a dit avoir buté dessus au début et que même après réflexion, ça ne lui serait pas venu naturellement d'écrire ainsi! Mais bon, on ne bute pas tous au même endroit!
  • Gwenouille

    Néophyte de la lecture

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    #36 16 Mai 2012 19:40:47

    Alors change complètement la phrase. Oui, c'est dur à faire car on y est attaché, mais après un temps tu ne te souviendras plus à quoi ressemblait la phrase d'origine !
    Sinon, j'ai publié mon prologue hier, si jamais tu veux aller voir (enfin, j'ai fais des modifs et je n'ai pas republié les modifs...) dis moi ce que tu en penses, j'ai besoin d'avis :]
  • isallysun

    Cauchemar des auteurs

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    #37 16 Mai 2012 19:49:57

    Hahah!
    D'accord, dès que j'ai plus de deux minutes à y consacrer, j'y vais :)
  • isallysun

    Cauchemar des auteurs

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    #38 06 Juin 2012 00:56:41

    Voilà, j'ai retravaillé le texte suite aux commentaires, sauf que j'ai encore des paragraphes pour lesquelles je ne suis pas satisfaite! Donc, je vous redemande encore des avis.

    Premier extrait:

    PartieÀ la barre

    Paragraphe pour lequel je ne suis pas satisfaite > :(

    Ainsi, tous ces fêtards furent envoyés à la dérive. Seule moi a le loisir de décider du moment de la culbute. Je n’éprouve aucun ressentiment, aucune sympathie face à tous ces dépossédés. Aucune pitié pour tous ces naufragés. Tous ces noyés échoueront sur l’île à l’aube demain. Je m’assure de la noyade de chaque personne. Je n’éprouve aucune honte à m’en assurer, quitte à les faire suffoquer sous l’eau. Les cœurs cessèrent de battre; certains les uns après les autres, d’autres simultanément.


    Je trouve que la phrase en gras casse le rythme :grat: Des solutions?

    Aucun survivant. Sauf moi. Je sais que je demeurerai introuvable suite à ce ravage. Grâce à ce désastre, tant de désarroi dans la population sera causé dans la population. Cet émoi durera quelque temps, avant de sombrer dans un oubli dénué d’intérêt. Alors, le navire aura rejoint les tréfonds de l’océan afin que les poissons y établissent demeure. Je contrôlerai leurs destinées.  Il n’y aura que moi qui ne terminerai pas comme une épave.


    Partie La chaleur

    Paragraphe beaucoup retravaillé et je crois pouvoir en être satisfaite :) mais je vous le partage car il y a un ajout et j'ignore s'il est superflu ou non!

    Dès lors, je décidai de voguer vers d’autres horizons. Je dois aller m’établir dans une nouvelle demeure. Ma fuite est sans faille la rendant inattaquable; et il me faut la poursuivre. Éternel est mon séjour dans ce monde. Telle est ma volonté. Je flamboie dans mon dessein. Et je réalise qu’une éruption volcanique dégagerait moins de chaleur, bien que je sois glaciale. Enfouie en moi, cette rage dévaste tout sur son passage; tel de la glace sèche , mon feu se consume. Plus près d’un feu de forêt que d’un feu de paille. Étrange comparaison!


    Second extrait (milieu de la page 1)

    Partie Ma véritable nature

    Pas satisfaite :(

    X, Je brûle du désir de poursuivre mon équipée. Je ravive à chaque crime cette flamme en moi. J’adore la lueur de mes pensées qui méprise tous ceux envoyés sur de fausses pistes. Cela me rend folle de les narguer, folle d’allégresse. J’emploie une multitude de moyens pour accomplir mon destin. Tous ces enquêteurs ne font pas les liens entre les différents meurtres. C’est ma joie de pouvoir les mélanger!


    Partie Garder le contrôle
    Je n'ai pas trouvé comment insérer des noms de dieux et je n'aime pas ma dernière phrase du premier paragraphe puisque je trouve ardu de voir à quoi réfère le les.

    Je suis plus puissante que ces dieux , que ces forces de la nature. Je règne. Je les  contrôle.


    Partie À la recherche de la justice

    J'ai retravaillé la fluidité, mais j'ai encore un doute :grat:

    Tant de crimes impunis rendent ce monde immonde. Les gens voudraient la paix. Or, ils y préfèrent la peur, et la haine. Ils ne règlent pas leurs comptes, les laissant remplis de rancœur qui attise leur haine. Leur rancune est profonde et ils croient que leur confiance viendra à bout de leurs meurtrissures. Quelqu’un doit venir réparer les blessures des victimes. Ce quelqu’un est moi.


    Extrait 3 : milieu de la page 2

    C'est la partie où je trouve que ce n'est pas assez retravaillé, car je n'ai pas l'impression de voir mes défauts :( Mais j'ai retravaillé en ajoutant des conjonctions et propositions, mais c'est à peu près tout! Donc vos commentaires sont grandement appréciés sur cette partie, qui vous le verrez, dans la première partie que je vous mets, est peu retravaillée à mon avis! Alors, commentaires amplement bienvenus, c'est sur cet extrait que vous trouverez en page 2 que j'ai le plus besoin d'avis pour le moment. Mais pour que vous voyiez que j'ai déjà commencé à le retravailler, voici la première partie de cet extrait:

    La poursuite de mon destin

    J’efface mes traces avant de me lancer dans une nouvelle poursuite. Je sais que j’attraperai cet homme. Il ne m’échappera pas. Pas cette fois. Il est temps que cet ambulancier paie. Pour le traquer, je vogue de par le monde. Je sais qu’il croit réparer ces crimes en sauvant des vies. Ce n’est pas suffisant. Aucun crime ne peut être réparé de cette manière. Pas avec moi qui représente la justice, pas avec lui qui est l’incarnation du diable. Ma chasse est longue et je finis par le repérer. Il marche dans la rue. Je le suis. La nuit est sombre. J’aperçois une ruelle et je lui tends une embuscade. Il ne se doute pas que je le guette. J’ai l’impression de le suivre au galop. Je l’attrape. Je lui demande un renseignement et je lui dis que je suis perdue. Il ne s’attend pas à ce piège, car mon élégante poursuite a le goût de la surprise.

    La corde lui enserre la gorge. Je le tire au fond de la ruelle. Ensuite, je le traîne à la forêt je l’accroche à un arbre. Je m’assure de la solidité du nœud, et emballée, j’entends le craquement de sa tête qui se brise. Comme cela, un autre suicidé rejoint les statistiques. Les loups sentiront son odeur. Je n’éprouve aucun regret. Cet homme le méritait. Il méritait d’être dévoré sauvagement. Je m’enfuis pour ne pas subir le même sort, involontairement.


    Donc. vous voyiez, c'est surtout des conjonctions et prépositions qui ont été ajoutés et c'est pour cela que je n'ai pas reposté entìèrement le troisième extrait, vu qu'il est très très semblable! Mais j'espère somme toute vos commentaires sur cet extrait disponible en milieu de page 2!

    Bien sûr, les commentaires sur mes modifications sont également appréciés!

    @Gwenouille: je ne t'oublie pas!

  • Zazou8888

    Puits de lecture

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    #39 06 Juin 2012 20:22:25

    Hello Isa, je prends les critiques en cours de route et vais commencer par commenter ces morceaux de texte à chaud avant de me plonger dans la genèse de ce que tu as écrit.

    Ainsi, tous ces fêtards furent envoyés à la dérive. Seule moi ai le loisir de décider du moment de la culbute. Je n’éprouve aucun ressentiment, aucune sympathie face à tous ces dépossédés. Aucune pitié pour tous ces naufragés. Tous ces noyés échoueront sur l’île à l’aube demain. Je m’assure de la noyade de chaque personne. Je n’éprouve aucune honte à contrôler leur mort, quitte à, moi-même, les faire suffoquer sous l’eau. Les cœurs cessèrent de battre; certains les uns après les autres, d’autres simultanément.

    Je ne comprends pas bien le texte mis en italique... Tu dis que tous les noyés échouerons sur la plage... Mais donc ils ont peut-être une chance de s'y réveiller... Parler du fond des mers ou de cadavres s'échouant sur le rivage me semble plus clair.

    Bon vu que me voilà prise de court alors que je viens de me lancer dans la lecture-commentée, je m'arrête déjà... Dis moi si tu aimes les modifs proposées en gras ;)

    Je repasse plus tard pour continuer.
  • isallysun

    Cauchemar des auteurs

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    #40 06 Juin 2012 20:26:07

    Oh mince, j'avais pas vu ma faute du a qui doit être un ai!
    Et j'aime beaucoup ton contrôler leur mort! Ça va tout à fait avec l'ambiance et ça rend encore plus froid le personnage!
    Donc, oui j'aime tes commentaires =)

    Et pour le passage en italique, c'est pour cela qu'il y a une action d'assurance! Mais j'avoue que certains pourraient couler au fond de la mer!

    Dernière modification par isallysun (06 Juin 2012 20:27:25)