J'ai fini
L'été de Summerlost ce matin et j'ai adoré. On y traite du deuil et du retour à la vie de tout les jours après un drame mais du point de vue de l'héroïne de 12 ans, qui a perdu son père et son jeune frère (son âge n'est jamais donné) dans un accident de voiture l'été précédant à l'intrigue. Elle, sa mère et son autre frère, 8 ans, vont passer les vacances dans la ville natale de leur mère où elle a acheté une maison. On ne verse pas dans le larmoyant ni dans le glauque même si Cedar va réaliser que certaines choses du quotidien vont lui rappeler ces êtres chers. Au fur et à mesure de l'histoire nous allons en découvrir un peu plus sur tout les personnages. Je me suis laissée plonger dans ce roman jeunesse qui ne prend pas ses lecteurs pour des abrutis. Le fond de festival théâtral m'a bien plus (non le fait que je suis accro au théâtre n'a joué en rien la dedans=))
J'ai aussi ENFIN réussi à finir les
aventures et mésaventures du baron de Münchhausen : le récit est exagéré au possible sans aucun temps de repos. Bref, je n'ai vraiment pas aimée cette lecture.
Après Summerlost, je me suis attaquée à
L'homme qui parlait à la nuit de Mira Jacob :
Lorsque sa mère l’appelle un soir de l’autre bout des États- Unis, Amina comprend que quelque chose ne va pas : depuis trois jours et trois nuits, son père, un neurochirurgien reconnu, est assis sous le porche de leur maison et parle sans discontinuer. Il parle à sa mère, à son frère, à son neveu, à tous ses proches restés en Inde et aujourd’hui disparus. Tout le monde le croit devenu fou, jusqu’à ce qu’une photo prise par Amina dans le cadre d’un cours de photographie à l’université, sur le thème de la solitude, révèle, derrière la figure de son père qui parle à la nuit, l’ombre bienveillante d’une petite vieille femme en sari. Le spectre de sa grand-mère...
Elle abandonne tout et saute dans un avion pour Seattle. En revenant à Albuquerque, dans la maison qui l’a vue grandir, Amina retrouve aussi la chambre d’Akhil, son frère, décédé dans un accident de voiture des années plus tôt, et peu à peu ses certitudes vacillent. Elle qui donnerait tout pour une dernière discussion sous les étoiles avec son cher grand frère, devrait convaincre son père de rompre le fil d’or de sa conversation avec les morts ?
Avec L’Homme qui parlait à la nuit, Mira Jacob signe un roman drôle et poignant qui ravira tous ceux qui savent que les fantômes existent.
Je l'ai choisi un peu par hasard, je trouve le titre et la couverture très beaux (
fiche BBM)
Je vous en parlerais un plus quand j'aurais avancé ma lecture.