#38 11 Avril 2018 08:44:41
coucou les amis,
Nous voici rentrés de Toulouse où nous étions depuis samedi soir. Samedi matin nous étions au salon du livres Escales de Bordeaux. Très sympa bien que sous la pluie. J'ai fait de belles découvertes que je vous présenterai bientôt ;)
Et oui Stephanius nous sommes en vacances jusqu'au 22 avril, ouf ! :D ça fait du bien même si le temps est mitigé.
Isa : mon grand est un adulte ! mouhahaha !:lol: J'aime bien le lui rappeler certains jours :sifflote:
Puisque tu me parles de geisha, j'ai donc publié un billet sur cette lecture
: Ma vie de geisha de Mineko Iwasaki. J'ai beaucoup aimé cette autobiographie qui vient contrebalancer le romand'Arthur Golden,
Geisha, partant de l'interview de Mineko Iwasaki mais qui s'loigne grandement de sa vie, ce qu'elle lui reproche d'ailleurs car il a présenté la geisha, comme souvent dans l'imaginaire collectif, comme une sorte de prostituée, ce qu'elles ne sont pas bien entendu.
Quant à Philippe Claudel, je ne peux que te recommander de le lire !
Vashta : contente que tu aies retrouvé le chemin du suivi ;) Moi aussi j'ai beaucoup apprécié Rose de Tatiana de Rosnays, c'est mon préféré
J'ai également lu ( mais pas encore chroniqué oops ) Naufrages de Akira Yoshimura
Dans un village isolé entre mer et montagne, une petite communauté tente d’échapper à la misère en entretenant d’étranges coutumes. Isaku n’a que neuf ans lorsque son père part se louer dans un bourg au-delà de la montagne. Devenu d’emblée chef de famille, Isaku se voit attribuer une responsabilité dont il ne peut imaginer les conséquences. Une tempête s’annonçant cette nuit-là, d’immenses feux sont allumés sur la plage. Chargé de surveiller ce rite ancestral, Isaku va assister à l’arrivée d’un navire qui, ayant repéré les feux depuis le large, s’approche de la plage pour échapper au naufrage. Mais une barre rocheuse déchire la mer aux abords du village, et le piège se referme sur ce bateau qui, sous les yeux horrifiés de l’enfant, sombre en offrant à la communauté sa précieuse cargaison.
A travers ce récit envoûtant et cruel, Akira Yoshimura évoque la violence presque primitive d’une communauté villageoise totalement isolée dans un Japon hors du temps. S’appuyant sur le cycle des saisons, il décrit les conséquences de cet enfermement sur le destin d’un enfant dont la naïveté ne peut engendrer la révolte ni quelque autre forme de jugement face à la misère.
Actuellement je suis plongée dans Cristallisation secrète de Yoko Ogawa
L’île où se déroule cette histoire est depuis toujours soumise à un étrange phénomène : les choses et les êtres semblent promis à une sorte d’effacement diaboliquement orchestré. Quand un matin les oiseaux disparaissent à jamais, la jeune narratrice de ce livre ne s’épanche pas sur cet événement dramatique, le souvenir du chant d’un oiseau s’est évanoui tout comme celui de l’émotion que provoquaient en elle la beauté d’une fleur, la délicatesse d’un parfum, la mort d’un être cher. Après les animaux, les roses, les photographies, les calendriers et les livres, les humains semblent touchés : une partie de leur corps va les abandonner.
En ces lieux demeurent pourtant de singuliers personnages. Habités de souvenirs, en proie à la nostalgie, ces êtres sont en danger. Traqués par les chasseurs de mémoires, ils font l’objet de rafles terrifiantes…
Un magnifique roman, angoissant, kafkaïen. Une subtile métaphore des régimes totalitaires, à travers laquelle Yoko Ogawa explore les ravages de la peur et ceux de l’insidieux phénomène d’effacement des images, des souvenirs, qui peut conduire à accepter le pire.
J'avais prévu de faire une balade aujourd'hui mais il semble que le temps soit à la pluie ! On verra bien... ce sera donc activité Origamis pour le mois japonais sur les blogs ;)
Et vous ?
Dernière modification par unchocolatdansmonroman (11 Avril 2018 08:45:39)