[La Route - Décembre 2011] Général

Si je voulais donner une note 3/20 dans la mesure où cela ne m'a rien apporté....ni émotion, ni plaisir, ni connaissances
de l'ennui, de la lassitude....et l'envie de se jeter à l'eau....
ce n'est pas mon style d'histoire

Je rebondis sur l'histoire des devoirs.
Le monde dans lequel ils survivent est dépourvu de repères. Tout se ressemble, les jours défilent avec une une seule obsession avancer (et manger accessoirement). PAr moment le père a des réminiscences de la vie "normale" et se rappelle de certaines choses comme les devoirs tout en constatant que ces choses là se perdent par lassitude et par nécessité d'autres choses. Tout est fait de toute façon dans ce roman pour qu'on ressente bien cette notion de monotonie, chose qui ne plait pas du tout à certains d'ailleurs et c'est compréhensible ^^

je crois que la comparaison avec beckett ne doit pas aller plus loin que l'idée du style car l'absurde n'est pas réellement présent dans ce roman. on retrouve des figures connues ( vagabonds), des paysages dépouillés. il me semble que la comparaison avec Beckett doit nous aider à comprendre que l'histoire est une chose et ce que veut montrer l'auteur une autre. Que projetons-nous dans ce roman pour qu'il nous plaise autant ou au contraire nous rebute ? je crois que la remarque de Nathalie était juste et ce roman nous interroge, nous !

La question des devoirs c'est au moment où le père s'interroge sur son rôle envers son fils quand même. Que fait un père ? Il éduque, il transmet. alors naturellement dans son esprit l'idée des devoirs à faire, des leçons. Puis au début il a du installer ça pour que l'enfant perpétue quelque chose. non ce ne me parait pas absurde :grat:

Bonsoir à tous,

Je peux dire que dans l'ensemble j'ai aimé ce livre même si pour ma part j'ai détesté le style. Je lui mettrai 7/10 car je trouve qu'il est réaliste, enfin si c'était la fin du monde, je la vois tout à fait comme ça!