#88 12 Décembre 2016 13:04:19
Comme j'ai du mal à me concentrer sur mes lectures, j'ai choisi de lire des bouquins peu impliquants, que l'on peut lire que d'un œil. Dans cette optique, puisqu'il est question d'œil, j'ai choisi de lire Le théorème de Cupidon d'Agnès Abécassis, de la pure chick-litt. J'ai découvert Agnès Abécassis avec Les tribulations d'une jeune divorcée. J'avais vu le film Un heureux événement, que j'avais trouvé très intéressant car il traitait d'un thème peu évoqué: loin de l'image enchantée de la grossesse et de la naissance, le film montre comment "un heureux événement" va détruire le couple. Et donc quand j'ai vu le bouquin les tribulations... j'ai pensé que c'était la suite (parce que le' film est tiré du livre qui raconte l'expérience de l'autrice), à part que non. Je m'étais trompée d'Abécassis. Un heureux événement, c'est Eliette Abécassis, et les tribulations... c'est Agnès. J'ai quand même lu les tribulations... et j'ai trouvé ça sympa et amusant, sans prise de tête. Du coup j'avais acheté Le théorème de Cupidon, il y a quelque temps, et j'ai décidé de lire. Et au fur et à mesure que je lisais, je le trouvais familier, et pour cause, je l'avais déjà lu! En fait c'est un bouquin amusant, léger, sitôt lu, sitôt oublié (la preuve!), parfait pour mon humeur du moment.
Le roman est à deux voix, en alternance : Adélaïde, divorcée, deux enfants, bosse dans une agence de casting, dirigée par la superbe Kelly Curcuron, aussi stupide et narcissique que belle, qui n'est là que parce que c'est la fille de son père, Ernest Cucuron un grand agent de stars. Phileas, un réalisateur de téléfilm , fils d'un grand réalisateur de cinéma. Adélaïde, nénette ordinaire, ne veut plus d'homme dans sa vie. Inversement, Phileas, très timide, veut une histoire sérieuse avec une femme qui l'aimerait pour ce qu'il est, et non pour le prestige de sa profession. Après moult quiproquos, ces deux-là vont se rencontrer (étonnant!) et tomber amoureux l'un de l'autre (encore plus étonnant!).
Un petit roman sans prétention mais sympathique parce que drôle et léger. Des références cinématographiques, avec des noms d'acteurs et de films peu déguisés, comme Alain Melon ou Fenêtre qui s'ouvre, qui parsèment le récit, dont chaque chapitre a pour titre un titre de film.