Moyenne
17.0
2 votes
-
EXCELLENT
TRES BON
BON
MOYEN
FAIBLE
MAUVAIS
Depuis la fin 1998, en Amérique latine, une vague de chefs d'Etat de gauche ou de centre gauche occupe le pouvoir. Hasard ? Des coups d'Etat, pronunciamientos et autres tentatives de déstabilisation ont affecté le Venezuela, Haïti, la Bolivie, le Honduras, l'Equateur et le Paraguay. Mais, alors qu'en 1973 la «communauté internationale» exprimait sa solidarité avec le Chili de Salvador Allende, elle se montre aujourd'hui indifférente, quand elle n'appuie pas implicitement les putschistes et la politique interventionniste des Etats-Unis. C'est que, depuis les années 1970, les techniques ont évolué. Les conservateurs avant appris que, face à «l'opinion», les méthodes sanglantes se révèlent contre-productives, des recettes sophistiquées permettent à ces sinistres opérations de ne plus eue qualifiées de... «coup d'Etat». De Kennedy et Nixon à Bush et Obama, d'Allende et Castro à Chavez ou Morales, l'auteur mêle le passé et le présent, le récit, les témoignages et l'analyse pour raconter cette mutation et ses protagonistes armées, CIA, diplomates, «sociétés civiles», Eglises, think tanks, médias... Ce document, qui se lit comme un roman, décrypte les enjeux et la fabrication de ces tentatives de déstabilisation.