Sylvie, Les Chimères, Aurélia
Gérard de Nerval1967

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On peut dire que, pour Nerval, la mémoire est un temple, comme l'est, pour Baudelaire, la nature. Passé, présent, avenir - les trois temps se fondent pour faire apparaître la mémoire poétique dans sa tonalité utopique, rétablir l'unité intérieure et réconcilier les croyances. Les Chimères représente comme la quintessence de la mystique poétique de Nerval, dont il nous fait entendre le ton jusqu'alors inouï dans Sylvie et Aurélia, alors que les premières poésies sont comme le germe de cette mémoire, un germe dans lequel se lit toute l'œuvre future.
De la révolution de 1830 aux Journées de juin 1848, Nerval traverse la période où les idées qu'on croyait disparues se réveillent et donnent au sentiment poétique l'intensité d'une passion révolutionnaire. L'amitié avec Heinrich Heine, lui-même lié à Marx, montre que la présence d'une pensée radicale vivante fut autre chose pour Nerval qu'une effervescence sans histoire. Le rêve est la vie, et la vie est le rêve.

1 édition pour ce livre

1967 Editions Bordas (Univers des lettres)

Française Langue française | 191 pages | ISBN : 9782040160661

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