Nouveau message

Veuillez écrire votre message et l'envoyer

Annuler

Résumé de la discussion (messages les plus récents en premier)

  • #0 03 Août 2023 15:29:51

    Alors je n'ai pas aimé le livre, mais la conversation a été passionnante!  Merci mille fois à Julie, notre super organisatrice! :vainqueur:
  • #0 02 Août 2023 07:40:21

    Je suis aller complètement aveugle je ne savais pas de quoi parler le livre et j'ai été complètement emporté. Je trouve le personnage bien écrit en particulier Helen.

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    J'ai aimé detester son mari que j'ai trouve extrêmement réaliste et j'étais presque tristz qu'il n'est pas eu de rédomption à la fin mais pas trop. Ce que j'ai trouvé épatant avec ce personnage ce le fait qu'il critique la trop de la gentille fille qui va guérir le garçon mais à l'époque de l'autrice. Le seul bémol est le fait que j'aurais préfére qu'Helen reste célibataire. Bien que son love interest a une partie à lui je ne l'aime pas beaucoup du fait qu'il a des pulsions violente mais bon c'est pas la fin du monde.

  • #0 31 Juillet 2023 20:59:42

    Bonsoir,

    J'ai enfin pu me débarrasser des enfants pour pouvoir donner mon avis. (Aucun enfant n'a été blessé lors de cette opération.)

    Après avoir découvert Emily et Charlotte, j'étais enchantée de pouvoir continuer avec Anne et je n'ai pas déçue. Je pense que j'aurais été encore plus happée si je n'avais pas su que ce roman parlait de violence conjugale car, en sachant ça, le mystère Helen était levé et j'avais deviné que

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    Mr Lawrence était son frère, lorsqu'un des personnages parle de ressemblance avec Arthur fils.


    Contrairement à @Boomrang, je suis très fan du genre classique surtout anglais avec ses mœurs et ses histoires d'un autre temps.

    → Qu'avez-vous pensé des personnages ?
    Comme mentionné plusieurs fois, j'ai bien aimé d'être plongée dans la tête d'un homme qui se découvre amoureux pour la première fois. Mais comme vous, j'ai trouvé ce Gilbert bien immature,

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    notamment lorsqu'il agresse son ami, Mr Lawrence.


    Arthur père, il n'y a rien à dire. Un horrible mari ainsi qu'un horrible père qui ne mérite pas une seule seconde Helen.
    Concernant Helen, tout comme Jane Eyre, je l'ai beaucoup aimé. Je suis admirative devant son abnégation ainsi que sa patience. Je ne sais pas s'il faut être croyant pour apprécier les sacrifices qu'elles font car, je pense pas que ce soit de la mise en avant de soi ou une moralisatrice condescendante, mais plutôt l'application de leurs croyances religieuses. Elles espèrent être récompensées dans l'au-delà pour toutes les souffrances endurées ici. Les sœurs Brontë sont filles de pasteur donc je trouve ça normal, couplé à l'époque dans laquelle elles évoluent, qu'elles essaient de "prêcher la bonne parole" (selon elles).

    Pour les personnes qui ont lu Jane Eyre et Les Hauts de Hurlevent, j'ai retrouvé du

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    Jane Eyre en Helen et la cruauté de Heathcliff en Arthur père.



    Pour les autres personnages, j'ai beaucoup aimé Rachel qui été très dévouée à Helen et agacée par les demandes répétées de Mr Hargrave. Comme dirait les jeunes de maintenant, c'est un forceur.

    Je trouve les relations entre les personnages cohérentes et bien réalisées.

    Qu'avez-vous pensé de l'intrigue ?
    J'ai été prise dans l'histoire, je voulais savoir ! Je ne me suis pas ennuyée et je n'ai pas trouvé de longueur.

    Qu'avez-vous pensé de la narration / la construction du récit ? (sous forme de lettres)
    Le format épistolaire, qui m'ennuie d'habitude, ne m'a pas dérangée car ce n'était pas réellement de "vraies lettres".
    Ayant lu quelques phrases de l'édition Archipoche, je me suis précipitée chez celle de Libretto car ça j'avais trouvé lourd et mal tourné.


    Ce roman est décrit comme "l'un des tout premiers romans féministes". Comment l'avez-vous perçu ?
    Féministe pour l'époque, OUI ! Une jeune femme qui refuse un mariage arrangé, qui quitte son foyer afin de préserver son enfant et qui gagne sa croute seule, ça a dû en choquer certains et certaines :lol:.
    Ce qui m'a la plus plu mais qui n'est pas forcement féministe c'est la mise en garde sur le choix du mari qui était un contrat très fort à cette époque.

    Qu'avez-vous pensé de la fin ?
    Contente de la fin même si sans surprise. J'avoue avoir paniqué avec

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    Gilbert, lorsqu'Eliza lui apprend le "mariage d'Helen" Quelle petite peste celle-ci aussi.

  • #0 31 Juillet 2023 12:31:45

    j'adore lire vos retours, du coup vos différents éclairages me donnent envie de relire le livre !
  • #0 31 Juillet 2023 12:28:51

    Alhweder a écrit

    Oui, je pense aussi que Brontë était au premier degré.
    D'un autre côté, je trouve intéressant que la religion puisse aussi être une force émancipatrice en quelque sorte puisque Helen s'appuie sur ses principes pour s'émanciper de certaines lois sociales. Elle utilise sa propre interprétation de la religion. Elle se considère comme vertueuse.
    En réalité, la religion est un outil dans les mains des humains. Elle n'est que ce que ceux-ci en font.
    Je ne suis pas une grande fan d'Helen et je préfèrerais qu'elle s'appuie sur autre chose que sa foi mais c'est la béquille qui lui permet de  ne pas s'effondrer.


    Oui, j'aime beaucoup souligner que malgré les positions de l'Eglise contemporaine, fut un temps (lointain je vous l'accorde) l'Eglise a été un outil formidable d'émancipation en permettant aux femmes d'échapper au mariage pour mener une vie autonome en rentrant dans les ordres. Elles pouvaient ainsi poursuivre des études, devenir des artisanes etc sans avoir à composer avec un mari et une famille, mais en se dédiant aux domaines qui les intéressaient. Quand on y réfléchit, à l'époque c'était un sacré progrès...

    Julie21 a écrit

    Pour "Huntingdon comme personnage le plus insupportable d'un roman", je n'aurais pas été jusque là. Il est extrêmement antipathique, certes, mais il n'est pas tout noir. On sent qu'il est immature et qu'il a un gros manque de volonté, mais il montrait quelques (rares) bons côtés.
    Au début notamment, il était tellement égoïste qu'il ne se préoccupait pas de son fils (voire d'ailleurs qu'il en était jaloux) mais ça évolue et il passait du temps avec lui (avant de sombrer dans la débauche). On sent aussi qu'il espère à certains moments s'en sortir.... Bref, je l'ai détesté mais j'ai aimé la façon dont il était traité.


    Totalement d'accord, de manière générale il n'y a aucun personnage que j'aie trouvé totalement insupportable (en même temps, peut-être ai-je lu le livre trop vite pour avoir le temps de les trouver insupportable). J'ai apprécié qu'on présente tous les personnages comme "faillibles" (sauf Helen, si on retient la lecture 1er degré) par différents aspects. Finalement, le manque de volonté est la source majeure de toute ces failles.

  • #0 31 Juillet 2023 10:33:28

    C'est très intéressant de voir des avis si différents :)

    Je n'ai pas eu la fameuse préface et je le regrette un peu, c'est intéressant de voir ce côté "donneuse de leçon" assumé.
    Mais je ne regrette quand même pas d'avoir pris l'édition Libretto car je rejoins Livresovore sur la traduction et l'écriture vraiment belles !

    D'ailleurs, je n'ai pas trouvé que c'était si descriptif que ça, même s'il y a, certes, des longueurs dans l'intrigue (notamment le dernier quart et dans le journal d'Helen - et encore, là, je trouvais que le côté répétitif n'était pas forcément gênant, car ça allait avec son quotidien).

    Je comprends que ce livre ait été jugé si subversif à l'époque, c'est vrai qu'il "casse" les schémas habituels. Par contre, j'ai été étonnée de lire que Charlotte Brontë s'était opposée à sa réédition, une fois sa sœur décédée. Car, pour ce que je me rappelle de Jane Eyre, elle avait aussi une héroïne avec un fort caractère décidé :chaispas:

    J'aime bien l'idée d'une dénonciation de la bigoterie et de la fermeture d'esprit, même si je ne l'ai pas forcément perçu ainsi.
    On sent bien que les personnes les plus croyantes s'en sortent bien, que c'est une force et qu'Helen doit être admirée pour ça. Mais c'est clairement à remettre dans le contexte aussi.

    Pour "Huntingdon comme personnage le plus insupportable d'un roman", je n'aurais pas été jusque là. Il est extrêmement antipathique, certes, mais il n'est pas tout noir. On sent qu'il est immature et qu'il a un gros manque de volonté, mais il montrait quelques (rares) bons côtés.
    Au début notamment, il était tellement égoïste qu'il ne se préoccupait pas de son fils (voire d'ailleurs qu'il en était jaloux) mais ça évolue et il passait du temps avec lui (avant de sombrer dans la débauche). On sent aussi qu'il espère à certains moments s'en sortir.... Bref, je l'ai détesté mais j'ai aimé la façon dont il était traité.

    Côté personnages, d'ailleurs, j'aurais bien aimé suivre Rose... elle me semblait sympathique et spontanée, avec un fort tempérament !

    Et merci, j'ai ajouté le livre de Laura El Makki à ma wish-list :ok:
  • #0 31 Juillet 2023 08:57:02

    Oui, je pense aussi que Brontë était au premier degré.
    D'un autre côté, je trouve intéressant que la religion puisse aussi être une force émancipatrice en quelque sorte puisque Helen s'appuie sur ses principes pour s'émanciper de certaines lois sociales. Elle utilise sa propre interprétation de la religion. Elle se considère comme vertueuse.
    En réalité, la religion est un outil dans les mains des humains. Elle n'est que ce que ceux-ci en font.
    Je ne suis pas une grande fan d'Helen et je préfèrerais qu'elle s'appuie sur autre chose que sa foi mais c'est la béquille qui lui permet de  ne pas s'effondrer.

  • #0 30 Juillet 2023 23:36:54

    Je pense que l'autrice le pensait au premier degré, mais moi je choisis plutôt le énième degré et prendre du recul par rapport à la période. Ce qui est amusant, c'est que je n'arrive pas à faire la même chose pour les livres de Balzac dont je trouve les personnages féminins très clichés (soit cruche, soit méchante)... :grat:
  • #0 30 Juillet 2023 23:29:07

    De ce point de vue, on peut même relire ce roman moralisateur avec un point de vue moderne en y décelant une dénonciation de la bigoterie et la fermeture d'esprit...


    Ah c'est intéressant, je ne l'ai pas du tout interprété comme une dénonciation, au contraire j'ai trouvé que l'auteure présentait cela comme admirable...  Mais j'aime beaucoup mieux ton interprétation!:lol:

    Je suis assez d'accord avec ce que vous dites sur le message féministe du roman, je trouve juste dommage que cela ait été présenté de façon aussi lourde et moralisatrice.  Cela m'a complètement empêchée de l'apprécier.  Quelqu'un ci-dessus a comparé avec les romans de Jane Austen...  Elle aussi critique la condition des femmes dans la société (et notamment les lois sur l'héritage) mais d'une façon beaucoup plus subtile, d'une plume si spirituelle et agréable.

  • #0 30 Juillet 2023 22:19:38

    À vrai dire, les femmes ont la personnalité juridique, mais pas la capacité juridique - en gros elles sont mineures à vie. Ce sont les esclaves qui avaient le statut de meubles. Voire d'immeubles par destination dans le cas des plantations.

    Si on applique cette distinction à Helen, cela signifie que tant qu'elle est sous la tutelle d'un homme (que ce soit son oncle ou son mari) elle n'a pas la disposition de ses biens (elle ne peut pas les administrer, les vendre ou les louer), elle ne peut pas conclure de contrat significatif (les contrats quotidiens de l'ordre de la vente de biens essentiels ne sont pas concernés: il faut quand même que bobonne puisse aller faire les courses, sinon où va le monde!). D'où le fait que son oncle voulait placer son héritage en trust par contrat de mariage pour que son mari ne risque pas de se l'approprier pour son seul usage (et par exemple le dilapider en jeux de hasards ou autres). Le trust lui aurait assuré un droit de propriété (equitable property right) d'un genre particulier sur ses biens, même si son mari en aurait acquis la propriété "at common law". Bref, me lancez pas sur le sujet du droit des trusts, c'est une de mes passions... =D:goutte:

    Après j'avoue ne pas être si spécifiquement versée que cela sur le statut juridique des femmes en common law au XIXe; par exemple d'un point de vue logique pourquoi est-ce que la tutelle d'Helen ne serait pas revenue à son frère? :grat::chaispas: Si un jour l'envie me prend de faire une seconde thèse en droit, pourquoi pas...
  • #0 30 Juillet 2023 21:15:07

    Guenièvre a écrit

    Tiens, ça c'est un point qu'on n'avait pas encore abordé: vous avez noté l'attitude d'Arthur senior vis-à-vis de sa femme dans les premiers temps de leur mariage ?
    Il est excessivement jaloux de son temps et de son attention au point de lui en vouloir d'avoir des occupations autonomes, il rechigne à la laisser communiquer avec l'extérieur en restreignant son accès à Londres et les visites à sa famille... Une attitude d'enfant, comme ç'a été souligné plus haut, mais aussi hautement contrôlante et assez malsaine... Je trouve que ce n'est pas anodin sous la plume d'une autrice de cette époque. Un aspect féministe de plus à relever à mes yeux: elle met en garde contre ce type d'attitude.


    Oui, il se comporte en propriétaire jaloux avec elle. Elle lui appartient et il veut la garder pour lui seul.
    En réalité, cela correspond à une époque où la femme n'a pas de personnalité juridique complète. Elle est entre la personne et le meuble. Elle appartient à son père puis à son mari. Tout les efforts d'indépendance d'Helen contre cette idée. Elle est une personne à part entière qui prend ses propres décisions et subvient à ses propres besoins. Je pense que l'une des choses qui devait perturber la gente masculine avec son exemple, c'est qu'elle proposait un modèle de pensée par soi-même à des jeunes filles. Cela leur montre qu'elle peuvent se prendre en charge, qu'elles ne sont pas obligées d'appartenir à un homme.

  • #0 30 Juillet 2023 18:43:33

    Livresovore a écrit

    Alors oui, sur le sujet de la religion, je suis aussi atterrée que vous : elle est vraiment extrême. Mais finalement, elle représente son époque. Elle est aveuglée par sa foi au point de se croire assez maligne pour remettre dans le droit chemin son mari après leur mariage. Même quand il tombe malade et malgré tout ce qu'il lui a fait endurer, elle revient s'occuper de lui (je dois avouer que si je devais supprimer un passage du livre, ce serait probablement celui-ci !).
    Malgré son fanatisme (appelons un chat, un chat), Helen est tout de même un personnage très intéressant : elle refuse de faire un mariage "de raison", elle fait un mariage "d'amour" mais se casse finalement les dents assez vite en se rendant compte que son mari n'est rien d'autre qu'un adulte-enfant qui ne fait que s'adonner à des plaisirs malsains.


    Je trouve que cela va au-delà de cela: à mes yeux c'est une évolution du personnage en réaction à l'attitude de son mari. Au fur et à mesure que celui-ci sombre dans la débauche, risquant de l'attirer dans l'abîme avec lui, elle se raccroche désespérément à ses idéaux de pureté religieuse. Du même coup, elle se rigidifie, au même titre qu'elle gagne en amertume, froideur et cie.
    Je trouve que c'est une dérive au même titre que celle de Huntingdone: elle devient intransigeante dans sa foi tout comme ce monsieur l'était dans son vice. Mais je vois son orthodoxie davantage comme un refuge face à une situation qui lui était insupportable. De ce point de vue, on peut même relire ce roman moralisateur avec un point de vue moderne en y décelant une dénonciation de la bigoterie et la fermeture d'esprit... Bon je pars peut-être un peu loin, je vous l'accorde. :ptdr: Mais je préfère retenir la morale avec ce caveat : à être trop dévot, on finit par être intolérant. C'est précisément le cas d'Helen avec son rejet en bloc des "plaisirs masculins" que tu mentionnes. Boire un verre en racontant des âneries entre potes ne nuit pas outre mesure, tant qu'on n'oublie pas toute mesure, justement.:trinquent:



    Livresovore a écrit

    Le point final non négligeable de cette histoire (qui ajoute un argument au féminisme du livre) c'est qu'Helen se retrouve à la fin à la tête d'un domaine incroyable : d'une part en intendance pour son fils mais d'autre part maîtresse d'un domaine dont elle a été désigné héritière et préférée à un homme qui était de lignée plus direct qu'elle. Je pense que ce point n'a pas du plaire à tout le monde à l'époque !


    Surtout que c'est ce qui lui permet une indépendance totale et donc le choix de son mari malgré la mésalliance! Et je suis totalement d'accord avec toi sur la question de l'indépendance même pendant sa phase de "fuite" qui lui permet de gagner sa vie par la peinture. Elle retourne un "passe-temps" typique des femmes aristocrates, qu'on peut assimiler à de l'indolence ou leur rôle purement décoratif, et elle en fait un gagne-pain hautement terre-à-terre. Au lieu de seulement peindre des paysages qui piquent son âme romantique, elle met l'accent sur ce qui se vendra bien.
    En plus, je l'ai trouvée hautement intelligente dans son organisation de sa fuite: elle épargne et manigance en secret. Puis malgré un premier échec elle persiste, et surtout elle ose demander de l'aide en reconnaissant son impuissance (c'est à mes yeux l'attitude la plus intelligente plutôt que de creuser sa tombe, seule et déterminée). Elle compte sa famille comme une ressource et en fait usage, malgré Huntingdon qui en bon pervers narcissique avait entrepris de l'en isoler.

    Tiens, ça c'est un point qu'on n'avait pas encore abordé: vous avez noté l'attitude d'Arthur senior vis-à-vis de sa femme dans les premiers temps de leur mariage ?
    Il est excessivement jaloux de son temps et de son attention au point de lui en vouloir d'avoir des occupations autonomes, il rechigne à la laisser communiquer avec l'extérieur en restreignant son accès à Londres et les visites à sa famille... Une attitude d'enfant, comme ç'a été souligné plus haut, mais aussi hautement contrôlante et assez malsaine... Je trouve que ce n'est pas anodin sous la plume d'une autrice de cette époque. Un aspect féministe de plus à relever à mes yeux: elle met en garde contre ce type d'attitude.

  • #0 30 Juillet 2023 18:23:35

    @Liversovore : Je te rejoins quand tu dis que dans les classique, les auteurs prennent plus le temps de poser leur histoires, leurs personnages (comparés au roman d'aujourd'hui souvent - pas toujours - plus expéditif). Cela me permet également de mieux croire ce que je lis.
    J'ajouterai que l'évolution des personnages et de leur sentiments en généralement plus crédible quand l'auteurice nous laisse le temps de nous impregner de chaque étape.

    Je reste sur l'idée que le dernier tiers du roman est un peu longuet. Il n'y a plus trop d'enjeux non plus puisqu'on connaît dorénavant le fond de chacun et qu'on sait très bien comment ça va se finir :)
  • #0 30 Juillet 2023 17:51:52

    Guenièvre a écrit

    Finalement, l’atmosphère m’a beaucoup rappelé Pride and Prejudice en pleine campagne anglaise avec gens de la haute qui cancanent en essayant de négocier les meilleurs mariages possibles.


    En lisant ton avis, j'ai peut-être un indice sur le pourquoi j'ai adoré ce livre.
    Orgueil et préjugés et une des rares romances que j'ai apprécié, notamment parce que j'adore le personnage féminin. Et on retrouve effectivement des points communs entre les deux romans.

  • #0 30 Juillet 2023 17:45:11

    Julie27 a écrit

    J'ai trouvé intéressant de lire que ce livre s'inspirait de la déchéance de son frère, Branwell Brontë (quelle perte !! lui aussi semblait très talentueux, d'ailleurs).
    Je me rends compte d'ailleurs que j'aimerais bien en lire davantage sur la vie de cette fratrie =)


    Je te conseille la bibliographie de Laura El Makki.
    Bramwell était talentueux mais moins que ses sœurs : il a souffert justement parce que ses écrits étaient rejetés contrairement à ceux de ses sœurs qui (sous couvert d'identité masculine) rencontraient un franc succès.