[Kinderzimmer - Mai 2015] Intrigue

Ex-Team

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#11 27 Mai 2015 18:47:44

Alchweder a écrit

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C'est un peu hypocrite Sacha-James, non ? Il ne s'agit pas d'un être hybride. C'est faire peser sur cet enfant la vie d'un autre.

Moi j'avais compris que

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elle doit faire passer Sacha pour James pour pouvoir s'en occuper ; ce n'est pas son enfant, elle n'a aucun droit légitime sur lui, c'est un orphelin et du coup il doit mourir normalement. Elle triche en le prenant pour le sien.

D'ailleurs une des preuves qu'elle ne fait pas un échange de bébé c'est qu'elle l'explique à son mari puis à son fils quand il est adulte ; elle n'a jamais perdu de vue que ce n'était pas son James, c'est son fils adoptif.

Je pense que tu accordes trop d'importance à la réutilisation du prénom :)

MamieCerise

Lecteur en pantoufles

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#12 27 Mai 2015 18:57:26

Alchweder a écrit

Riz-Deux-ZzZ a écrit
Alchweder :
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"L'échange" de bébés est une question de survie pour Mila : tout le temps de sa grossesse, elle a survécu pour pouvoir donner vie à son bébé. Une fois qu'elle a accouché, elle s'est encore accroché pour pouvoir le nourrir, le sauver et l'imaginer grandir autre part que dans ce camp..

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Oui, je comprends complètement qu'elle fasse le choix de s'occuper de cet autre enfant : c'est sa raison de vivre (de survivre en l’occurrence...). Mais qu'elle remplace son premier enfant. Qu'elle aille jusqu'à lui prendre son identité pour la donner à un autre (et enlever à ce dernier sa propre identité...). C'est nier l'existence de deux êtres différents. Et ça me parait peut crédible pour une mère de pouvoir remplacer aussi catégoriquement son enfant. Cet enfant pour lequel elle s'est battu ne peut tout simplement pas être remplacé par un autre.

La période est tellement particulière que je ne sais pas s'il faut essayer de comprendre les réactions de Mila.

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une vie pour une autre comme le dit Nathalie. Une touche d'espoir mais aussi sauver ce qui peut encore peut-être l'être (même si elle compte les jours, persuadée que ce nouveau bébé ne va pas passer les trois mois). D'ailleurs trois mois c'est une moyenne ou c'est parce que les bébés sont de toutes façons tués à cet âge ? car ce n'est pas dit.

Nathalie

Ex-Team

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#13 27 Mai 2015 18:58:38

J'avais compris que ce n'était pas une moyenne mais un âge limite

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et qu'à trois mois les enfants étaient assassinés.

Brigt

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#14 27 Mai 2015 19:07:38

Jusqu'ici je n'avais jamais entendu parler de ces Kinderzimmer. Du reste j'aimerai bien trouver d'autres livres ou il en est question - même si ce n'est pas le thème principal - J'ai trouvé l'intrigue assez originale : la vie d'une femme enceinte, puis son accouchement dans un camp.

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Le fait que Mila accepte de prendre ce bébé après la mort du sien ne m'a pas du tout choquée. Au contraire j'ai trouvé cela très beau : cet enfant aide Mila à supporter l'enfer du camp et en échange Mila lui permet de vivre.
J'avais compris que jusqu'à trois mois, les bébés avaient une chance de s'en sortir, puis après les mères n'ayant plus de quoi les nourrir, les conditions d'hygiène étant épouvantables, ils mourraient de dénutrition et de maladies.

En ce qui concerne le dernier tiers :

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Je ne m'attendais pas du tout à ce qu'elles puissent sortir du camp. J'ai du reste trouvé cela un peu tiré par les cheveux. .
Par contre l'épilogue est interessant. Cela termine bien l'histoire.

Dernière modification par Brigt (27 Mai 2015 19:15:37)

Reine Alice

Baby lecteur

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#15 27 Mai 2015 19:23:30

Pour moi, la véritable intrigue arrive vraiment tard. L'apparition de la Kinderzimmer et l'arrivée du bébé. Mais c'est à ce moment-là que je n'ai plus su lâcher le livre (ou difficilement). Surtout quand il est question de sa survis.

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J'ai d'ailleurs du arrêter quelques jours quand James est mort.
Je me suis également poser la question avec Mila : Serais-je prête à accepter et aimer un autre enfant ?
Au final, j'ai autant stressé pour la survie de Sacha-James que pour celle de James. C'est avec un réel soulagement que j'ai eu ma réponse à la fin

Et l'épilogue m'a fait beaucoup de bien.

Erinael

Lecteur en pantoufles

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#16 27 Mai 2015 19:24:01

Riz-Deux-ZzZ a écrit

Par contre, j'ai une question : je ne comprends pas pourquoi durant le prologue, on l'appelle Suzanne et ensuite, c'est Mila...

Suzanne, c'est son "vrai" nom

Mila, c'est son nom de "résistante", un pseudonyme. C'est en tant que Mila qu'elle est dans le camp, en tant que résistante.

Pour moi, ça montre aussi le côté "on est quelqu'un d'autre" dans ces conditions. Dans la vie "normale", elle est suzanne et dans la vie "du camp", elle est Mila.

- Imaginiez vous cette vie parallèle au camp qu'est la Kinderzimmer ?

Spoiler (Cliquez pour afficher)
Absolument pas !! et j'en reviens pas qu'un tel endroit existait. C'est juste hallucinant et comme je disais dans un autre sujet : pourquoi créer un Kinderzimmer si c'est pour laisser les gamins crever de faim ou de maladie...
J'ai trouvé l'entraide pour les bébés vraiment touchante tout comme l'entraide entre les mamans (comme celle qui a encore du lait mais dont le bébé est mort). D'ailleurs, lorsque Mila prend sous son aile le petit Sacha, c'est encore de l'entraide à mes yeux : son enfant est mort certes mais la maman de cet enfant est mort aussi alors ils s'entraident pour survivre. Ils ont besoin autant l'un de l'autre.

- Qu'avez vous pensé du dernier tiers ?

Spoiler (Cliquez pour afficher)
J'ai moins accroché, elles semblaient pour ainsi dire en liberté et j'ai du mal à comprendre pourquoi on les laisse partir, et avec leurs bébés de surcroit !

- L'épilogue : utile ?
Il me semble utile oui. La boucle est bouclée.

Alhweder

Restaurateur de livres

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#17 27 Mai 2015 19:28:49

Vraiment juste pour préciser ma pensée : :)

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Ce n'est pas du tout le fait qu'elle s'occupe d'un autre enfant au contraire. Je trouve ça très beau et je pense que c'était nécessaire à cette femme pour ne pas s'effondrer, ne pas tout abandonner et se laisser emporter par la folie meurtrière des camps.

J'attache beaucoup d'importance au nom car je trouve que c'est symboliquement important, que ça illustre mon ressenti : j'ai vraiment eu ce sentiment qu'elle en prenait l'un pour l'autre. Elle en parle comme de la même entité : son enfant. Elle fait très peu, voir pas, la différence entre les deux enfants.
Ce qu'elle raconte à son fils c'est son histoire. Toutefois, l'histoire est neutre, mais en tant que mère, dans son comportement individuel, je trouve qu'elle confond totalement les deux enfants et ça, j'ai eu du mal à l'accepter.

Ah ! Par contre je n'ai pas dit que je trouvais l'épilogue cohérent, il termine vraiment bien cette histoire. Il boucle la boucle :)

MamieCerise

Lecteur en pantoufles

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#18 27 Mai 2015 19:29:33

Erinael a écrit

Riz-Deux-ZzZ a écrit
Par contre, j'ai une question : je ne comprends pas pourquoi durant le prologue, on l'appelle Suzanne et ensuite, c'est Mila...

Suzanne, c'est son "vrai" nom

Mila, c'est son nom de "résistante", un pseudonyme. C'est en tant que Mila qu'elle est dans le camp, en tant que résistante.

Pour moi, ça montre aussi le côté "on est quelqu'un d'autre" dans ces conditions. Dans la vie "normale", elle est suzanne et dans la vie "du camp", elle est Mila.

- Imaginiez vous cette vie parallèle au camp qu'est la Kinderzimmer ?
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Absolument pas !! et j'en reviens pas qu'un tel endroit existait. C'est juste hallucinant et comme je disais dans un autre sujet : pourquoi créer un Kinderzimmer si c'est pour laisser les gamins crever de faim ou de maladie...
J'ai trouvé l'entraide pour les bébés vraiment touchante tout comme l'entraide entre les mamans (comme celle qui a encore du lait mais dont le bébé est mort). D'ailleurs, lorsque Mila prend sous son aile le petit Sacha, c'est encore de l'entraide à mes yeux : son enfant est mort certes mais la maman de cet enfant est mort aussi alors ils s'entraident pour survivre. Ils ont besoin autant l'un de l'autre.

- Qu'avez vous pensé du dernier tiers ?
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J'ai moins accroché, elles semblaient pour ainsi dire en liberté et j'ai du mal à comprendre pourquoi on les laisse partir, et avec leurs bébés de surcroit !

- L'épilogue : utile ?
Il me semble utile oui. La boucle est bouclée.

La Kinderzimmer est un élément tellement surprenant dans un camp. Mais par contre on est quand même rappeler à l'ordre quand

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une infirmière je crois regarde les plaies d'un bébé et commence à rire. Vous vous souvenez de ce passage ? je ne sais pas si j'ai bien lu mais elle semblait avoir un rire vraiment sadique, comme si ces bébés n'étaient pas humains.

Brigt

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#19 27 Mai 2015 19:37:05

Quelque chose qui m'a choquée aussi c'est quand :

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Sabine dit à Mila qu'il n'y a plus de lait maternel parcequ'une gardienne nourrit une portée de chatons avec

Alhweder

Restaurateur de livres

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#20 27 Mai 2015 19:44:06

Brigt a écrit

Quelque chose qui m'a choquée aussi c'est quand :
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Sabine dit à Mila qu'il n'y a plus de lait maternel parcequ'une gardienne nourrit une portée de chatons avec

Ecoeurant n'est-ce pas ? C'est en lisant ce genre de chose que je me demandais pourquoi garder une Kinderzimmer. J'imagine que c'est la même femme qui riait en découvrant les blessures des bébés. Pourquoi maintenir cette hypocrisie que représente la Kinderzimmer ?