#240 15 Juillet 2017 16:15:25
Je viens de relire en vitesse cette discussion très intéressante qui s’enrichit régulièrement d’avis et de titres.
On est d’accord sur le fait que La dystopie représente le monde tel qu’il est craint par les hommes. Une dystopie est un récit de fiction dépeignant une société imaginaire organisée de telle façon qu'elle empêche ses membres d'atteindre le bonheur.
L'Utopie, titre donné par Thomas More à l'un de ses plus célèbres ouvrages, apparaît au XVIe siècle, en 1516 plus exactement.
C’est la description d'une société idéale.
A l’opposé, nous voyons fleurir quantité de dystopies, c'est-à-dire les récits qui racontent les tentatives – généralement vouées à l'échec – d'un personnage vivant dans un monde essentiellement aliénant.
Pour ne citer que quelques exemples littéraires : Fahrenheit 451 (Ray Bradbury, 1953), 1984 (George Orwell, 1949), Le Meilleur des mondes (Aldous Huxley, 1932) Sa Majesté des mouches de William Golding (1954) ou en jeunesse : Le Passeur de Lois Lowry (1994), Uglies de Scott Westerfeld (2005)...
Hollywood a bien compris le potentiel du genre et n’est pas en reste (Hunger Games, In Time, Repo Men, The Island et tant d’autres font les beaux jours du box office)
Dans les dystopies, je n’ai pas lu dans la discussion (à moins que je sois allée trop vite) les titres suivants :
L’Elue de Lois Lowry (2e partie de la trilogie « Le passeur » sans en être la suite)
L’Elite de Joëlle Charbonneau (saga en 3 tomes qui nous compte les aventures de Cia dans la Communauté Unifiée)
Typos de Baccalario (univers dictatorial où tous les pouvoirs sont aux mains de l’Etat et où la presse est muselée. Un groupe de jeunes journaliste a décidé de rédiger une presse clandestine)
Scarriels de Marcus Malte