[L'homme qui rêvait - Mai 2011] Le style et l'auteur

J'espère que tu aimerais "L'Eclat du diamant" argali !  C'est un peu moins économique mais tout aussi intéressant  :)

Moi aussi je lirai la suite de L'homme qui rêvait, et comme toi je ne suis pas particulièrement patiente.  J'espère aussi que le second tome ne sera pas déséquilibré dans l'autre sens : polar uniquement, après que la théorie économique nécessaire ait été complètement présentée dans ce tome-ci.  Mais ça m'étonnerait quand même  ;)

Point de vue style, j'adore toujours le style de John Marcus, recherché et fluide à la fois.  J'apprécie particulièrement les conversation et les discours d'Aristote.  Mais quelques erreurs d'orthographe m'ont dérangée, surtout les confusions entre futur et conditionnel (-ais et -ai). Il n'y en avait pas tant que ça mais elles m'ont sauté aux yeux  :D

Oui, il aborde principalement les médias, la consommation de masse et le marketing qui fait le lien entre les deux.  Je ne l'ai plus lu depuis un certain temps (je l'ai prêté, il faut faire circuler la bonne parole :D) mais je me souviens en particulier de l'historique et du fonctionnement des supermarchés qui m'avait assez sidérée et de l'explication des études évaluant le nombre personnes qui regardent la télé à un certain moment (une question que je me posais depuis longtemps).

Il me semble que L'éclat du diamant était moins "théorique" que les parties économiques de ce tome, moins ardu.

C'est "l'éclat du diamant", les deux rencontres ici même avec Jean-Marc et John, ainsi que leurs personnalités qui m'ont amené à suivre l'aventure. Le style de John est toujours aussi plaisant que lors de la lecture du premier opus.

La seule chose notable que j'ai remarqué et sur laquelle je pourrai pinailler quelque peux c'est la tenue de l'interview télévisée d'Aristote. Pour en avoir suivi des quantités et pour en regarder encore certaines de nos jours, j'ai trouvé le ton bien trop policé et gentillet par rapport aux coups bas, interruptions incessantes, questions orientées, petites piques gratuites qui sont le lot de ces exercices dans notre quotidien et qui sont presque totalement absent de l'interview. Du coup je n'ai pas eu l'impression d'un débat télévisé mais d'un entretien en off entre Aristote et quelques journalistes.

Pas faux, il n'y a pas trop de piques et c'est même gentillet entre Doron et Aristote. Alors que Doron, dans la vraie vie, s'écrierait contre l'utopisme d'Aristote.

J'ai bien aimé les noms aussi : Rabot pour Arlette Chabot par exemple :D