[La Route - Décembre 2011] L'Apocalypse

  • Frankie

    Englouti sous les livres

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    #21 18 Janvier 2012 18:59:48

    Vous avez presque tout dit, je n'ai rien à rajouter ! :D C'est vrai que ce monde post-apocalyptique pourrait très bien survenir en cas de conflit nucléaire. La vision qu'en donne l'auteur est tout à fait pessimiste (à part peut-être la fin) mais ô combien réaliste.
  • unchocolatdansmonroman

    Mécène des éditeurs

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    #22 18 Janvier 2012 19:05:04

    Je vois plutôt ce roman comme une oeuvre de foi (au sens d'espoir).Foi en l'humain et ce qui le porte même si ce qui est décrit n'est pas sans rappeler les grandes leçons de l'Histoire, les génocides...

    Il y a énormément de références bibliques et je pense que cela n'est pas innocent. Du coup, il ne me semble pas que ce soit une oeuvre pessimiste: la présence du prophète Elie, l'enfant porteur de feu, le dernier visage féminin ( mère=vie)
  • Rafibookjunky

    Livraddictien débutant

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    #23 18 Janvier 2012 19:06:17

    La Route est elle une oeuvre actuelle à l'heure de la mise en avant des risques écologiques et à l'heure où le nucléaire  est remis en question ?

    Oui c'est sur que beaucoup de fantasmes accompagnent cette fin d'années, avec la prophétie maya qui semble être confirmer par une crise économique et écologique. De là à parler de livre prophétique je ne sais pas, c'est pas tant la déchéance de l'ensemble de l'humanité mais plutôt dans la surenchère (bébé rôtie) qu'au final j'ai décroché.

    Allons nous vivre prochainement dans un monde à la mad max? je sais pas, le manque de description d'organisation communautaire m'a manquée. Que se soit pour les méchant ou les gentils ça m'a paru assez cliché et pas assez développé.
  • Nathalie

    Ex-Team

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    #24 18 Janvier 2012 19:07:00

    Au sujet de la vision pessimiste :

    Il faut dire que dans un tel contexte, la situation est tellement mauvaise que tout est réuni pour transformer les hommes en animaux !  Visiblement certains ont survécu mais ils sont tellement dispersés qu'ils n'ont pas réussi à s'organiser en communautés. Non seulement tout est détruit, mais sans aucune vie végétale ou animale, il n'est même plus possible de reconstruire quoi que ce soit, ils sont obligés de vivre sur ce qu'il reste et ces réserves se vident si vite qu'il n'y en a plus pour tout le monde. Stephen King a aussi créé des romans basés sur un monde post-apocalyptique mais avec suffisamment d'espoir pour que les hommes n'aient pas à devenir des monstres pour survivre. Et au final, même parmi nos héros, sans l'enfant je suis persuadée que le père serait devenu aussi cruel que les méchants qu'il croise.
  • Frankie

    Englouti sous les livres

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    #25 18 Janvier 2012 19:10:38

    C'est vrai qu'ici, c'est une vision des plus pessimistes puisque les hommes sont laissés livrés à eux-même. Et c'est vrai que l'homme garde une part d'humanité grâce à son fils.

    Je sais bien qu'on ne sait rien sur l'apocalypse mais j'aurais aimé savoir si cette situation était mondiale ou juste "américaine". Peut-être qu'ailleurs c'est beaucoup plus vivable.
  • Nelfe

    Aventurier des manuscrits perdus

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    #26 18 Janvier 2012 19:11:05

    Si on peut donner des conseils de romans ici, je viens juste de terminer "Cygnis" de Vincent Gessler. C'est également sur ce thème ci qu'il a écrit son roman et c'est beaucoup plus SF (il a reçu le prix Utopiales l'an dernier). L'Homme y est vu de manière totalement différente et avec un espoir de changement.

    Enfin je ferme là la parenthèse mais si ça vous tente, lisez le, c'est vraiment bien :)
  • Stelphique

    Parent d une bébé PAL

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    #27 18 Janvier 2012 19:12:13

    et oui es enfants ca fait ressortir le meilleur de nous!!!!
  • Stelphique

    Parent d une bébé PAL

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    #28 18 Janvier 2012 19:17:58

    Je vois beaucoup de monde parer de froideur...Je ne suis pas trop d'accord ( a part l'ambiance) , ce pere continue de lire des histoires a son fils, lui dit toujours la verité...Pour moi c'est la beauté du livre: continuer malgré le Rien, transmttre ses valeurs a la génération future: que de chaleur dans cet exploit!!!
  • unchocolatdansmonroman

    Mécène des éditeurs

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    #29 18 Janvier 2012 19:18:52

    Rafibookjunky a écrit

    , le manque de description d'organisation communautaire m'a manquée. Que se soit pour les méchant ou les gentils ça m'a paru assez cliché et pas assez développé.


    je pense que le roman insiste justement sur le fait que cette situation dure depuis des années (on n'est pas juste au lendemain de l'Apocalypse) et donc les tentatives de communautés ont éclaté. c'est ce qui justifie à mon sens le fait que le père a si peur de croiser des hommes. il a du voir l'évolution !

    La vision manichéenne est nécessaire à mon avis de façon à montrer que l'essentiel n'est pas là. les bons/ les méchants c'est aussi une vision toute enfantine. Or c'est l'enfant le porteur de lumière, celle aussi qui éclaire le lecteur. C'est lui qui reformule ce qu'ils vivent à la manière d'un conte, aidé de son père qui le maintient dans le rêve. ce n'est pas forcément le choix de l'auteur mais la vision des personnages. Et de ce point de vue on colle parfaitment entre fond et forme.

  • Nathalie

    Ex-Team

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    #30 18 Janvier 2012 19:23:54

    Nelfe a écrit

    Si on peut donner des conseils de romans ici, je viens juste de terminer "Cygnis" de Vincent Gessler. C'est également sur ce thème ci qu'il a écrit son roman et c'est beaucoup plus SF (il a reçu le prix Utopiales l'an dernier). L'Homme y est vu de manière totalement différente et avec un espoir de changement.

    Enfin je ferme là la parenthèse mais si ça vous tente, lisez le, c'est vraiment bien :)


    Moi ca me rappelle "I am legend" (Je suis une légende) de Richard Matheson. Même idée, un monde dévasté où un homme survit tout seul et est obligé de tuer tous les autres qu'il rencontre parce qu'ils sont devenus des vampires. Sauf que bien sûr il n'y a pas la dimension père-fils, il ne reste que la survie. Et sauf que je me suis ennuyée avec Je suis une légende, mais j'étais peut-être trop jeune quand je l'ai lu.