[La Route - Décembre 2011] L'Apocalypse

  • unchocolatdansmonroman

    Mécène des éditeurs

    Hors ligne

    #51 19 Janvier 2012 08:50:22

    nanapomme a écrit

    C'est vraiment ce que j'ai préféré dans ce livre: la vision de l'apocalypse. Je vois tout à fait la fin du monde comme ça pour ma part. Le père et le fils ont de l'espoir et heureusement d'ailleurs sinon ils peuvent directement se tirer une balle. D'ailleurs on comprend que la mère avait elle perdu tout espoir puisqu'elle les abandonne.

    Par contre je ne suis pas d'accord, je suis peut-être optimiste et naïve mais si un petit groupe peut survivre, il peut s'agrandir et n'est pas forcément voué à la mort.


    Je le pense aussi et, du coup, ce matin mes arguments me semblent plus organisés ! hihi ! Alors voilà :
    - Pourquoi l'auteur a-t-il placé ce personnage de vagabond (Elie) et l'a-t-il nommé (alors que personne d'autre n'est nommé) si ce n'est pas un signe qu'il y a un espoir. Là je vois une référence biblique: Elie perçoit dans l'enfant un guide ( l'ange).
    - Alors que l'enfant a failli mourir ( et personnellement je pensais que cela allait se produire tellement j'étais dedans !) il revient à la vie.Je le dis ainsi car la guérison me parait quasi miraculeuse ! est-ce que ce n'est pas un signe que la vie est plus forte ?
    - Alors que le petit interroge sans cesse son père pour savoir s'il y a d'autres gentils et que ce dernier lui répond "oui" tout en n'y croyant pas, ils rencontrent à la fin du roman de vrais gentils ! Jusqu'alors ( à part Elie) on n'avait sous les yeux que des mercenaires ou quasi, des vagabonds désespérés. Pourquoi finir sur cette note heureuse si l'auteur pense qu'il n'y a plus d'espoir ?
    - Je reviens sur les pommes ( pardon mais ...hihi!). L'apocalypse a eu lieu voilà plusieurs années. Or, ce verger est bien vivant. c'est donc que la vie a retrouvé le chemin, comme les plantes qui repoussent sur un volcan, voyez. Pourquoi décrire cela si ce n'est pour montrer que la nature, elle, reprend ses droits et lutte.
    - A la toute fin du roman, le narrateur évoque la continuité, la suite, l'idée que les choses étaient là avant les hommes et que cela va continuer mais d'une manière différente. Je vois là un espoir pour la vie, quelle qu'elle soit.

    Je vois ce roman comme une lutte ou plutôt l'idée qu'il faut lutter coûte que coûte.Peut-être aussi que l'apocalypse a un sens et permet de reconstruire de façon différente...

  • yahrou

    A la découverte des livres

    Hors ligne

    #52 19 Janvier 2012 09:21:10

    unchocolatdansmonroman a écrit

    - Je reviens sur les pommes ( pardon mais ...hihi!). L'apocalypse a eu lieu voilà plusieurs années. Or, ce verger est bien vivant. c'est donc que la vie a retrouvé le chemin, comme les plantes qui repoussent sur un volcan, voyez. Pourquoi décrire cela si ce n'est pour montrer que la nature, elle, reprend ses droits et lutte.


    D'ailleurs, dans la dernière partie du roman (quand ils sont près de la mer), l'auteur évoque de la végétation vivante quand partout avant, il n'a parlé que d'arbres morts...