[La couleur des sentiments - Août 2012] Général

  • Lalita

    Baby lecteur

    Hors ligne

    #51 09 Septembre 2012 14:46:44

    Mon avis contient des spoiler à tout ceux qui ne l'ont pas fini (on ne sais jamais)

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    Pas de surprise moi aussi, comme la plupart des personnes qui l’ont lu, j’ai adoré l’alternance des points de vues. Bien que je dois avouer avoir préféré celui de Minny, tout simplement parce que c’est le personnage qui se rapproche le plus de mon caractère.

    Cependant dans chaque point de vu il y a quelque chose qui m’a attaché au personnage. Pour Abileen c’est la relation qu’elle entretient avec tous les enfants dont elle c’est occupé. Pour Minny c’est son coté grande gueule, mais seulement devant des personnes qu’elle considère somme des amies, sauf lorsqu’elle ne peu pas se retenir. Enfin pour Skeeter c’est sa révolte contre tout ce qui est attendue et convenue de faire pour elle (se marier, avoir des enfants, des domestiques…) qui se voit surtout à travers son opposition à sa mère.

    Sur le contexte de la ségrégation je n’ai pas vraiment appris grand-chose, avoir un père historien ça sert ^^, il m’a d’ailleurs lui-même confirmé que l’anecdote des toilettes séparés était quelque chose de vrai.

                    Pour moi Abileen, Minny et Skeeter sont toute très bien nuancé et on toute leur propre caractère même si l’envie de se débarrasser de leur carcan les réunis.

                    Le personnage d’Abileen est touchant surtout au travers de sa relation avec son fils décédé, et avec Mae Mobley, la fille d’Elizabeth. Son travail avec Mae Mobley intervenant peu de temps après la mort de Treelore, son fils, j’ai eu l’impression que c’était de s’occuper d’elle qu’il l’avait sortie de sa dépression. Impression renforcée à la fin du roman lorsqu’elle affirme que Mae Mobley est la dernière petite fille dont elle s’occupera. De plus un lien très fort s’établit entre elles deux, lien que l’on peut voir (et ressentir) au travers des phrases qu’Abileen fait répéter à la petite tel des mantras (« Tu es  gentille, tu es  intelligente, tu es importante) et Mae Mobley le lui rend bien quand par exemple elle lui dit que c’est elle sa vrai mère, ou sans aller aussi loin lorsque Abileen raconte des « conte » anti ségrégation et que la petite en les répétant à ses parents là couvre en accusant sa maitresse d’école.

                    Minny elle est une forte tête, grande gueule devant ses amis, elle dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas, et y’a pas à dire ça fait du bien. A mon sens c’est le personnage qui apporte le ressort comique dans le roman.

                    Skeeter, elle, bien que né et élevé dans un environnement très conservateur, à très tôt, grâce à Constantine une personnalité et un caractère propre. Esprit renforcée lors de ses études qu’elle achève, au contraire de Hilly et Elizabeth qui on abandonné afin de se marié. Skeeter ne se retrouve plus ni dans ses amies, ni dans sa mère. Elle fini par chercher un modèle ailleurs qu’elle trouve en la personne de Mme Stein, working girl typique des ses années.

    Cependant je trouve les personnages de Miss Hilly et Elizabeth un peu stéréotypé. La blonde méchante et la fille légèrement naïve qui suit le leader de la bande. Mais en même temps, pas tant que ça, qui n’a jamais connu des personnes comme elles ?

                    En ce qui concerne Miss Hilly le roman n’est pas des plus clairs sur ses motivations, mais c’est quelque chose qui nous amène à réfléchir.

    Pour moi elle n’est peu être pas foncièrement méchante, c’est plutôt une suite d’évènement qui on forgés sont caractère. Effectivement comme dit plus haut son éducation est un grand facteur et ceux au niveau de ses relations avec les noirs, il ne faut pas oublier que les états du sud étaient parmi les plus racistes des USA (et le sont toujours d’ailleurs) à ce niveau la elle reproduit exactement son éducation. Ensuite sa manière (capacité ?) de diriger la communauté bourgeoise blanche tient, je pense, surtout au fait que durant son enfance elle à été pourrie gâté par son père, elle a ainsi pris l’habitude d’être le centre de son monde, elle veut donc continuer à être le centre de tout le monde. De plus elle est consumé par un désir d’être la meilleure en tout premier lieu face à Skeeter qui est plus riche qu’elle mais qui ne fait pas ce qu’on attend d’elle et face à Célia Foote qui à épousé son ex (issue d’une famille très riche, alors que Célia vient d’un bidonville). C’est d’ailleurs pour ça qu’elle place sa mère en premier lieux (elle est vieille et perd la boule, donc ne correspond plus à son idéale). Et qu’elle veut récupérer Minny, parce que c’est la meilleure cuisinière de la ville, et ceux même si elle doit faire tout ce qui est en son pouvoir (et même plus), alors quand en plus Minny refuse et qu’elle trouve une place chez Célia, elle considère ça comme un affront de plus de la part des 2.

    Quand à Elizabeth désolée je n’ai pas de grande analyse à faire, la seule chose que je peux dire c’est que j’ai eu envie de l’étrangler tout on long du roman à cause de son comportement envers Mae Mobley, sa fille ; ainsi que la différence dudit comportement entre sa fille et son fils ou l’on voit que vers lui va sa préférence.

    Enfin, le personnage de Célia Foote. Jeune femme légèrement naïve, qui venant d’un bidonville ne connait pas les us et coutumes de la bourgeoisie blanche de la ville. Je dirais que c’est en ça qu’elle incarne le mieux le mouvement des droits civiques. En effet pour leur acteurs c’est quelque chose de choisi, mais pour elle c’est inconscient, elle ne voit pas pourquoi il y aurait une différence entre elle et Minny et ce qui les empêcherais d’être amis

    Je vais spoiler la fin des personnages mais tant pis…J’ai trouvé la fin un peu trop ouverte, et même un peux trop pleine d’espoir et de bon sentiments dans certains cas.

    Abileen, après avoir été renvoyé de chez Elizabeth reprend la chronique que tenait Skeeter. Je suis désolée mais dans le contexte de la ségrégation je ne pense pas que çe soit quelque chose de réaliste.

    Minny, elle a une bonne place et est libéré d’un mari violent. Cependant et c’est là que j’aurais aimé une fin moins ouverte, il faut se rappeler qu’a l’époque une femme seule faisait mauvais genre alors quand en plus elle est mère et “black” la suite pourrais ne pas être de tout repos pour elle

    Enfin, Skeeter à réussi son pari de livre sur les bonnes. Elle arrive, enfin à se faire respecter par sa mère en tant que femme et non en tant que future épouse de quelqu’un. Elle a atteint son objectif de devenir une working girl à l’image de Mme Stein. Cependant en chemin, elle à du renoncé à l’amour.

    A la lecture de La couleur des sentiments, il ne m’étonne pas que celui-ci soit l’un des best seller de 2011 – 2012, et que c’est tout à fait mérité

    Ma note   9 / 10

  • manie

    Lecteur invétéré

    Hors ligne

    #52 13 Septembre 2012 07:57:49

    Un petit passage express pour vous dire que j'ai suivi le conseil de Mack, j'ai emprunté Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur à la biblio :P Je l'attaque bientôt :)
  • BouQuiNeTTe

    Bookworm

    Hors ligne

    #53 14 Septembre 2012 17:38:37

    manie a écrit

    Un petit passage express pour vous dire que j'ai suivi le conseil de Mack, j'ai emprunté Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur à la biblio :P Je l'attaque bientôt :)


    Y'a une LC pour le 30 septembre si tu veux !
    (je suis inscrite et je ne l'ai pas commencé :x)