#1 17 Septembre 2012 21:42:39
<image>Pour vous dire à quel point c’est un genre de fille fantastique, elle a tellement beuglé des insultes que je les ai toutes entendues malgré la musique. Tout de suite j’ai pigé que cette fille-là c’était forcément un numéro 10. Alors j’ai pensé à Arsène Wenger, qui est mon maître, et je me suis dit : cette fille-là, minimum, elle mérite de s’appeler Arsène. Et c’est ce que j’ai fait. Je l’ai appelée Arsène.
L’histoire m’a instantanément beaucoup plu. Dès les premières pages, j’ai vraiment été happée par ce récit de vie. Je l’ai dévoré en une soirée. Tout d’abord, j’ai trouvé qu’il y avait pas mal d’humour. Le petit Georges a un certain sens de la répartie et de l’humour qui n’est pas déplaisant du tout. Par exemple, j’ai tout particulièrement aimé sa manière de choisir les surnoms des autres personnages. Celui de la Méduse était franchement bien trouvé et m’a beaucoup amusé. Un autre exemple concerne les discussions entre le professeur de sport et le jeune garçon. Elles sont absolument savoureuses.
Par ailleurs, le livre est écrit avec beaucoup de finesse, de sensibilité et de lucidité. En effet, malgré son jeune âge, Georges est un garçon intelligent qui comprend un certain nombre de choses. Il y a énormément de sous-entendu. Je l’ai trouvé vraiment très bien écrit, de manière générale. Certes, la manière dont il est écrit m’a plutôt fait penser à celui d’Anna Gavalda. C’est un style assez oral mais qui convient, finalement, bien à Georges. De plus, j’ai apprécié le fait que l’auteur n’a pas choisi seulement de traiter l’histoire du point de vue de ce dernier. Monsieur Ali, Mr Guédon et Madame Cognet prennent également la parole pour nous raconter Georges. Ce roman est drôle, touchant et à la fois triste et plein d’espoir.
Je pense tout de suite à Georges. J’ai adoré ce petit bout d’homme dès le début. Il est absolument adorable et quel plaisir de le suivre à travers cette belle histoire. Arsène est également un des personnages les plus sympathiques. Elle m’a beaucoup touché. Elle dégage une certaine grâce et, tout comme le narrateur principal, nous ne pouvons que souhaiter le meilleur pour elle. Le dernier personnage que je retiens de ce roman, c’est Monsieur Ali, le vieux libraire acariâtre. Il peut paraître énervant mais il est attachant et j’étais vraiment heureuse de voir qu’il prend parfois la parole.
