[De Rosnay, Tatianna] Rose

 
  • Pampoune

    Amant des romans

    Hors ligne

    #11 14 Janvier 2013 20:17:31

    Et tu auras bien raison Lenacoli.
    Je confirme que ce roman est très agréable, très bien écrit et très profond.
    S'il y a bien quelque chose que j'aime dans la littérature du XVIIIème, c'est bien le genre épistolaire et j'ai tout à fait retrouver ce genre dans ce roman.

    Les murs ont des histoires à raconter. Une fois encore, l'auteure le prouve.
  • Le coin lecture d'Heloise

    Baby lecteur

    Hors ligne

    #12 26 Janvier 2014 08:49:46

    Je  n'aime pas particulièrement le style épistolaire et pourtant j'ai adoré ce roman. J'ai fait une chronique sur mon blog.
  • Pampoune

    Amant des romans

    Hors ligne

    #13 30 Janvier 2014 23:14:31

    L'épistolaire on aime ou on n'aime pas mais avec ce roman, pas besoin d'aimer ce genre pour apprécier. On est quand même loin des romans aux multiples personnages et aux dizaines de lettres ou tout le monde parle avec tout le monde.
  • Mistinguette2

    Livraddictien débutant

    Hors ligne

    #14 04 Février 2014 13:50:57

    J'ai beaucoup aimé Rose (je trouve l'oeuvre de T. de Rosnay un peu inégale : Le cœur d'une autre m'a vraiment déçue, de même que A l'encre russe, alors que j'avais beaucoup aimé Boomerang).
    Bref, Rose a été un coup de cœur pour moi, amoureuse de Paris et notamment de ses grandes avenues. Je n'avais jamais envisagé tout ce que ça avait pu détruire, et pas seulement au sens matériel et architectural.
    Je l'avais emprunté à l'époque en grand format, et d'en reparler ici me donne envie de l'acheter en poche...
  • ATea

    Improvisateur de marque-pages

    Hors ligne

    #15 08 Juin 2015 06:50:48

    Une amie m'a conseillé ce livre pour me faire découvrir Tatiana de Rosnay. Ma mère me l'a décrit comme un roman à l'eau de rose (Ahah). La couverture n'est pas spécialement attirante. Ces deux derniers points auraient pu me mettre un sacré frein... si je n'avais pas commencé à le lire.

    Paris sous le Second Empire. Une vieille dame veuve écrit des lettres à son défunt mari. Elle y retrace sa vie puis leur vie, puis sa nouvelle vie depuis qu'il repose en paix. Dans quelques jours, leur maison va être détruite. Elle et les secrets qu'elle garde jalousement...

    Cette histoire aurait pu être mielleuse, aurait pu être fade. Elle n'est rien de tout ça.

    J'y lis le désespoir de Rose, parce que oui, ce n'est plus une vieille dame. C'est Rose. On la connaît avec ses douceurs, on peut lire dans ses rides, on peut écouter cette petite voix, on peut l'imaginer sans difficulté, Rose. Rose, elle nous fait vivre le drame qu'ont pu vivre plusieurs familles. L'expropriation pour construire les beaux quartiers de Paris. Quand leurs ruelles et leurs maisons familiales sont balayées/détruites, c'est leur histoire qui est balayée/détruite. Je ne sais dans quel ordre mettre les mots pour transmettre leur puissance, leur poids.

    Si les paragraphes sont courts au début, ils s'allongent.
    Si les faits sont survolés, ils deviennent plus profonds, plus intimes, plus intrigants aussi.

    Ce livre de 250 pages vous entraîne subtilement sur une partie de l'Histoire que nous n'apprenons pas à l'école, que nous n'avons pas forcément connaissance. Parce que dans chaque Révolution, dans chaque Embellissement que l'on peut connaître, il y a des deuils, des destructions. Certains renaissent des cendres, d'autres non.

    Je ne sais s'il a eu des récompenses, je ne sais pas s'il marque une vie (je vous en reparle dans 10 ans, on verra) mais il a eu cette discrétion touchante  qui me touche encore quelques années après l'avoir lu. Je le garde précieusement. Et d'autant plus précieusement que c'est celui qui m'a fait découvrir Tatiana de Rosnay, et que les autres lus par la suite ne m'ont pas du tout enchanté (Spirales, A l'encre russe, Le voisin). Je me garde "Elle s'appelait Sarah" dans la Liste à lire.

    (Oh et anecdote que j'avais lu qui m'a marqué pour ce livre. L'Auteur aurait écrit ce livre à la main, à la lueur d'une bougie comme si elle était Rose, et je trouve que la temporalité se retrouve complètement. J'aime ce côté intime. Vraie ou pas, j'aime cette tendresse... )
  • RoxanneLoveBooks

    Néophyte de la lecture

    Hors ligne

    #16 19 Juin 2015 20:18:24

    J'ai adoré ce livre et la plume que nous propose Tatiana De Rosnay, je n'ai encore jamais été déçue par cette auteure que j'aime énormément. Rose m'a fait voyager dans son époque.
  • ATea

    Improvisateur de marque-pages

    Hors ligne

    #17 20 Juin 2015 08:43:13

    Dans ma ville, j'ai appris que des tours allaient être détruites, et j'ai pensé à Rose, à cette destruction de vies, de passés, de souvenirs. A cet ensevelissement. Il m'a marqué. C'est une oeuvre pudique, tendre et dramatique. D'ici vingt minutes, je vais poster une chronique sur Edit Sia : il est interdit de poster des liens vers vos chroniques de blogs dans la section Discutons par genre. Un topic de publicité existe déjà dans "Blogs : publications et entraide". , à la section Mes Chroniques Littéraires

    Par contre, je n'ai pas accroché avec les autres romans de Tatiana de Rosnay comme A l'encre russe, Spirales, Le Voisin.