[Coe, Jonathan] La pluie, avant qu'elle tombe

 
    • Booklimique

      Dompteur de pages

      Hors ligne

      #1 31 Août 2013 21:53:43

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      Résumé :

      Rosamond vient de mourir, mais sa voix résonne encore, dans une confession enregistrée, adressée à la mystérieuse Imogen. S'appuyant sur vingt photos soigneusement choisies, elle laisse libre cours à ses souvenirs et raconte, des années quarante à aujourd'hui, l'histoire de trois générations de femmes, liées par le désir, l'enfance perdue et quelques lieux magiques. Et de son récit douloureux et intense naît une question, lancinante : y a-t-il une logique qui préside à ces existences ? Tout Jonathan Coe est là : la virtuosité de la construction, le don d'inscrire l'intime dans l'Histoire, l'obsession des coïncidences et des échos qui font osciller nos vies entre hasard et destin. Et s'il délaisse cette fois le masque de la comédie, il nous offre du même coup son roman le plus grave, le plus poignant, le plus abouti.


      J'ai été étonnée de voir qu'il n'existait pas de topic consacré à ce livre. C'est une très belle histoire que nous offre Jonathan Coe. On traverse les décennies à travers l'histoire de trois générations de femmes (Beatrix, Thea et Imogen) liées par l'amour, la haine et la jalousie.
      Souffrance, tristesse et secrets sont au coeur du récit et pourtant, ce n'est jamais larmoyant. Jonathan Coe a su parfaitement se mettre dans la peau de ces femmes aux destins tragiques.
      J'ai adoré cette histoire ainsi que le style de Coe. Une fois commencé, impossible de lâcher le bouquin avant d'en connaître la fin. Si vous aimez les secrets de famille, ce livre est pour vous.

      Dernière modification par Booklimique (31 Août 2013 21:56:16)

    • Blabbermouth

      Lecteur averti

      Hors ligne

      #2 29 Juin 2016 13:31:22

      Je dois dire que j’ai été assez troublée au début car je m’attendais à ce que l’histoire démarre véritablement, puis, au bout de quelques pages, je me suis rendu compte que l’histoire, c’était justement ces souvenirs enregistrés par Rosamund. Qu’ils n’étaient pas seulement là pour planter le décor mais, qu’au contraire, ils révélaient tout. C’est cette particularité qui fait toute la richesse de ce récit. Cette impression de manque de structure (le récit n’est en apparence qu’une série de descriptions de photos) est en fait totalement maitrisée par l’auteur. Cela lui permet ainsi d’introduire les différents personnages phares du roman : plusieurs générations de femmes écorchées.