<image>Résumé : Patrick Bateman est un jeune homme riche, beau et intelligent. Un golden boy de Wall Street à qui tout réussit. Il est par ailleurs parfaitement au fait des techniques de nettoyage et désincrustage de la peau les plus efficaces, il s'applique les meilleures crèmes pour le visage, ne porte que des vêtements de grands couturiers, utilise les derniers gadgets technologiques et passe ses soirées au Tunnel, la boîte branchée du moment. Bien sûr, tous ses amis sont comme lui.
La seule différence, c'est qu'en plus Patrick Bateman viole, torture et tue. Mais il ne ressent jamais rien. Juste une légère contrariété lorsque ses scénarii ne se déroulent pas exactement comme prévu. À sa sortie en 1991, le roman d'Ellis suscita une vive émotion, aussi bien à cause de ses scènes d'horreur décrites quasi cliniquement que de son principal personnage, Bateman, symbole de la réussite économique, enfant prodige travesti en tueur sadique et immoral. Il faut dire qu'Ellis s'attaque de front à tous les excès de superficialité de l'Occident contemporain : sexe, culte du corps, de la richesse et de la jeunesse. Une entreprise de destruction commencée très tôt avec son premier roman Moins que zéro écrit alors qu'il avait 22 ans et que l'on retrouve dans Glamorama. Bret Easton Ellis ou l'art de mettre de l'acide sur les plaies béantes de la société
J'ai vu sur le topic LC que ce livre suscitait beaucoup de dégout et que pas mal le considèrent comme inintéressant.
J'ai envie de dire : Vous êtes passé à côté du livre. Ceci dit j'avoue qu'il est très spécial.
J'ai adoré ce livre, littérallement.
Une plume très atypique pour nous emmener dans les profondeurs de la société consumériste américaine sous Reagan, avec son individualisme exarcerbée. C'est sur cela que BEE insiste.
Une critique du mal également, un roman prônant la non-violence plutôt que la violence (je suis sidéré de lire des critiques disant que ce roman devrait être interdit car il prône la violence..c'est la même réaction que certains conservateurs américains ont eu quand il est sorti là bas).
Un roman contre la déshumanisation de la société! J'ai trouvé ce roman vraiment profond et intriguant.
Ellis a voulu créer du dégout de la violence en mettant en place un trop plein de violence. Ce livre me fait d'ailleurs penser à Orange Mécanique de Kubrick, dans une certaine mesure.
Vive American Psycho. Vive Bret Easton Ellis.