[Le temps n'est rien - Juillet 2011] Le thème voyage dans le temps

Moi j'ai été déçue que nous n'ayons pas lu ensemble outlander de Diana Gabaldon, l'histoire d'une femme qui voyage à l'époque des highlanders. J'aurais eu plaisir à le relire mais je dois dire que j'ai apprécié ce roman dont le concept était surprenant par rapport aux histoires gnangnan qu'on nous sert régulièrement. Toutefois le style d'écriture m'a paru des fois un peu simpliste. Je dois être blasée à force de lire des romans classiques.

Oui mais on se serait plus amusé à lire outlander, ça aurait déménagé et au moins c'est moins confus. Mais c'était tout de même bien The Time Trvaler's Wife.

J'ai trouvé que la représentation des voyages dans le temps était bien rendue, mais elle n'est pas vraiment facile d'accès au début, il faut bien s'accrocher et parfois revenir en arrière pour comprendre où nous en sommes. Mais passé ce léger handicap, on ressent un certain plaisir à voyager dans le temps avec Henry (qu'il ne partage pas vraiment).

Les voyages dans le temps sont présentés d'une manière originale : le fait qu'il se retrouve nu à chaque fois car il ne peut transporter aucun élément qui ne forme pas son essence et également la description de tous les symptômes qui précèdent ses disparitions et même les causes... C'est une vision très médicale du processus, très inédite.

Je concevais toujours le voyage dans le temps comme quelque chose de désiré : soit pour changer les événements passés, soit pour comprendre et obtenir des révélations. Dans le livre, ce n'est pas le cas. L'auteure va donc vraiment à contre-courant des préjugés voire clichés que l'on peut avoir sur ce thème.

C'est vrai qu'au début la "façon" dont Henry voyage dans le temps m'a perturbée et est un peu difficile à comprendre. Cette chronodéfience est une raison plutôt originale de voyager dans le temps, mais les sauts ne sont pas toujours positifs pour lui, voire même dangereux. Du coup ça refroidit un peu mon envie de faire pareil. Alba semble mieux contrôler les choses.