#3 08 Octobre 2011 16:50:20
OK, merci maxoo pour tes conseils. Et t'inquiètes pas, j'accepte toutes les critiques. Et je viens de relire le texte, et j'avoue que moi aussi, les "puis" m'ont saoulé. Non pas que je ne l'avais pas relu avant, mais la dernière fois que je l'ai relu, c'étit juste après l'avoir écrit, alors...
Et pour la petite histoire, ma nouvelle est très triste, mais moi, j'aime bien quand tout n'est pas rose, dans une histoire.
Si ça intéresse quelqu'un, voici la nouvelle , mais retravaillée, et avec les "puis" en trop supprimés.
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Il dormait paisiblement cette nuit-là, et cela ne lui arrivait pas souvent. Habituellement, il se réveillait pendant la nuit , tiraillé par d'horribles cauchemars. Il était très paranoïaque, mais surtout très stressé. Stressé partout: au travail, avec ses amis, chez lui, dans son lit. Il était anxieux naturellement, et ses cauchemars n'arrangeaient rien. C'était toujours le même : il rêvait qu'il était dans sa chambre, puis une silhouette qui lui est inconnue arrive, le bat, le torture, et il a mal, très mal. Puis quelques secondes plus tard, il se réveille, en nage, essouflé, le coeur battant à la chamade.
Mais cette nuit-là, aucun cauchemar ne l'avait tiraillé, et il était dans une sorte de béatitude. Une nuit comme celle-là, il n'en avait pas connue depuis belle lurette.
Puis à un moment, il crut entendre une voix. Il lui semblait que c'était une voix de femme, mais il n'aurait su l'affirmer. Puis il se sentit serré, comme dans un étau, comme si l'on refermait un carcan sur sa poitrine. La douleur était horrible, et il criait, il criait. Il avait mal à en perdre la raison.
"- C'en est fini de moi, se dit-il".
Mais la douleur continuait et engloutissait petit à petit tout son être. Puis soudain, tout son corps fut tiraillé par une douleur plus atroce encore que les autres, qui lui arracha un spasme. Enfin, cette douleur s'arrêta. Et elle recommença, et lui arracha un autre spasme. Cela continua trois fois encore. A un moment, il trouva la force d'entrouvrir les yeux, et une lumière horrible l'aveugla. Lentement, il vit un voile noir emplir sa vue. Mais cette douleur atroce recommença, lui arracha encore un spasme, puis s'arrêta. Et tout devint noir. Enfin, dans un ultime effort, il tendit l'oreille et parvint à saisir ces mots:
_Vous pouvez le débrancher, le coeur ne répond plus !
Après ces mots s'en suivit un très long "bip", et ce fut le néant complet. Ses cauchemars l'avaient emportés.
Dernière modification par loulou86 (08 Octobre 2011 17:07:32)