[De Turckheim, Emilie] Héloïse est chauve

 
    • litterature_et_chocolat

      Petit joueur sur les mots

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      #1 06 Avril 2012 09:42:33

      Héloïse est chauve n’est pas un roman. C’est un festin de mots savoureux, de phrases juteuses, de paragraphes délectables. Avec son écriture gourmande et très imagée, Emilie de Turckheim donne corps à des héroïnes flamboyantes et libres: une ode magistrale à l’amour et à la sensualité.

      RÉSUMÉ :

      Héloïse a cinq mois lorsqu’elle tombe amoureuse du Dr Lawrence Calvagh, et possède déjà une détermination qui ne faillira jamais. Pourtant, de surprises en découvertes, elle ne pourra pas ignorer qu’elle n’est pas la première femme de sa famille à avoir aimé le beau médecin. Sera-t-elle la dernière?

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      MON AVIS : un roman savoureux d’une grande féminité!

      Émilie de Turckheim est incontestablement une amoureuse des mots et de la langue française. Car, si ce n’est l’amour, comment expliquer une telle virtuosité, une prose aussi délicate que puissante? Ajoutez à cela une délicieuse tendance à sélectionner avec soin un vocabulaire gourmand et sensuel, et vous obtenez un roman à déguster sans modération. On savoure chaque phrase comme on dévore une boite de chocolats. Chaque bouchée recèle une surprise : on oscille entre le la douceur du praliné, l’onctuosité de la ganache et l’érotisme des épices exotiques. Quand on en a terminé avec ce merveilleux roman, on se lèche les doigts pour ne pas perdre une miette de ce parfait moment de bonheur.

      Émilie de Turckheim ne fait pas seulement preuve d’une belle maîtrise stylistique: sa vision de la femme ravira les plus féministes et les plus féminines. Héloïse est une amazone libre et sauvage, mais c’est aussi une femme amoureuse, une mère aimante et une amante d’une fidélité d’autant plus improbable que sa beauté est dévastatrice. Sans jamais tomber dans la vulgarité ou le libertinage, Émilie de Turckheim met en scène une femme à la sexualité libre et assumée, débordante de sensualité qu’elle réserve cependant à celui dont elle tomba amoureuse à l’âge de … cinq mois. Si le Dr Lawrence Calvagh semble avoir un faible de collectionneur pour les femmes qui gravitent autour d’Héloïse, ce couple improbable maintient un équilibre qui force l’admiration. Héloïse ne subit rien, assume tout et sait ce qu’elle veut.

      L’auteur enveloppe le lecteur dans un cocon moelleux et confortable propice à une lecture compulsive : impossible de lâcher ce livre avant d’avoir savouré la dernière phrase.
    • powings

      Commis de lecture

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      #2 08 Avril 2012 20:26:56

      Un avis extrêmement positif qui donne envie de lire ce livre.
      Merci pour la découverte !
    • seriephile

      Lecteur averti

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      #3 08 Avril 2012 21:10:50

      Je ne connais pas du tout! Ta critique est vraiment super en tout cas! Elle me donne envie de le lire, c'est forcément bon signe! Je me le note!