Synopsis
Dans Créanciers (1889), un ex-mari manipule le nouvel époux qui ne sait pas à qui il a affaire, le faisant mortellement douter de la fidélité de sa femme. Dans l’artisanat théâtral de Strindberg, nous observons la mise en oeuvre scrupuleuse d’un suspense policier : un meurtre calculé et improvisé, dont le mobile est improbable et l’arme reste introuvable. Car l’arme est ici le mot, le mot pur, pour lui-même, et c’est d’eux que l’on meurt.
Il n’y a pas chez Strindberg le réconfort du flou du sens, il y a la folie criminelle, l’expression du tragique, à travers le tranchant même du mot : « Tes paroles entrent en moi comme des lames, je sens qu’elles coupent, qu’elles coupent quelque chose, mais je ne puis les empêcher ».
Il n’y a pas chez Strindberg le réconfort du flou du sens, il y a la folie criminelle, l’expression du tragique, à travers le tranchant même du mot : « Tes paroles entrent en moi comme des lames, je sens qu’elles coupent, qu’elles coupent quelque chose, mais je ne puis les empêcher ».
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