Synopsis
« La grossièreté dont je me plains résulte de la combinaison empoisonnée d’une admiration d’inspiration idéologique (donc affectée) pour tout le populaire, d’une part, et d’un snobisme intellectuel, d’autre part. À une époque démocratique, vox populi, vox dei?: la multitude ne peut pas faire de tort?; et suggérer qu’il existe ou devrait exister une activité culturelle dont pourrait se trouver exclu un grand nombre en raison d’un manque de raffinement intellectuel est considéré comme élitiste et, par définition, répréhensible. La grossièreté est l’hommage que rendent les intellectuels, sinon au prolétariat, du moins à l’idée schématique, inexacte et condescendante qu’ils s’en font. Ils prouvent la pureté de leurs opinions politiques par l’ignominie de leurs productions.
Quant au snobisme, l’intellectuel s’élève au-dessus du commun des mortels, qui s’accroche encore de façon donquichottesque aux normes, aux préjugés et aux tabous, en rejetant ces derniers totalement. Contrairement aux autres, lui n’est pas prisonnier de son éducation et de son héritage culturel?; il prouve ainsi la liberté de son esprit par l’amoralité de ses conceptions.
Quant au snobisme, l’intellectuel s’élève au-dessus du commun des mortels, qui s’accroche encore de façon donquichottesque aux normes, aux préjugés et aux tabous, en rejetant ces derniers totalement. Contrairement aux autres, lui n’est pas prisonnier de son éducation et de son héritage culturel?; il prouve ainsi la liberté de son esprit par l’amoralité de ses conceptions.
Titre original : Our Culture, what’s left of it (2005)
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