Synopsis
Dans un hôpital primitif du Gabon, en pleine brousse, un homme joue du piano. Une voix vient l'interrompre. « Il est minuit, docteur Schweitzer » : Marie, son assistante, rappelle au chirurgien la nécessité du repos. Mais déjà monte de la nuit le message d'un tam-tam : on apporte un enfant malade à N'tchinda, « celui qui coupe bien ». Cependant nous sommes le 1er août 1914 : la Guerre, l'Amour, la Mort entrent en scène. Aux côtés de Schweitzer, des personnages, dans lesquels on n'aura pas de mal à reconnaître Lyautey et le père de Foucauld, sont les protagonistes d'une tragédie qui, en deux nuits, conduit à un dénouement dramatique autant que vigoureusement historique.
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Une première scène qui m'a fait forte impression et une impression qui ne s'est pas démentie par la suite. Je ne sais toujours pas ce qui m'envoute chez Cesbron. Son propos, l'éloquence de son style, sa capacité à soulever les questions essentielles ? Cependant, il y a encore une fois un aspect qui me dérange sans que j'arrive à mettre le doigt dessus...
Comme d'habitude, c'est un chef d'oeuvre ! Gilbert Cesbron plante le décor au Gabon dans un hôpital. Entre, foi, idéologie et amour, les différents protagonistes s'emmêlent et s'entremêlent. Certains nous donnent une leçon d'humilité. D'autres nous rappellent ce que manque cruellement notre siècle : la solidarité !