Synopsis
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En pleine nuit, L’HOMME EN MATIÈRE VIDE peint des anthropoglyphes sur le sol du théâtre, jette sommairement des figures, des organes, du schéma humain : ses personnages entrent vivent et le tuent. Ce sont 8 pantins qui s’insoumettent à l’image humaine, prient les écriteaux et parfois font l’animal. Ils cherchent au sol, n’ont qu’une passion : s’interroger sur leur pantinitude, veulent voir simultanément leur animal et leur pensée – et le langage matériellement sortir de leurs bouches, filer dans l’air en ruban.
Quatre fois la scène est traversée à l’improviste par la MACHINE À DIRE VOICI… JEAN CHRONODULE carillonne LES HOMMES D’HÉCATOMBE passent en courant. UN HOMME PAR LA FENÊTRE se demande tout haut si ce n’est pas le langage qui est acteur. Ce qu’ il résume à lui-même en deux mots : le sujet est il agit par le verbe ? la parole est-elle notre sang ?… Il martèle : l’histoire n’est faite ni par les individus, ni par les masses, ni par Geist, ni par Klassenkampf mais par le langage. Puis il se jette par la fenêtre.
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