Synopsis
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Cette pièce maîtresse du grand écrivain polonais donne forme à “l’ombre projetée sur l’avenir par une monomanie, une psychose” : Stanislas a 25 ans lorsqu’il l’écrit. Elle correspondra pourtant à un aveu tardif de ses Mémoires : “J’ai toujours aimé les aliénés, les psychopathes, les dégénérés, les ratés, les anormaux, les infirmes, ceux qui cherchent la mort et que celle-ci évite, en un mot, les fils pauvres et déshérités de Satan, et ceux-ci, à leur tour, m’ont aimé.”
Parmi ses proches, Strindberg et Edvard Munch ; parmi ses maîtres, et au-dessus de tous, Dostoïevski, dont il semble presque être un personnage.
Messe des morts est impossible à résumer : plutôt que d’un récit, il s’agit d’un chant ou d’un cri effrayant (Munch en cette même année 1893 peindra le sien), symbolique et métaphysique, érotique et religieux, barbare et névrosé, dans lequel se mêlent l’envoûtement de la femme-mère, la nostalgie de la terre natale primitive, la fascination du péché et de la douleur, la hantise des horreurs et des délices du sexe et, au centre de tout le récit, la propension irrésistible aux émotions excessives et aux syncopes du sentiment.
Dans une belle et ample préface, Claude Louis-Combet comme il l’avait fait pour De Profundis, éclaire cette singulière Messe des morts en nous rendant ainsi plus attentifs à son étrangeté et à sa fulgurance – que Nicole Taubes, sa traductrice, a su préserver.
1 édition pour ce livre
1995 Editions José Corti (Collection romantique)
Langue française | Traduit par Nicole Taubes | 110 pages | ISBN : 9782714305510
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