Synopsis
Passion d'hier, passion d'aujourd'hui
L'histoire de l'art et l'analyse iconique se trouvent aujourd'hui à la croisée de champs disciplinaires multiples, preuve que l'art est devenu un enjeu épistémologique et culturel de première importance.
Après les réflexions que les grands théoriciens de la Renaissance (notamment les Italiens Vinci, Brunelleschi, Ripa) et plus tard l'Espagnol Pacheco avaient menées sur la symbolique, le chromatisme et la perspective, le XVIIIe siècle manifesta un intérêt renouvelé pour les questions liées à l'esthétique. Alors que l'apport espagnol demeurait insignifiant, les Anglais Addison, Burke et Hume, les Allemands Kant et Winckelmann ou encore le philosophe français Diderot tentèrent d'élaborer une théorie du beau qui s'appuyait sur une définition du goût.
Au siècle suivant, les essais des Allemands Hegel, Goethe et Nietzsche, des Français Fromentin, Baudelaire, Zola et des Goncourt ou encore de l'Anglais Oscar Wilde prouvent l'abondance des écrits consacrés à l'oeuvre d'art par des auteurs souvent issus du genre romanesque. Mais ce sont les années 1880-1950 qui ont signifié l'âge d'or de la réflexion sur l'art et l'iconographie. En rappeler le bilan est nécessaire pour donner toute la mesure de la vitalité et de la qualité de ce travail théorique : au positivisme de Taine succéda l'historicisme de Burckhardt, le formalisme de Wölfflin, l'iconologie de Panofsky, la Gestalt Theorie d'Arheim, la psychanalyse de Freud et de Jung, la sociologie critique de Plejanov et de Hausser, la phénoménologie de Merleau-Ponty, enfin le structuralisme de Lévi-Strauss.
Pendant tout ce temps, la pensée espagnole restait très discrète et seuls quelques écrits sur l'art signés d'Unamuno et d'Ortega y Gasset surent attirer l'attention des intellectuels occidentaux.
L'histoire de l'art et l'analyse iconique se trouvent aujourd'hui à la croisée de champs disciplinaires multiples, preuve que l'art est devenu un enjeu épistémologique et culturel de première importance.
Après les réflexions que les grands théoriciens de la Renaissance (notamment les Italiens Vinci, Brunelleschi, Ripa) et plus tard l'Espagnol Pacheco avaient menées sur la symbolique, le chromatisme et la perspective, le XVIIIe siècle manifesta un intérêt renouvelé pour les questions liées à l'esthétique. Alors que l'apport espagnol demeurait insignifiant, les Anglais Addison, Burke et Hume, les Allemands Kant et Winckelmann ou encore le philosophe français Diderot tentèrent d'élaborer une théorie du beau qui s'appuyait sur une définition du goût.
Au siècle suivant, les essais des Allemands Hegel, Goethe et Nietzsche, des Français Fromentin, Baudelaire, Zola et des Goncourt ou encore de l'Anglais Oscar Wilde prouvent l'abondance des écrits consacrés à l'oeuvre d'art par des auteurs souvent issus du genre romanesque. Mais ce sont les années 1880-1950 qui ont signifié l'âge d'or de la réflexion sur l'art et l'iconographie. En rappeler le bilan est nécessaire pour donner toute la mesure de la vitalité et de la qualité de ce travail théorique : au positivisme de Taine succéda l'historicisme de Burckhardt, le formalisme de Wölfflin, l'iconologie de Panofsky, la Gestalt Theorie d'Arheim, la psychanalyse de Freud et de Jung, la sociologie critique de Plejanov et de Hausser, la phénoménologie de Merleau-Ponty, enfin le structuralisme de Lévi-Strauss.
Pendant tout ce temps, la pensée espagnole restait très discrète et seuls quelques écrits sur l'art signés d'Unamuno et d'Ortega y Gasset surent attirer l'attention des intellectuels occidentaux.
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