Synopsis
Existe-t-il, chez l'homme, un désir secret d'être gouverné de façon totalitaire? On ne saurait le croire quand on se promène dans les pays communistes et dans les pays du tiers monde soumis à un pouvoir autoritaire se réclamant, souvent abusivement, du socialisme. Les habitants de ces pays, en effet, supportent assez mal et le régime politique et la médiocrité économique qui caractérisent en général leur sort. Ils aspirent à émigrer et seule la contrainte les empêche de le faire, comme de changer leur statut politique et économique.
En revanche, on s'aperçoit que les régimes. totalitaires sont assez populaires dans les sociétés libérales, pas seulement dans les partis communistes officiels, occidentaux et latino-américains ou asiatiques, mais dans de larges courants de l'opinion de gauche, familiarisée avec la pensée marxiste et se réclamant du socialisme.
Ces courants socialistes, très diffus, répandus et puissants dans les pays de l'Ouest européen, et surtout de l'Europe du Sud, en Afrique, en Asie du Sud-est et en Amérique latine, représentent ce que J.?F. Revel appelle le « stalinisme élargi». Leurs représentants, en effet, tout en rejetant, en théorie, le stalinisme, et le totalitarisme, y conduisent, en pratique. lis considèrent que la priorité absolue, passant avant même le maintien de la démocratie, doit être d'éliminer le capitalisme. A ce titre, la plupart d'entre eux «'expérience portugaise vient à nouveau de le montrer) condamnent non seulement l'économie de la libre entreprise, mais la social-démocratie. On ne voit donc guère ce qui reste comme solution concrète, immédiatement applicable ? étant donné le caractère embryonnaire des expériences d'autogestion ? si ce n'est le dirigisme de l~économie étatisée, accompagnée de dictature politique.
D'autre part, on assiste à un renforcement de l'Etat-nation et des nationalismes en général. A une époque où tous les problèmes sont planétaires, le monde se fragmente en unités de plus en plus imperméables les unes aux autres.
En revanche, on s'aperçoit que les régimes. totalitaires sont assez populaires dans les sociétés libérales, pas seulement dans les partis communistes officiels, occidentaux et latino-américains ou asiatiques, mais dans de larges courants de l'opinion de gauche, familiarisée avec la pensée marxiste et se réclamant du socialisme.
Ces courants socialistes, très diffus, répandus et puissants dans les pays de l'Ouest européen, et surtout de l'Europe du Sud, en Afrique, en Asie du Sud-est et en Amérique latine, représentent ce que J.?F. Revel appelle le « stalinisme élargi». Leurs représentants, en effet, tout en rejetant, en théorie, le stalinisme, et le totalitarisme, y conduisent, en pratique. lis considèrent que la priorité absolue, passant avant même le maintien de la démocratie, doit être d'éliminer le capitalisme. A ce titre, la plupart d'entre eux «'expérience portugaise vient à nouveau de le montrer) condamnent non seulement l'économie de la libre entreprise, mais la social-démocratie. On ne voit donc guère ce qui reste comme solution concrète, immédiatement applicable ? étant donné le caractère embryonnaire des expériences d'autogestion ? si ce n'est le dirigisme de l~économie étatisée, accompagnée de dictature politique.
D'autre part, on assiste à un renforcement de l'Etat-nation et des nationalismes en général. A une époque où tous les problèmes sont planétaires, le monde se fragmente en unités de plus en plus imperméables les unes aux autres.
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1976
Editions Robert Laffont
395 pages
1er janvier 1976
ISBN : 2253015016
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