Synopsis
Le Jardin des supplices n'est pas seulement le catalogue de toutes les perversions dans lesquelles s'est complu l'imaginaire de 1900. L'ouvrage exprime aussi l'ambiguïté de l'attitude d'un Européen libéral, mais Européen avant tout, devant le colonialisme et ce qu'on n'appelait pas encore le Tiers Monde. Pour Mirbeau, la Chine est le lieu des plaisirs mortels et, par leur système pénal et l'invraisemblable raffinement de leur cruauté, les Chinois ne peuvent être à ses yeux que des barbares : Emmanuelle sur fond de guerre du Viêt-nam, comme l'écrit Michel Delon. Mais les Chinois vivent dans une société plus solidaire et matériellement moins asservie que la nôtre. Et surtout ils sont d'admirables artistes. Tel est le paradoxe de la Chine : un jardin de supplices mais aussi les plus belles porcelaines, les plus beaux bronzes que l'on ait jamais faits. " Voici donc les Barbares à peau jaune dont les civilisés d'Europe à peau blanche violent le sol. Nous sommes toujours les mêmes sauvages, les mêmes ennemis de la Beauté. "
Moyenne
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MOYEN
6 éditions pour ce livre
2012 
Editions Le lézard noir
330 pages
ISBN : 9782353480340
2003 Editions Folio (Classique)
338 pages
1988 Editions Folio (Classique)
338 pages
ISBN : 9782070378999
1986 Editions 10/18
286 pages
1957 Editions Le Livre de Poche
254 pages
2015 Editions Bibebook
227 pages
Format : PDF
9 juin 2015
ISBN : 978-2-8247-1703-6
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Autant j’ai adoré la première partie où j’ai retrouvé toute la verve et l’ironie grinçante de Mirabeau que j’avais tant aimé dans Journal du femme de chambre, autant la 2e partie, extrêmement graphique dans la description des supplices, m’a déroutée et écœurée à tel point que j’ai fini ce livre en diagonale.
Un roman dérangeant au possible. Mon avis est très mitigé, je ne sais qu'en penser. J'ai aimé mais ai aussi détesté le lire ...
Un roman qui est à la fois une critique de la politique et une métaphore de l'horrible condition humaine. A travers le jardin des supplices c'est surtout le colonialisme qui est dénoncé. C'est sale, dur, dérangeant, écœurant, à la limite du voyeurisme avec Clara, une femme sadique et perverse qui prend plaisir à regarder les massacres perpétrés. Un livre particulier qui interpelle et qui marque!
Un texte choquant, perturbant, où l’innommable prédomine. L'idéal est d'aborder ce roman avec de bonnes connaissances historiques, politiques et sociétales. Il est rempli de métaphores et de dénonciations à plusieurs niveaux. Mais je préfère mettre en garde car il est plutôt réservé à un public averti tant d'horreurs sont décrites à travers ces pages
Comment dire ? Un roman très particulier. Âmes sensibles s'abstenir.