Synopsis
On sait aujourd'hui que la composition des premiers sonnets des Chimères suivit de près l'ensemble des versions de «poésies allemandes» que Nerval avait réalisées. Loin de constituer une occupation annexe ou d'être un simple exercice, «la traduction fut pour lui, selon Gérard Macé, une expression à mots couverts, qui lui a permis de donner libre cours à ses fantasmes et ses hantises, sans avoir à les déclarer en son nom propre, et l'on peut penser que les”poésies allemandes” ont été bienfaisantes pour Nerval : du point de vue mental, ce ne fut que provisoire, et peut-être incertain, mais du point de vue poétique ce fut déterminant. Grâce à Goethe, Schiller, Klopstock, Uhland, Bürger et Heine, Nerval a pu tourner le dos à la versification machinale et stérile à laquelle il s'adonna dans ses ”vers de jeune homme”, pour reconnaître ce qui au fond n'appartenait qu'à lui, puis nous donner des vers dont le charme est si troublant qu'il ne doit plus rien au métier.» Avec ce recueil publié après celui des Chimères, c'est tout un jeu de correspondances, pareil à un jeu de miroirs, qui se révèle ; c'est aussi un fascinant processus de création qui vient au jour
Moyenne
19.0
1 vote
EXCELLENT
1 édition pour ce livre
2005
Editions Gallimard (Poésie)
416 pages
24 novembre 2005
ISBN : 2070314774
Qui a lu ce livre ?
2 membres ont lu ce livre
Aucun membre ne lit ce livre
4 membres veulent lire ce livre
3 membres possèdent ce livre
chronique de blog
Aucune chronique de blog pour le moment.
En vous inscrivant à Livraddict, vous pourrez partager vos chroniques de blog !
Pour poster un message, il faut être inscrit sur Livraddict
Aucun commentaire pour le moment.