Synopsis
Le premier volume des Danses d’après d’Isabelle Launay portait sur la vitalité des traditions et la reprise des répertoires chorégraphiques. Dans ce second volume, elle met l’accent sur les effets de la rupture, voire de l’oubli, dans la transmission des œuvres modernes. Qu’arrive-t-il quand la discontinuité est programmée par un désir de table rase chez certains artistes chorégraphiques ? Qu’advient il lorsque d’autres, plus tard, découvrent une danse passée, située a priori très loin de leur champ de références mais qui ravit leur imaginaire au point qu’ils veulent en faire quelque chose ? Reprendre, c’est alors créer un court-circuit dans le temps qui « allume la mèche de l’explosif enfouie dans l’Autrefois » (Walter Benjamin). C’est aussi proposer un devenir contemporain insoupçonné pour ces danses passées. S’il est d’usage de célébrer la disparition d’un art dit éphémère, Isabelle Launay envisage la question autrement : et si la discontinuité était une chance pour la mémoire des œuvres en danse ?
Dans cette traversée érudite où se mêlent approches historique, anthropologique et esthétique, elle analyse la façon dont Mary Wigman, Valeska Gert, Joséphine Baker et Rudolf Laban, figures d’une modernité en danse, ont pensé une mémoire discontinue et intermittente des gestes. Elle montre aussi comment des artistes contemporains s’emparent de leurs danses, images et textes (Latifa Laâbissi, Mark Tompkins) ou, plus largement, activent un travail de citation selon des modalités aussi multiples que diverses, entre vague souvenir et hommage revendiqué, copies et réminiscences, citations littérales ou désintégrées, reprise aléatoire ou assumée (Quatuor Knust, Jérôme Bel, Vera Mantero, Loïc Touzé). Dans tous les cas, c’est en partie dégagée du continuum d’une tradition que la mémoire des œuvres travaille alors, non tant par transmission que par surprises, transferts, transac-tions et par l’inquiétante force de la citation.
Dans cette traversée érudite où se mêlent approches historique, anthropologique et esthétique, elle analyse la façon dont Mary Wigman, Valeska Gert, Joséphine Baker et Rudolf Laban, figures d’une modernité en danse, ont pensé une mémoire discontinue et intermittente des gestes. Elle montre aussi comment des artistes contemporains s’emparent de leurs danses, images et textes (Latifa Laâbissi, Mark Tompkins) ou, plus largement, activent un travail de citation selon des modalités aussi multiples que diverses, entre vague souvenir et hommage revendiqué, copies et réminiscences, citations littérales ou désintégrées, reprise aléatoire ou assumée (Quatuor Knust, Jérôme Bel, Vera Mantero, Loïc Touzé). Dans tous les cas, c’est en partie dégagée du continuum d’une tradition que la mémoire des œuvres travaille alors, non tant par transmission que par surprises, transferts, transac-tions et par l’inquiétante force de la citation.
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Saga Les danses d'après
1 édition pour ce livre
2019
Editions Centre national de la danse (Recherches)
384 pages
19 janvier 2019
ISBN : 9782914124997
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