Synopsis
En 1887 paraît ce petit roman de facture inédite et au destin surprenant. Pour la première fois un récit s'écrit du seul point de vue des pensées du narrateur, Daniel Prince, accessoirement entiché d'une comédienne. De six heures du soir à minuit, on le suit dans ses pensées les plus intimes en même temps que dans ses préparatifs vaguement amoureux.
« Lisez Les lauriers sont coupés », conseille James Joyce à Valery Larbaud en 1920, rendant ainsi à Édouard Dujardin ce qui lui appartient : l'invention du monologue intérieur.
Cette forme nouvelle de roman allait être promise à un bel avenir : après Joyce et Larbaud, Schnitzler, Faulkner, Queneau, Woolf, Beckett, Sarraute, Cohen, Fuentès et tant d'autres en ont fait le mode d'écriture privilégié de l'intériorité et des mouvements de la pensée. Ce volume contient un dossier documentaire qui fait état de la genèse et de l'accueil critique du roman et propose une anthologie qui témoigne de la postérité du monologue intérieur dans les littératures française et étrangère.
« Lisez Les lauriers sont coupés », conseille James Joyce à Valery Larbaud en 1920, rendant ainsi à Édouard Dujardin ce qui lui appartient : l'invention du monologue intérieur.
Cette forme nouvelle de roman allait être promise à un bel avenir : après Joyce et Larbaud, Schnitzler, Faulkner, Queneau, Woolf, Beckett, Sarraute, Cohen, Fuentès et tant d'autres en ont fait le mode d'écriture privilégié de l'intériorité et des mouvements de la pensée. Ce volume contient un dossier documentaire qui fait état de la genèse et de l'accueil critique du roman et propose une anthologie qui témoigne de la postérité du monologue intérieur dans les littératures française et étrangère.
Moyenne
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MOYEN
2 éditions pour ce livre
2019 Editions Flammarion (GF)
176 pages
27 mars 2019
ISBN : 9782081479326
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Au début, je pensais trouver le roman assez long et pénible à cause de ses personnages insupportables et au final j'ai apprécié me foutre de leur gueule (je sais pas si c'est un point positif, mais au moins c'était drôle)
Une fois faite à l'écriture en monologue intérieure, j'ai pu correctement apprécier l'œuvre et son style. Même si j'ai été assez impressionnée par la justesse dont l'auteur dépeint le monologue intérieur constant, retranscrit ici d'une manière souvent très poétique, je ne peux pas dire que j'ai grandement aimé le roman. La faute en est à ses personnages : Daniel Prince et Léa d'Arsay.
Précurseur ou non, là n'est pas vraiment l'essentiel pour moi ? toujours cette manie des premiers ; oui, on le sait que Schnitzler ou Joyce sont plus géniaux ? voilà simplement un livre à la narration tantôt précise, tantôt volatile, poétique (à l'excès à certains moments) la langue disjoncte presque trop pour qu'on puisse suivre. L'autre question est : Daniel Prince est-il vraiment intéressant ?