Synopsis
" Et voyez maintenant avec quelle dextérité, avec quel art, j'effectue la plus grande des transitions de ce livre. Voyez : mon délire commença en présence de Virgilio ; Virgilia fut mon grand péché de jeunesse ; il n'y a pas de jeunesse sans enfonce ; l'enfance suppose la naissance : et voici comment nous arrivons sans effort au 20 octobre 1805, jour de ma naissance. Vous avez vu ? Aucun raccord apparent, rien qui puisse détourner et troubler l'attention du lecteur rien. Le livre offre ainsi tous les avantages de la méthode, sans en avoir la rigidité. Mois en vérité, il était temps. " Enlevé à la vie par une pneumonie due à une idée fixe, Bràs Cubas fait le récit posthume de sa vie. Un texte subtil et drôle, écrit par un auteur dont le génie classique teinté de nihilisme préfigure l'exploitation moderne de l'inconscient.
Moyenne
15.3
6 votes
BON
1 édition pour ce livre
2005 
Editions Métailié
268 pages
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Je trouve que l'histoire ne cassait pas trois pattes à un canard mais j'ai beaucoup aimé le style ainsi que la conclusion :)
Une tentative de mise en récit du "Saudade" brésilien, de la "volupté de la tristesse" comme le dit si bien l'auteur, en reconvoquant des souvenirs heureux dans un contexte d'écriture funeste. Écrit sur le ton du badinage, le texte m'a cependant pas convaincue car c'est une histoire qui manquait un peu d'originalité, selon moi.
C'est un livre drôle et loufoque que j'ai vraiment aimé découvrir!
C'est une histoire pleine de vie, d'humour, par moment absurde. Mais toujours agréable à lire.