Synopsis
À l’occasion de la remise du Prix Européen de Littérature 2009 dans le cadre des 5° Rencontres Européennes de Littérature, est publié l’un des grands recueils de la maturité de Kiki Dimoula, Mon dernier corps (1981).
Traduit avec un soin tout particulier par un traducteur émérite, Mon dernier corps est donné en édition intégralement bilingue avec une préface du traducteur et un ensemble d’informations qui en font une édition de référence pour la découverte de cet auteur. Dans le même temps, paraît dans la collection Poésie Gallimard un autre recueil de Kiki Dimoula, Le peu du monde (1971), également traduit par Michel Volkovitch.
Les poèmes de Kiki Dimoula sont écrits comme des récits, avec une grande simplicité apparente. Mais ce qu’ils racontent est de l’ordre de l’infime, du trivial, l’insignifiant. Et le récit semble à chaque vers au bord de basculer vers autre chose, dans un état de déséquilibre permanent dans un espace qui ne cesse de s’élargir, se creuser à mesure qu’on avance. « L’unique thème de Dimoula, écrit le critique Nìkos Dìmou, c’est le passage – progressif ou soudain – de l’être au non-être. Ce passage qui s’appelle temps, usure ou mort.»
Il ne se passe rien, mais l’enjeu est immense, d’ordre surhumain. Un ordre souverain semble s’exercer sur les menus événements qui sont là, comme si les dieux de l’antiquité hellénique étaient toujours à l’œuvre, implacables jusque dans le plus dérisoire de nos vies. Une femme passe l’aspirateur, et c’est une tragédie grecque qui se déroule sous nos yeux. On a voulu voir en Kiki Dimoula une descendante des poètes métaphysiques anglais du XVII° siècle ou d’Emily Dickinson. Tout aussi bien pourrait-on y voir l’étrange mariage du prosaïsme le plus absurde du monde moderne et les desseins mystérieux du monde des dieux et des héros antiques.
Traduit avec un soin tout particulier par un traducteur émérite, Mon dernier corps est donné en édition intégralement bilingue avec une préface du traducteur et un ensemble d’informations qui en font une édition de référence pour la découverte de cet auteur. Dans le même temps, paraît dans la collection Poésie Gallimard un autre recueil de Kiki Dimoula, Le peu du monde (1971), également traduit par Michel Volkovitch.
Les poèmes de Kiki Dimoula sont écrits comme des récits, avec une grande simplicité apparente. Mais ce qu’ils racontent est de l’ordre de l’infime, du trivial, l’insignifiant. Et le récit semble à chaque vers au bord de basculer vers autre chose, dans un état de déséquilibre permanent dans un espace qui ne cesse de s’élargir, se creuser à mesure qu’on avance. « L’unique thème de Dimoula, écrit le critique Nìkos Dìmou, c’est le passage – progressif ou soudain – de l’être au non-être. Ce passage qui s’appelle temps, usure ou mort.»
Il ne se passe rien, mais l’enjeu est immense, d’ordre surhumain. Un ordre souverain semble s’exercer sur les menus événements qui sont là, comme si les dieux de l’antiquité hellénique étaient toujours à l’œuvre, implacables jusque dans le plus dérisoire de nos vies. Une femme passe l’aspirateur, et c’est une tragédie grecque qui se déroule sous nos yeux. On a voulu voir en Kiki Dimoula une descendante des poètes métaphysiques anglais du XVII° siècle ou d’Emily Dickinson. Tout aussi bien pourrait-on y voir l’étrange mariage du prosaïsme le plus absurde du monde moderne et les desseins mystérieux du monde des dieux et des héros antiques.
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2010
Editions Arfuyen
Traduit par Michel Volkovitch
190 pages
ISBN : 9782845901452
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