Synopsis
Ce livre traite des dépressions que nourrit un deuil impossible de l'objet aimé et perdu. En déniant le lien universel qu'est le langage, le déprimé nie le sens qui, pour l'être parlant, est le sens de la vie. Athée radical, le dépressif reste cependant un mystique : rivé à l'affect, la douleur et les larmes sont pour lui le pays secret d'une beauté aussi inaccessible qu'entière. Le sublime naît de la mélancolie. La preuve ? Holbein, minimaliste macabre. Nerval, le Prince noir. Dostoïevski, persuadé que la souffrance est le but suprême de l'humanité, appelant le pardon. Et Duras, la femme-tristesse, qui rend contagieuses les figures de la dépression féminine dévoilées ici à partir de quelques histoires dites sur le divan du psychanalyste.
Moyenne
13.5
4 votes
MOYEN
2 éditions pour ce livre
2020
Editions Gallimard (Essais)
265 pages
ISBN : 9782070325153
1999
Editions Folio (Essais)
265 pages
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Cet essai de Kristeva est absolument remarquable. Les premiers chapitres sont, certes, une entrée en matière un peu rude, mais cela se décante avec les chapitres finaux sur l'art. L'auteure fait penser le lecteur à son Moi, fait prendre du recul sur nos névroses, nos "mal-être", pour en receler une déconstruction de la parole, de la pensée, et du lien. C'était vraiment très enrichissant. {16}