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  • #0 17 Décembre 2015 21:45:08

    je suis assez d'accord avec ce qui a déjà été dit.
    Le conte avec Pirpilat se coordonne bien avec celui de Casse-Noisette et j'ai trouvé cette pirouette très habile. ça m'a plu.
  • #0 17 Décembre 2015 03:16:10

    J'ai pas vraiment adhérer aux différents personnages. Ils sont les stéréotypes de tel ou tel personnages que l'on retrouve dans plusieurs contes. La mêre stricte, le parrain / oncle étrange mais infiniment bon
    Un qui m'a particulièrement agacée c'est Fritz. Il reunit tous les clichés du garçon de l'époque par excellence....
    Marie est peut-être la seule pour qui j'ai continué le récit. Elle y croit dur comme fer et va au bout des choses et en ça je l'admire.
    La fin me semble logique même si elle est précipitée. Leur mariage ne me choque pas. En même temps c'est un conte.
    On sent plus ou moins le côté Magie du récit.  Ça dépend si on considère que Marie rêve. Dans ce cas il n'y a pas de magie, juste de l'imagination.
    Après on retrouve un peu l'Allemagne et ses traditions  et Nuremberg était la ville parfaite pour y insérer une telle histoire.
  • #0 16 Décembre 2015 23:19:43

    A. a écrit

    Personne ne s'est posé la question à savoir si Drosselmeyer était finalement Hoffmann lui même ?


    Oui, le parallèle est bien trouvé. Je n'y avais pas pensé mais, comme je l'ai dit, c'est lui qui semble détenir la clé sur la vérité de l'histoire et il brouille bien les pistes. On pourrait en fait dire la même chose de l'auteur.

  • #0 16 Décembre 2015 23:15:23

    Pas bête le parallèle Drosselmeyer / Hoffmann ! Je n'y avais pas pensé mais maintenant que j'y pense oui carrément !
  • #0 16 Décembre 2015 22:42:43

    En ce qui me concerne c'est l'oncle Drosselmeyer que j'ai préféré parce qu'il est mystérieux, ambigu. Il entraîne Marie dans une aventure dangereuse, pour sauver son neveu ? C'est un personnage qui a un bon fond je crois mais qui est un peu plus complexe que les autres.
    À l'inverse, j'ai trouvé Fritz et Perlipat odieux et pénibles, la reine des rats, excellente dans son rôle de méchante !
    Quant à Marie, je suis mitigée, le côté petite fille gentille m'a agacé mais elle a pour elle son courage et son amitié pour Casse-Noisette. Et Casse-Noisette, donc, que je visualise comme un gentleman un peu prince charmant (à cause du dessin-animé).

    Si j'ai bien ressenti le folklore allemand, je retiens surtout l'ambiance "magie de Noël".

    Pour finir, moi, ça me plait de penser qu'il s'agit d'une vraie histoire fantastique :)
  • #0 16 Décembre 2015 22:29:08

    Pour ce qui est des personnages, j'ai trouvé que Drosselmeyer, Casse-Noisette, le roi des rats et même la princesse Pirlipat étaient plus recherchés que Marie. En effet je trouve que l’héroïne est vraiment le stéréotype de la petite fille de conte. Après ce n'est qu'un avis.
    Les personnages, au niveau physique, sont fait pour être comiques, il n'y à même pas à réfléchir, ils sont difformes, disgracieux et chaque exagération les rends plus comique encore.
    Je ne connait pas suffisamment le folklore allemand pour le repérer dans ce conte mais la magie de Noël est là, ça c'est sûr.
    J'imaginais plutôt ce récit comme un mélange de rêve et d'histoire vraie ... Comme si les jouets qui s'éveillent et la bataille contre le roi des rats étaient vrais mais que le royaume des poupées n'était qu'une hallucination due à la fièvre. Lorsqu'on arrive au passage de l'armoire, tout devient un tourbillon de fantastique, de personnages et de lieux détonants contrairement au début de l'histoire qui restait tout de même totalement ancrée au réel.
  • #0 16 Décembre 2015 22:10:43

    Vinushka a écrit

    Sans trouver les descriptions spécialement comiques, j'en ai une vision assez comique finalement. Pour moi, les personnages méchants font partie de la magie de l'histoire car sans cela, il n'y aurait pas eu d'aventures ... donc les passages de morceau de lard, la transformation assez ridicule, la mise à mort pour motif ridicule, etc. tout cela a contribué pour moi à la magie même si dans le fond cela peut paraître effroyable. J'ai l'impression d'être la seule à avoir pris ça avec humour.^^


    J'ai également trouvé plusieurs éléments du récit comiques, ça me rassure de ne pas être toute seule :)

  • #0 16 Décembre 2015 21:41:03

    J'ai bien aimé l'intrigue mais j'ai mis beaucoup de temps à rentrer dans l'histoire. J'ai loupé pas mal de choses du début, je n'ai compris qu'à la fin que le médecin était le père de Marie du coup. >< J'ai failli abandonner au moment de la bataille mais le chapitre suivant "La maladie" m'a accroché car on perçoit le côté fantastique du récit : le doute. A partir du moment où le parrain nous conte l'histoire de la noix dure, j'étais assez conquise. Je ne faisais plus vraiment attention aux petits trucs qui me gênaient auparavant (pas accroché au style d'écriture par exemple, ou au don).
    Je n'ai pas trouvé la description des personnages spécialement comique. Toutefois, j'imaginais que Casse-Noisette comme le parrain avaient une tête un peu comique puisqu'ils étaient décrits comme laids tout en étant attachant (parrain gâteau, Casse-Noisette qui a "bon air" et évoque son oncle à Marie justement). Ensuite, j'ai un peu douté : le personnage de Drosselmeyer est ambigu. Disons que c'est lui qui semble détenir la clé sur la vérité de l'histoire et qu'il brouille bien les pistes. Et cela sert bien les intérêts de l'histoire alors je n'ai pas trouvé ce personnage antipathique pour autant, je suis restée sur l'image du parrain gâteau.
    La description de la princesse m'a fait sourire aussi. Après, en ce qui concerne Marie et Fritz, je les ai trouvé assez ordinaires (des enfants quoi) en tenant compte du contexte. J'ai trouvé Marie assez attendrissante dans son rôle de protectrice. Je trouve ça chou quand les enfants s'attachent à des objets et s'imaginent tout un tas de chose !
    Ce que j'ai trouvé drôle aussi c'est la méchante dame Mauserink, j'ai trouvé cette histoire tellement absurde... J'ai bien aimé cette partie et on se dit que tout part d'un morceau de lard ! Ensuite, j'ai trouvé le passage de transfert de laideur très prévisible mais cela ne m'a pas gêné. Le roi des souris ne m'a pas fait peur, je ne sais pas pourquoi. Sans trouver les descriptions spécialement comiques, j'en ai une vision assez comique finalement. Pour moi, les personnages méchants font partie de la magie de l'histoire car sans cela, il n'y aurait pas eu d'aventures ... donc les passages de morceau de lard, la transformation assez ridicule, la mise à mort pour motif ridicule, etc. tout cela a contribué pour moi à la magie même si dans le fond cela peut paraître effroyable. J'ai l'impression d'être la seule à avoir pris ça avec humour.^^

    Marie a pour moi vécu cette folle histoire : le doute avec les rats qui rongent ses affaires ce qui colle à ses rêves, les réactions bizarres de Drosselmeyer qui dit ne pas le croire mais l'aide à imaginer, appuie ses rêves... et la fin bien sûr.

    Pour le folklore allemand je ne m'y connais pas assez mais on ressent bien la magie de Noël dans les passages de "l'empire des poupées" par exemple. C'est un conte que j'aurais beaucoup apprécié enfant je pense, plus qu'à l'heure d'aujourd'hui. L'empire des poupées qui fait penser à Charlie et la chocolaterie, ça m'aurait fait rêvé un petit moment !
  • #0 16 Décembre 2015 21:21:07

    L'époque voulait que les filles se marient après... Malheureusement, je m'y attendais un peu !

    Après, je n'ai pas été trop déçue/gênée dans le sens où la "romance" entre Marie et Casse-noisette, qui m'a plu, trouve finalement une alternative possible et positive, c'est un peu comme si le crapaud venait de se transformer en prince charmant (pour abuser aussi des clichés).
  • #0 16 Décembre 2015 21:18:27

    A. a écrit

    Personne ne s'est posé la question à savoir si Drosselmeyer était finalement Hoffmann lui même ?


    Je ne m'étais pas posé la question mais je trouve ton analyse très intéressante, c'est une façon de voir les choses qui me semble assez logique en effet !

    So Biblio Phil a écrit

    Est-ce qu'une petite fille a réellement besoin de penser au mariage ?


    De nos jours certains parents mettent leurs enfants dans les meilleures écoles et leurs font apprendre des langues étrangères etc dès leur plus jeune âge en pensant à leur future carrière... A l'époque la carrière d'une femme c'était de faire une bonne épouse, donc ce n'est pas si illogique que ça, même si c'est toujours un peu cruel.

  • #0 16 Décembre 2015 21:04:50

    Les personnages de Marie et de Fritz appartiennent au cliché garçon/fille qui devait être entretenu à l'époque. Cependant je pense que Marie a bien plus l'âme d'une guerrière que son frère, c'est quand même elle qui sauve Casse-Noisette. Je suis toutefois un peu déçue par la fin : Vraiment ? Est-ce qu'une petite fille a réellement besoin de penser au mariage ?
  • #0 16 Décembre 2015 21:03:48

    J'ai eu du mal à m'attacher et m'intéresser aux personnages car on en sait vraiment trop peu sur eux et qu'ils sont tous assez caricaturaux. Je n'ai pas du tout aimé le personnage de Drosselmeyer car il était vraiment trop difficile à cerner. J'ai trouvé qu'il faisait presque peur par moment. Et j'ai trouvé Marie assez insignifiante. Bref, ce ne sont pas les personnages qui m'ont le plus marqué dans ce roman. Par contre, les "méchants" sont assez réussis. Le Roi des rats et dame Ratirink sont vraiment effrayants.
    En lisant l'histoire, j'ai pris le parti de croire que cela se produisait réellement et que ce n'était pas l'imagination de Marie.
  • #0 16 Décembre 2015 21:03:39

    Même si tu n'es pas sûre de ce que tu avances, je trouve ton analyse très, très pertinente : effectivement, l'ambivalence du personnage peut refléter celle de l'auteur (après, je ne connais pas assez l'auteur et son humour pour savoir si c'est son style de se "déguiser" comme ça en un personnage avec un tel physique :lol: ).

    Le détail des couronnes/boutons de manchette perturbe beaucoup d'ailleurs car la réponse à la question sur la vérité tourne presque exclusivement autour de ça et c'est bien Drosselmeyer qui vient remettre le doute (pour une fois qu'on avait une preuve...). C'est peut-être naïf de ma part, mais peut-être qu'il s'accorde la responsabilité de ne pas pousser les enfants lecteurs à aller trop loin dans leurs rêves/délires au risque d'être traité de menteur comme Marie mais tout en restant confident dans cette magie.
    Il y a bien sûr la barrière de l'âge.

    Hoffmann a une imagination très fertile (sans avoir lu les autres ouvrages, je sais par contre qu'il donne beaucoup dans le fantastique et verse dans le terrifiant même) et Drosselmeyer possédant une image très étrange et un comportement assez ambigu, il peut très bien être le miroir de l'auteur, en effet !
  • A.

    #0 16 Décembre 2015 21:02:08

    So Biblio Phil a écrit

    A. a écrit

    Personne ne s'est posé la question à savoir si Drosselmeyer était finalement Hoffmann lui même ?


    J'ai pensé comme toi. Drosselmeyer raconte l'histoire de Casse-Noisette mais finalement en fait aussi partie.


    Ha ouf, je suis pas la seule, j'avais l'impression d'être partie un peu loin.. J'adore comment en une phrase, tu résumes l'énorme pavé confus que j'ai écris :)

  • #0 16 Décembre 2015 20:59:07

    A. a écrit

    Personne ne s'est posé la question à savoir si Drosselmeyer était finalement Hoffmann lui même ?


    J'ai pensé comme toi. Drosselmeyer raconte l'histoire de Casse-Noisette mais finalement en fait aussi partie.