#0 16 Décembre 2015 21:41:03
J'ai bien aimé l'intrigue mais j'ai mis beaucoup de temps à rentrer dans l'histoire. J'ai loupé pas mal de choses du début, je n'ai compris qu'à la fin que le médecin était le père de Marie du coup. >< J'ai failli abandonner au moment de la bataille mais le chapitre suivant "La maladie" m'a accroché car on perçoit le côté fantastique du récit : le doute. A partir du moment où le parrain nous conte l'histoire de la noix dure, j'étais assez conquise. Je ne faisais plus vraiment attention aux petits trucs qui me gênaient auparavant (pas accroché au style d'écriture par exemple, ou au don).
Je n'ai pas trouvé la description des personnages spécialement comique. Toutefois, j'imaginais que Casse-Noisette comme le parrain avaient une tête un peu comique puisqu'ils étaient décrits comme laids tout en étant attachant (parrain gâteau, Casse-Noisette qui a "bon air" et évoque son oncle à Marie justement). Ensuite, j'ai un peu douté : le personnage de Drosselmeyer est ambigu. Disons que c'est lui qui semble détenir la clé sur la vérité de l'histoire et qu'il brouille bien les pistes. Et cela sert bien les intérêts de l'histoire alors je n'ai pas trouvé ce personnage antipathique pour autant, je suis restée sur l'image du parrain gâteau.
La description de la princesse m'a fait sourire aussi. Après, en ce qui concerne Marie et Fritz, je les ai trouvé assez ordinaires (des enfants quoi) en tenant compte du contexte. J'ai trouvé Marie assez attendrissante dans son rôle de protectrice. Je trouve ça chou quand les enfants s'attachent à des objets et s'imaginent tout un tas de chose !
Ce que j'ai trouvé drôle aussi c'est la méchante dame Mauserink, j'ai trouvé cette histoire tellement absurde... J'ai bien aimé cette partie et on se dit que tout part d'un morceau de lard ! Ensuite, j'ai trouvé le passage de transfert de laideur très prévisible mais cela ne m'a pas gêné. Le roi des souris ne m'a pas fait peur, je ne sais pas pourquoi. Sans trouver les descriptions spécialement comiques, j'en ai une vision assez comique finalement. Pour moi, les personnages méchants font partie de la magie de l'histoire car sans cela, il n'y aurait pas eu d'aventures ... donc les passages de morceau de lard, la transformation assez ridicule, la mise à mort pour motif ridicule, etc. tout cela a contribué pour moi à la magie même si dans le fond cela peut paraître effroyable. J'ai l'impression d'être la seule à avoir pris ça avec humour.^^
Marie a pour moi vécu cette folle histoire : le doute avec les rats qui rongent ses affaires ce qui colle à ses rêves, les réactions bizarres de Drosselmeyer qui dit ne pas le croire mais l'aide à imaginer, appuie ses rêves... et la fin bien sûr.
Pour le folklore allemand je ne m'y connais pas assez mais on ressent bien la magie de Noël dans les passages de "l'empire des poupées" par exemple. C'est un conte que j'aurais beaucoup apprécié enfant je pense, plus qu'à l'heure d'aujourd'hui. L'empire des poupées qui fait penser à Charlie et la chocolaterie, ça m'aurait fait rêvé un petit moment !