J'ai rien trouvé non plus !

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Juste qu'elle se savait stérile et justement j'avais tiqué à la lecture : comment ses contemporains savent qu'elle est stérile exactement ? Elle est censée être vierge, du moins c'est ce qu'elle clame, elle n'est pas mariée, même si elle a consommé sa liaison avec Dudley (apparemment on a aucune preuve là-dessus, même si elle l'avait quand même déplacé à côté de ses appartements visiblement), elle n'avait potentiellement pas beaucoup de rapports alors comment savent-ils qu'elle est stérile :lol: ??

Bon apparemment sa sœur l'était et avait fait une grossesse nerveuse, mais les historiens pensent qu'elle avait peut-être un kyste aux ovaires ou un cancer de l'utérus... rien de bien héréditaire :ptdr:

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C'est vraiment le clou du drame cette décapitation, horrible ! :'S

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la décapitation qui "foire"

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et sa stérilité /problème sexuel, on sait ce qu'elle avait?  J'ai un peu googlé mais j'ai rien trouvé là-dessus...

J'ai dépassé la moitié, alors je viens en parler, de toute façon je connais déjà toute la fin, puisque ce n'est pas la première fois que je m'intéresse à ce personnage que j'adore.

J'ai moi aussi vu la série Reign quand j'étais au lycée, et si elle est très librement adapté (j'y reviendrai dans aller plus loin), elle a constitué pour moi une porte d'entrée et au final un bon nombre d'éléments y sont (au milieu de tous les nombreux ajouts et modification...). Je m'étais ensuite plongée dans des recherches pour voir ce qui était vrai et ne l'était pas, et j'ai retravaillé sur elle plus tard pour un cours en master. Je connaissais donc en réalité tous les personnages présentés (je crois que Maitland était le seul que je ne connaissais pas... et les noms des ambassadeurs et personnages vraiment peu importants bien entendu) et somme toute tous les évènements. Je n'ai donc a priori pas appris grand-chose jusque-là, juste pleins de détails par-ci par-là et pourtant j'adore ma lecture et je trouve ça passionnant !

Zweig nous met bien dans la peau de Marie et le côté romancé est vraiment super chouette. On voit vraiment sa vie défiler sous nos yeux, c'est ultra fluide et très facile à lire, ça se dévore comme un roman. Seul bémol : la misogynie, oui. Qu'on excuse à cause du sexe de l'écrivain et de l'époque... mais qui m'a fait levé les yeux au ciel maintes fois. J'ai aussi surligné quelques citations, et blablabla Marie Stuart n'est qu'une femme alors bien sûr elle obéit qu'à ses passions, mon Dieu (et le monsieur qui viole alors ? parce qu'il est bien présent celui-là et on dit rien). J'ai relevé au final les mêmes phrases que vous.
D'ailleurs, concernant ce que disait Grominou à ce sujet-là

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Sur le viol de Marie par Bothwell, j'ai trouvé qu'il prenait une position un peu trop franche pour quelque chose sur laquelle les historiens ne s'accordent pas, on sait pas trop ce qui s'est passé. A priori il l'aurait kidnappée et violée (on parle pas du kidnapping d'ailleurs dans la biographie (ou pas encore ?)), mais c'est même pas sûr. Certains soutiennent que cette histoire de viol a été inventé par je ne sais plus qui, et qu'en fait, elle était juste amoureuse, tout simplement.

↑ au sujet de ce que j'ai commencé à dire en spoiler (oui je suis partie sur un truc, j'ai fini sur un autre point), je trouve qu'en effet il donne quand même son interprétation, et n'est pas neutre. Il y a clairement des prises de position tantôt au sujet d'Elisabeth et Marie, comme vous l'avez dit, tantôt sur tous les évènements de la fin de sa vie, qui sont en réalité très flous et incertains (et on parle pas de l'influence misogyne de ses analyses).

Je reprends vis-à-vis du spoiler de Grominou :

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Par exemple, on adore quand môsieur nous explique qu'être violée a éveillé chez elle beaucoup d'amour et de passion parce que tout à coup elle est face à un homme fort et brutal après des faibles et mous comme François II et Darnley... clairement là son regard misogyne l'influence pour nous trouver une analyse aussi toute pourrie.... La tienne est bien mieux Grominou !

De même sur l'interprétation, il y a le problème des lettres et poésies, où là par contre il dit bien que rien n'est sûr... des lettres trouvées par Lord Morton... comme par hasard, un de ceux qui a tué Riccio, rappel qu'il se garde de nous faire. Là-dessus aussi, je n'ai jamais lu de position aussi ferme que la sienne, même si elle se tient franchement bien, il est vrai que des sonnets en français quand on connaît son goût pour la poésie et la France, le tout dans une boîte cadeau de François II, ça lui ressemble bien. Je me rappelais pas des sonnets d'ailleurs, pour moi il n'y avait que des lettres, qu'elle a toujours nié avoir écrites, prétendant que c'était facile d'imiter son écriture (je suis pas encore rendue au moment où on les découvre d'ailleurs, peut-être que ça sera dit). Et les historiens, là non plus n'ont jamais réussi à trancher, si certaines lettres n'avaient pas été falsifiées. Vraiment, pas moyen de démêler pour sûr ce qui s'est passé entre Marie, Bothwell et Darnley :chaispas:

Au final, c'est ce que j'adore chez Marie Stuart : sa vie est pleine de mystère, et même si j'ai eu l'impression qu'il y avait moins de mystère ici car prise de position (et à chaque fois c'était argumenté), j'ai adoré voir cette interprétation. On sent que le travail de recherches est poussé et qu'il s'est complètement immergé dans le contexte et dans la tête de Marie. C'était vraiment passionnant ! Je me demande ce que donnent ses autres biographies, parce qu'évidemment, la vie de Marie Stuart est pleine de romanesque tragique et se prête parfaitement à l'exercice avec tous les rebondissements, mensonges, trahisons que vous avez soulignés.

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"L'histoire est injuste, elle ne décrit que la misère des puissants".
Quand il parle de Babington et ses compagnons... et de leurs tortures horribles :O.
J'ai trouvé ça très bien de leur consacrer une petite partie et son commentaire n'est que trop vrai.

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Je pense à l'assassinat de Riccio :vomi: J'ai trouvé que c'était un gros tournant.

Puis ensuite à toutes les tractations (faire miroiter le mariage à chaque fois), les messages passés en cachette, toute la parodie de la fin, ...
J'ai aussi bien en tête certains épisodes comme le faux enlèvement !

Et côté retournement, bravo aux lords, champions en la matière O_O

Tout est flou, faux, hypocrite et si fluctuant. Mais c'est si bien raconté, on se croirait en plein roman d'espionnage, avec des intrigues qui paraîtraient presque "trop grosses" finalement.

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Après la lecture de cette partie, je suis restée assez interdite... O_O
Je trouvais que sa réaction après l'agression ne lui correspondait absolument pas ! (et pas non plus ce qui suit, quand elle est si soumise....).

Avec du recul, je trouve qu'une dissonance cognitive est assez logique.
En tout cas, c'était peut-être l'électrochoc après sa vie plus "lisse", sa vie qu'elle n'avait pas choisie...
Mais j'ai eu du mal à la suivre...

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Sur les femmes, en particulier :
"Leur intelligence se trouve fréquemment entravée par des passions et des caprices féminins".
"Malgré leur envergure extraordinaire, ces deux femmes restent toujours des femmes, elles ne peuvent pas surmonter les faiblesses de leur sexe ; la haine qu'elles se portent, au lieu d'être franche, est petite et perfide".
Ou ce qu'il dit d'Elisabeth avec sa stérilité / ses soucis d'ordre sexuel à l'origine de son instabilité et de son humeur versatile.
Ou le fait que les femmes aiment plus passionnément les hommes qu'elles craignent... O_o

Et pourtant, il semble quand même admiratif de ces femmes (c'est comme ça que je le perçois).
Mais j'avoue que je ne m'y attendais pas, même en resituant dans le contexte de l'époque.

Après, je suis facilement passée au-delà de ces remarques.

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C'est vrai que ça m'a beaucoup intriguée aussi cette histoire avec Bothwell ! Ta théorie me semble intéressante et effectivement ça expliquerait son comportement par la suite...

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Qu'avez-vous pensé de la soudaine passion de Marie pour Bothwell?  Auparavant elle le considérait comme un conseiller de confiance, peut-être un ami...  Il l'agresse sexuellement  et aussitôt elle en tombe follement, éperdument amoureuse?  Je me suis demandé s'il ne s'agissait pas d'une sorte de dissonance cognitive, une façon pour son cerveau de réagir à à cet acte absolument inconcevable envers elle, non seulement comme femme mais surtout comme Reine, de la part d'un de ses sujets.  Cela pourrait expliquer aussi le côté complètement irrationnel de ses actions par la suite.

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Complots, meurtres, enlèvement, tentatives d’évasion, messages codés cachés dans des tonneaux de vin,  etc!  Dire que tout cela est vraiment arrivé!

Quelque chose me dit que tes réserves sont identiques aux miennes. Disons que si ça avait été une autrice et pas un auteur, certains aspects clairement mysogines n'auraient pas été soulevés...