Bonjour tout le monde,

Je viens après la bataille : j'avais tenté de me connecter le dimanche du BC mais le site était en maintenance et je n'ai absolument pas eu le temps après, j'ai aussi oublié de revenir.

Mon avis sera donc très court puisque vous avez tout dit (et que j'arrive bien après la date prévue) : c'était une bonne lecture, un format déroutant par son style journalistique (même si je savais où je mettais les pieds). Je m'attendais à en savoir plus, à avoir plus de détails sur le destin de certains internées croisées dans son récit. Mais finalement, son témoignage aura eu l'effet escompté : dénoncer l'internement et les conséquences de la détention (on peut je pense parler de détention) des femmes dans les asiles afin d'améliorer les conditions de vie de ces endroits.

Désolée, j'ai eu un contretemps ce week-end et je n'ai plus du tout eu la tête à venir. Je viens avec du retard vous lire, et je vous rejoins sur tout. A vrai dire, avant le bookclub, je me demandais ce que j'allais en dire parce que je n'ai pas grand-chose à dire, la lecture ne m'a pas marquée et m'a un peu déçue.

Bref ce qui ressort chez moi aussi :
- effectivement une écriture très factuelle, une impression d'être en dehors de la lecture, un manque d'émotion.
- un contenu pas surprenant du tout pour nous, ça m'a d'ailleurs aussi rappelé Le bal des folles qu'on avait lu au BC. Ca a un petit côté déjà vu (en plus je n'avais pas aimé Le bal des folles :lol: ) Le problème c'est qu'on était déjà au courant des horreurs qui se faisaient, du coup, je n'ai pas tiré grand-chose de neuf de ce livre, en gros, ce qui fait qu'il ne me marquera pas.
- la première partie avant asile longuette pour moi aussi.
- un manque de détails, d'analyse.

Effectivement, on salue le courage de la journaliste en question, mais j'avais beaucoup entendu parler d'elle et j'attendais plus de ce livre.

Je suis désolé, je suis très en retard, mais je suis partie en long week-end et je suis rentrée très tard.

Pour ma part, je suis très contente de cette lecture. Je n'oublie pas que c'est une enquête du 19ème siècle, et j'ai trouvé cela très intéressant. Non seulement pour l'enquête en elle-même, mais aussi pour le fait de lire un article du 19ème siècle. N'oublions pas que Nellie Bly est l'une des premières journalistes d'investigation, c'est donc très intéressant de voir ses méthodes de travail et sa façon de retranscrire en article. Certes, elle est factuelle, mais c'est le travail d'un journaliste. Ils ne sont pas sensés prendre partie, mais enquêter et relater. Ce qu'elle fait très bien: que se soit dans son enquête principale, ou dans les deux petites suivantes.
J'ai beaucoup aimé car c'est réellement le reflet d'une époque, sur de nombreux sujets: le traitement des femmes, des pauvres, des étrangers. Il est aussi intéressant le fait que l'on met ces femmes à part pour ne plus les voir, mais lorsque Nellie Bly révèle la vérité, la bonne société se choque de ce qu'il se passe. C'est quelque peu hypocrite.
Je suis contente d'avoir lu cet ouvrage, et je vais en lire l'adaptation BD.

Bonjour à tous,

Désolée je suis en retard pour donner mon avis, j'ai compté sur ma mémoire, je n'aurais pas du ! :(

C'est un livre très facile à lire, très rapide.
Avec notre vision contemporaine, ce livre ne nous surprend guère, mais quel phénomène cela a dû être à l'époque, lorsque ces faits ont été dévoilés !

Ce que je retiens, c'est le travail d'investigation, avec tous les enjeux qu'il représentait et les dangers encourus. Pour l'époque, ce n'est pas banal, surtout lorsque la journaliste est une femme. Son parcours avant sa détention était très intéressant à lire : la démarche, la peur des autres, l'entraide (rare, mais présente).

→ Qu'avez-vous pensé de cette enquête?
Le récit est très factuel, journalistique. On a l'impression de suivre une série d'anecdotes, il est vrai que cela manque de ressenti, mais ce n'est pas de la fiction, le but étant de relater des faits, c'est donc normal. Pas de grandes découvertes, ayant déjà lu/vu des films avec le même thème. Mais récit bien construit. La fin aurait gagné à être plus développée, peut être qu'il manque un chapitre sur les répercussions de l'article.

→ Qu'avez-vous pensé des différentes personnes croisées? (patientes, personnel, ...)
Et surtout qu'avez-vous pensé de Nelly?
Nelly devait être une sacrée femme ! Elle a pris beaucoup de risques. J'avais peur jusqu'à la fin qu'elle ne puisse pas sortir aussi facilement de l'institution.
Tout a déjà été dit sur le personnel, les exceptions se font rares, et certains membres du personnel me paraissent plus "malades" que les patientes elles-mêmes.

→ Avez-vous ressenti des émotions au cours de votre lecture?
Assez peu, hormis sur certains incidents. J'aurais presque aimé plus de témoignages sur l'entraide qui devait exister entre les patientes.

→ De façon globale, avez-vous aimé ce livre? Le recommanderez-vous?
Ou qu'est-ce qui vous a plu / déplu?
Pour quelqu'un qui ne connaît rien sur ce thème, cela peut être une première approche.

Est-ce que c'est parce que le sel était un moyen de conservation qu'elle insiste sur ce point? Je ne sais pas si c'était le cas à cette époque précise, mais j'imagine que si c'était le cas, ça devait paraître dans le goût!

Désolée, je vous ai lu même si jk viens juste de finir le livre. Il me reste juste les deux autres enquêtes mais je poste d'abord.

Déjà je suis d'accord avec vous sur plein de trucs et je voulais remercier la personne qui a parlé du fait qu'on lisait ce livre avec notre regard de 2024 qui est en effet hyper intéressant comme remarque. Nelly a fait un boulot de ouf avec cette enquête, et c'est fou de se dire que personne n'était au courant...

Grominou j'avoue que c'est vraiment sur le même pied d'égalité, après c'était pas juste que la viande était pas salée, c'est tout le repas qui est immangeable (limite pourri au sens premier) et la nourriture est vraiment la base pour être en vie quand même... Mais c'est vrai que ce côté froid et factuel de tout d'écrire de la même manière est surprenant.

Je crois que ce qui m'a le plus choqué (entre toutes les horreurs) c'est

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les infirmières qui cassent deux côtes a une patiente en sautant un pied joint sur elle

Jai du relire deux fois tant j'y croyais pas. Et tous les traitements infâmes de la Retraite ou de la Loge sont inhumains... Mais comme disait quelqu'un (désolée je suis sur téléphone j'ai plus vos pseudos en tête) je m'y attendais malheureusement... :/

Pour le côté journalistique, factuel, sans émotion j'avoue que ça ne m'a pas dérangé. C'était ce que je m'attendais à lire et j'ai trouvé ça bien écrit.
J'ai aussi trouvé le début "long" mais après coup (et là encore, j'approuve les commentaires qui en parlent) c'était intéressant de tout mettre en contexte et aberrant de voir la rapidité avec le diagnostic était posé.

Bref merci pour le Book club, cette lecture était intéressante et vos commentaires le sont tout autant !

Pardon, je passe tardivement cette fois, j'ai été très peu dispo...
En plus pour ne rien écrire de follement original, car je vois qu'on est sur la même longueur d'onde.

C'est effectivement court et très factuel.
Mais finalement c'est ce que j'imaginais un peu pour un article journalistique, donc je ne suis pas forcément déçue. Le format (et le contexte de l'époque, je pense) s'y prête.
À mon sens, il répond complètement à l'objectif qui est de décrire (et de dénoncer !) les conditions dans cet asile.

Je ne nie pas que c'est un peu frustrant, parce qu'on manque de détails et d'analyse :goutte: (il faut effectivement le voir comme un "point d'entrée")

Je suis rassurée de voir que je ne suis pas la seule à avoir été étonnée du temps "avant l'asile", même si le sujet est intéressant (mais j'attendais clairement la suite, surtout pour un format si court). Avec le recul, je trouve aussi que ça amène un vrai plus.
C'est aussi une dénonciation de plus (coucou les super médecins !), avant même les conditions révoltantes qui suivront sur place.
C'était quand même bien de voir que quelques personnes sortent du lot et ont voulu l'aider.

Petit bonus perso : ça m'a fait plaisir de lire en anglais, ça faisait quelque temps que je ne l'avais pas fait. Et j'ai trouvé que c'était très fluide !

Bref, une lecture fluide, intéressante bien que trop brève, mais qui m'a donné envie d'en savoir plus sur Nellie Bly (ce premier aperçu m'a plu !).

Au sujet des conditions de vie, j'ai trouvé quand même un peu bizarre qu'elle mette presque sur le même pied le fait que les viandes n'étaient pas salées et les tortures infligées aux détenues (quasi-noyade, etc) :grat:

Coucou par ici,

Comme plusieurs d’entre vous j’ai trouvé ce livre très vite lu et court, mais comme le dit @Espyvie si cela était destiné à un journal le texte de devait pas être trop long .

Concernant le thème , ayant lu le Bal des folles, je m’attendais bien sur à ce genre de traitement, que n’importe quelle femme pour X raison pouvez être internée malheureusement, vraiment « folle » ou pas…
Et effectivement on ne leur donne aucun traitement particulier ou alors des traitements abrutissants et les médecins ne servent à rien.

Le fait qu’elle détaille les conditions d’internement sont intéressantes

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les repas minimes, les nuits, les journées à être surveiller sans avoir quasiment rien à faire, les conditions d’hygiène : une seule eau de baignoire pour toutes, les « infirmières » qui infligent des violences souvent gratuites...

Pour moi Nelly a dénoncé des faits qui à une époque ne se faisait pas, un plaidoyer pour les femmes, une féministe, une femme courageuse comme le dit @angelebb !
Les deux autres enquêtes qui suivent sont intéressantes également car elles montrent le traitement des femmes au travail.
Donc dans l’ensemble je n’ai pas été déçue par ce format court, genre reportages.

Bonjour !

Globalement, je rejoins vos avis :

→ Qu'avez-vous pensé de cette enquête?
Avez-vous trouvé que c'était intéressant?
Qu'avez-vous pensé de la façon de mener cette investigation?
Et de sa préparation?
Comme le dit Celo aujourd'hui nous savons parfaitement que les traitements psychiatriques de l'époque étaient mauvais. Je ne m'attendais pas à de grandes nouveautés sur le thème. J'espérais plus de détails et donc de réflexions sur ces institutions. Une légère déception de ce côté là, mais je pense après coup, que le but de la journaliste et ce que j'en attendais ne coinçidait pas. Son but après tout était de faire connaître une situation, pas de s'interroger ou de réformer le fonctionnement alors mis en place.
J'étais assez intriguée de voir comment la journaliste se ferait interner. J'ai aussi été étonné de la facilité avec laquelle elle a été interné. J'ai par contre bien aimé toute la partie en pension pour femme. Nelly y relève déjà des points sur l'hypocrisie des puissants vis à vis de la classe ouvrière et pour le coup, j'aurai bien aimé suivre le travail de ces femmes ouvrière au quotidien qui ne devait par moment pas être plus enviables que celles qui étaient internées.

→ Qu'avez-vous pensé du style / de la construction du récit?
Et du format pour restituer ce qu'elle a vécu?

Je ne suis pas très fan des formats courts, j'ai personnellement besoin de beaucoup de temps pour m'attacher au personnage. Par contre le format est très cohérent et s'explique de par la raison de l'existence de l'oeuvre. Celà nous parraît rapide et manquant de profondeurs, mais la journaliste écrivant pour un journal, elle ne pouvait pas sortir un roman. Il est probable que ses notes aient été plus détaillées. Peut-être même ne pouvaient elle pas tout retranscrire ? Je ne sais rien de l'indépendance des journaux de l'époque, mais on peut supposer que le public visé était large, peut-être que certaines choses ne pouvaient pas être publiées ? (pures hypothèses).

→ Qu'avez-vous pensé des différentes personnes croisées? (patientes, personnel, ...)
Et surtout qu'avez-vous pensé de Nelly?
J'ai beaucoup apprécié Nelly. Elle semble êxtrement impliquée dans tout ce qu'elle fait. Elle ne choisit pas la facilité en ne prévenant aucun de ses proches (ce qui je pense aurait pu être bien plus rassurant - bon elle ne savait pas non plus vraiment où elle mettait les pieds). Elle est alerte et critique et semble empathique.
La méchanceté des infirmières est gratuite mais malheureusement dès lors qu'il y a des personnes en état de faiblesses on trouve des tyrans pour en profiter. Je pense qu'ont peut retrouver cette cruauté dans la vie de tous les jours, je pense au harcèlement scolaire. Ce qui m'a le plus étonné c'est l'incompétence des infirmières (le coup de la température !). Pour le coup j'aimerai savoir comment elles sont recrutés ? Je pense aussi au désintérêt du docteur qui plaisante avec l'infirmière plus qu'il ne s'intéresse à sa patiente ! Pour le coup, je suis entièrement d'accord avec Angelebb, ces femmes sont là pour être gardées pas soignées. Du coup je pense que celà se ressent à l'embauche. On doit préférer des femmes dures, capable d'user de la force pour maîtriser les patientes, plutôt que de vraies infirmières qui auraient à coeur de faire leur métier. C'est dommageable à plus forte raison que nous sommes dans un pavillon pour "folles légères".
Il y avait clairement un manque de compétences pour une bonne partie du personnel. Nelly dit avoir rencontré un médecin vraiment humain mais pour le coup là aussi on reste sur notre faim. J'aurai aimé savoir comment lui trouvait le traitement pratiqué au sein de l'hôpital. Car si même lui trouvait ça normal (alors que d'après Nelly c'était quelqu'un de bien) on verrait à quel point ce n'est pas juste un problème de cet hôpital là, mais bien du système dans son ensemble.

→ Avez-vous trouvé que c'était assez immersif?
Nous n'avons aucun mal à imaginer les faits. Nelly décrit très bien les choses. Mais comme je l'ai déjà dit, je manquais de longueurs pour vraiment être embarquée émotionnellement parlant.

→ Avez-vous ressenti des émotions au cours de votre lecture?
Non pas tellement. Un peu de curiosité au début sur la partie avant asile lors des conditions de vies en pension des femmes ouvrières. Et de l'injustice évidemment dans la suite. Mais je n'ai pas eu d'attachement émotionnel.

→ De façon globale, avez-vous aimé ce livre? Le recommanderez-vous?
Je pense que c'est un bon point d'entrée pour découvrir ce milieu si vraiment on en connaît rien du tout. Mais si l'on a déjà mis un pied dedans au travers d'autre oeuvres (réelles ou de fictions), je pense que c'est inutile.
Par contre je suis assez intéressée par l'enquête suivante que je lirai dans son intégralité un de ces jours.

Vinuska Je suis entièrement d'accord avec toi sur le décalage entre notre attente à nous, et celle du public de l'époque. Car je pense que les malades mentaux étaient extrêmement mal vu pas l'entièreté de la société, d'où le fiat qu'ils soient après aussi mal pris en charge par les institutions derrière. On les cachait, plus qu'on ne voulait les aider.

Je passe assez rapidement ce soir...  Je rejoins la plupart de vos avis, donc je vais pas tout répéter.  J'ai trouvé l'écriture très factuelle, elle raconte ce qu'elle a vu mais sans beaucoup d'analyse, ça m'a laissée sur ma faim!

En fait, je crois que j'aurais préféré lire une biographie de Nellie Bly, quelle femme fascinante elle a dû être!

Comme plusieurs, j'aurais aimé plus de détail sur «l'après», mais je me suis rappelé que les Grand Jury Investigations se font à huis-clos, donc c'est normal qu'elle n'ait pas pu donner beaucoup de détails.  Mais au-delà des améliorations des conditions de vies des détenues (parce que s'en sont, et non pas des patientes, à mon sens!), ce qui est déjà beaucoup, j'aurais aimé qu'elle continue à remettre en question le fait que des femmes parfaitement saines d'esprit soient internées de force et pour le reste de leurs jours, souvent!

J'ai trouvé vraiment bizarre la facilité qu'elle a eue à se faire passer pour folle.  Et pourquoi cela a soulevé tellement d'intérêt du public?  Je n'ai pas compris pourquoi plusieurs journalistes venaient la voir.  Ça devait être un slow news day, selon l'expression consacrée!

Je reste tout de même contente de cette lecture car je ne connaissais pas l'histoire de cette journaliste.

Oui, j'ai lu aussi ces deux textes à la fin! Super intéressant aussi et ça donne un bon portrait de l'époque!


C'est vrai que l'expression ne passe plus aujourd'hui!

Je me suis aussi posé cette question !

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J’ai lu les deux dernières enquêtes et j’ai beaucoup aimé ce format très court. On en apprend plus sur la vie de l’époque !

Dans « bureau de placement », on voit l’arnaque du concept.

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Ce que je ne savais pas, c’était la valeur du dollar et on comprend mieux dans l’enquête suivante qui se situe dans le milieu ouvrier. (une à 11 ans d'expérience, gagne 5 dollars par semaine pour plus de 4 dollars de charges obligatoires alors qu'elle loge dans une pension) Oui, un dollar c’est une somme pour quelqu’un qui cherche du travail ! On voit aussi toutes les injonctions faites aux femmes qui ne doivent pas seulement être compétentes dans le métier de domestique, mais elles doivent avoir la taille fine, être bien apprêtées, jolies, etc.

Dans « esclavage moderne », j’ai aimé en savoir plus sur les conditions de travail de l’époque.

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Absence de salaire au début, ou salaire insuffisant… et la méconnaissance du système par les personnes issues d’un milieu pauvre est édifiante. Les ouvrières ne savaient pas qu’elles pouvaient avoir accès gratuitement à de l’instruction. Ce sont des choses que l’on retrouve encore actuellement, l'inégalité se situant aussi dans la méconnaissance du système scolaire par les familles pauvres, même si ces « savoir » se déplacent (voir Bourdieu, Eribon, etc.) mais on voit le verdict social dans cette courte enquête. Les informations sur le salaire, même si elles ont été difficiles à obtenir, sont intéressantes.

Seul point négatif : les derniers mots m’ont fait grincer des dents. Ces « esclaves blanches »… car autant je suis pour à 100% de parler de l’exploitation en termes crus, mais là c’est tout de même très maladroit voire de mauvais goût, surtout de préciser « blanche » comme s'il fallait comparer et donc que la situation était réellement analogue avec celle de l'esclavage issu de la traite négrière. Que c'était juste la couleur qui changeait, alors que c'est bien une autre forme d'oppression.

Pour ma part, ce roman m'a fait vivre des émotions! J'ai été choqué par ce wuiebst rapporté. Même si je sait que ce genre d'abus à vous existé, d'avoir un écrit de quelqu'un qui est témoin de tout cela, ça m'a plus choqué qu'un roman qui traite d'un sujet similaire.

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La complaisance de toute les formes d'autorité (police, juge, médecin) qui se font un jugement sur presque rien! On l'a condamne comme une cause perdue après lui avoir regardé la langue et demandé si elle a des amants !? On assume ses origines et son histoire sans avoir aucune information sur elle.

J'ai trouvé le début pertinent puisqu'il explique bien comment elle se lance sans trop connaître le sujet. Sans savoir à quoi ressemble une "personne folle" et malgré tout atteint son but. Ça explique aussi très bien comment il en fallait souvent bien peu pour faire interner une femme contre son gré. Je serais curieuse de savoir si c'était aussi facile d'interner un homme à cette époque.

J'ai aussi trouvé le format court, mais en même temps, si c'était écrit pour un journal, je comprends qu'elle devait être limitée sur la longueur. J'ai surtout été laissé sur ma faim pour le après (sa sortie et les démarches qui ont suivis).