Ouh là, ça fait un moment !
Boulot, lecture, activités dehors, tout ce qu'il faut pour me mettre en retard !
En vrac, j'ai lu
La grande guerre du rose et du bleu.
Ma fille a fait une cure de liseuse et a donc lu en rafale
Le Roi Squelette (elle a adoré, youpi !),
Les dragons de la cité rouge et
Zombie Island (bien, sans plus). D'ailleurs, elle m'a demandé pourquoi Brussolo n'avait pas fait d'autres histoires pour détailler son univers du Roi squelette, le pourquoi du comment et tout le bataclan !
Pendant ce temps, j'avance doucement dans
Metro 2033 de Dmitry Glukhovsky. D'ailleurs, je viens de (re)découvrir qu'il y avait une suite. Encore des pavés en perspective… :sifflote:
Il y a un certain temps, j'ai fini un essai intéressant,
Comment August Petermann inventa le Pôle Nord, de Philipp Felsch (traduit de l'allemand par Olivier Manonni que j'envie un peu, beaucoup). C'est une biographie d'un "cartographe en fauteuil" qui a vécu à l'époque où le Pôle Nord était une tache vide sur les cartes, où le monde se partageait entre les hommes qui exploraient et ceux qui écrivaient des livres sans sortir de leur bureau sur ce que les premiers avaient exploré… En fait, le bizarre Petermann sert de prétexte à une biographie du Pôle Nord, entre les stratégies des nations qui s'y intéressaient ou pas pour des raisons bassement politiques, et les drames vécus par ceux qui y sont allés, parce que ça n'a jamais été une mince affaire, l'exploration des pôles. Bref, c'était passionnant parce que j'adore l'histoire et la géographie. Avec un auteur qui me fait gagner une lettre pour mon ABC, en plus.
Et puis j'ai eu un partenariat :pink: pour
Body, de Harry Crews, je n'ai plus qu'à écrire la chronique parce que je l'ai lu très très vite, ce petit bouquin.
Et pour terminer, une bonne surprise : les auteurs de
Korss'Hanes, que j'avais lu en parte en début d'année avec malheureusement une opinion très négative d'une histoire sympathique, mais écrite dans le noir sans bougie avec les deux pieds dans des moufles, m'ont renvoyé la version corrigée de leur roman. Bingo. Quelqu'un de professionnel est passé par là, c'est indéniable. L'orthographe a été passée au peigne fin, le vocabulaire a repris le chemin des dictionnaires, la grammaire et la concordance des temps ont repris des couleurs, la ponctuation a fait son apparition là où elle manquait. Il reste quelques imperfections à mon goût, mais ça devient carrément lisable (pour ceux qui connaissent le dico par cœur, non, ce n'est pas dedans. Mais j'ai toujours trouvé qu'il fallait deux mots pour distinguer les trucs
illisibles parce que visuellement indéchiffrables, et les trucs
inlisables parce que bourrés de fautes). Je n'ai pas tout relu, mais j'ai mis en parallèle les deux versions pour comparer quelques passages qui me font encore grincer des dents 6 mois après rien qu'à y repenser, c'est le jour et la nuit. Il ne me reste plus qu'une seule question : mais pourquoi diable ne l'ont-ils pas fait AVANT de publier, ce travail ? Ça aurait pu être un coup de cœur direct, je pense.