@ Joyce : Moi aussi, je ne suis pas très fan de Beaumarchais lol Enfin, le lire une fois, ça va, mais passer des heures dessus, devoir le relire, bof. C'est vite ennuyeux. Je préfère tellement de loin des pièces comme
Le Misanthrope et
Andromaque. :heart: J'aime également beaucoup Montaigne :heart: J'ai d'ailleurs vu que pour la session de 2018, à l'interne, il est reconduit. :) Entre Flaubert, Montaigne et Racine, j'aurais vraiment été servie. :heart: Hélas, il aurait fallu que je m'y mette dès la publication du programme. Or, ce n'était absolument pas possible : ma vie personnelle était si occupée jusqu'à fin juin, que j'ai déjà eu bien du mal à faire mon métier correctement sans trop y perdre la santé, sachant qu'il fallait à la fois encaisser la réforme et des chefs et des parents casse-bonbons. ^^'' Je n'ai retrouvé mon énergie que récemment, et encore, vu que j'ai du mal à me débrancher, j'ai l'impression d'être fatiguée en continu lol En plus, j'ai pour projet d'aller au Japon l'été prochain pour mes 30 ans et les 10 ans de mon couple ; je me suis dit : "C'est à ce moment ou jamais !" car je remets toujours aux calendes grecques, et c'est frustrant. ^^'' Car je suis amoureuse du Japon, et une amoureuse du Japon qui n'est jamais allée au Japon, c'est comme un enfant qui resterait pour toujours enfermé dans le ventre de sa mère, c'est juste affreux. Du coup, je vais essayer d'approfondir mon japonais, qui est vraiment très très balbutiant (j'apprends toute seule). Et cela sans compter que je vais avoir pas mal d'heures sup' cette année (3,5 heures il me semble). Ça me paraît difficile de tout mener de front, d'autant que je sais aussi quelles sont mes lacunes. Bref, je pense que je vais profiter des mois qui restent avant la publication du prochain programme pour remédier à ces lacunes (en critique littéraire, surtout), en parallèle de mon apprentissage du japonais, et je me lancerai pour de bon en vue de la session de 2019. Pour cela, il faudra vraiment que tous mes cours soient prêts à ce moment, et que je résiste à la tentation de faire encore et toujours des retouches (je ne suis vraiment pas possible, comme fille !) pour que je n'ai pas à gérer trop de choses en même temps. En tout cas, bravo d'avoir été lauréate !! :D Et si jamais tu obtiens ces cours sur Flaubert et que tu as la possibilité de me les transmettre, je suis vraiment preneuse. :)
@ My : Oui, c'est clair ! xD J'ai un petit côté monomaniaque. XD Pour
Madame Bovary, retente-le, car effectivement, en 4e, on n'a pas le meilleur âge pour le lire !! Je l'avais lu au même âge la première fois, et j'avais envie de me pendre : "Non, mais c'est quoi ce livre sur une femme qui s'ennuie ?? Moi aussi, je m'ennuie !! Mais qu'elle meurt et qu'on soit tranquilles une bonne fois pour toute !" :ptdr: Et puis, je l'ai relu plusieurs années après, et je l'ai a-do-ré. Pas Emma, hein, je la trouve toujours aussi insupportable. XD Mais j'ai super accroché au livre et à l'humour de Flaubert. D'ailleurs, je suis contente de retrouver cet humour dans
L’Éducation sentimentale. ^^ Bonne lecture à toi aussi !
@ choco : Tu sais que j'ai rêvé de Daphné du Maurier, cette nuit ? Elle venait de sortir un livre inédit ! :ptdr: En tout cas, je note ta suggestion. :D Oui, avoir un métier cérébral n'aide pas non plus. C'est vrai que ça fait toujours du bien de marcher en pleine nature... Je n'y pense pas assez, pour le coup. ^^
@ TheCatLady : Et quel souvenir gardes-tu de
Madame Bovary ? :)
@ vuhj : Ça, pour un raté, c'en est un vrai. XD Le plus horrible, c'est vraiment d'essayer de résoudre des problèmes avant de dormir, après tu cogites, tu cogites, plus possible de t'arrêter. ^^' Moi, des fois, à peine au lit, je commence à penser à mes cours, et là, c'est l'horreur : je me mets à construire des séquences, des séances, des exercices, et je deviens dingo. :ko: Bonne lecture à toi aussi !
@ Kah Rane : Oui, une grande romantique :heart: Mais un peu fatiguée d'avoir autant lu de romances d'un coup. XD Du MM, c'est-à-dire ? Pour moi, MM = Morning Musume, mais je doute que ce soit la bonne signification. x') Bonne soirée !
@ Fredd : J'avoue ne connaître ni le Qi Gong, ni le Shintaïdo. Du coup, j'ai fait quelques recherches. j'ai vu qu'il y avait des cours de Qi Gong juste à côté de chez moi. Mais il risque d'y avoir des soucis d'emploi du temps. Si jamais je peux, pourquoi pas. D'autant que mon chéri m'a dit qu'une amie à nous (celle qui m'a dit de lire Je pense trop, justement lol) serait intéressée par ce genre de sport. Je lui en parlerai. Si on est deux, c'est plus motivant. ^^
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Bonsoir à tous !
Aujourd'hui, j'ai essayé de sauver le monde. Bon, c'est aux deux tiers raté. :ptdr: Je m'explique : on a fait un escape game sur le thème de Jurassique Park, et on a réussi à récupérer un seul des trois œufs de dinosaure génétiquement modifiés, conservés par une grosse tarée du nom d'Olga.
Bon, du coup, ma journée à été très remplie, et je n'ai pas eu le temps de lire, mais je suis quand même au premier tiers du roman, et j'adooooore ! En gros, j'ai entamé la deuxième partie, et je suis à l'épisode du bal chez Rosanette. L'humour de Flaubert est juste :heart::heart::heart:
<image>Sinon, j'ai été faible, je me suis lancée dans un challenge, mais ce sera le seul challenge d'un an que je me donnerai. Je me disais dernièrement que je ne lisais pas assez d'auteurs étrangers - autre qu'Américains, j'entends. Du coup, me voilà lancée dans le challenge de magiciennedoz :
Une toile de Mondrian.
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Je poursuis mon récap'.
Mes lectures du mois d'août (suite)7)
Bad, tome 1 : Amour interdit de Jay Crownover
Fiche LA<image>Présentation de l'éditeur : Seul l'amour pourra les sauver...
Il s’appelle Bax. Un nom qui fait trembler tout le quartier de The Point. Un nom synonyme de violence, un nom synonyme de sang. Et aujourd’hui, Bax a bien l’intention de le faire couler pour obtenir des réponses. Car il vient de sortir de prison après cinq années ; 1 826 jours passés derrière les barreaux, sans bière, sans fille, sans rien, pas même la garantie d’en ressortir vivant. Et pour commencer, il doit trouver Race, celui qu’il considérait comme son meilleur ami, pour lui poser quelques questions sur cette fameuse nuit où tout a basculé.
Elle s’appelle Dovie. La survie dans The Point, ça la connaît. Elle a même établi quelques règles. Règle n°1 : se la jouer discrète, par exemple en s’habillant comme un mec et en cachant sa crinière rousse. Règle n°2 : éviter de sortir avec les types du coin. Règle n°3 : ne jamais rien devoir à personne. Mais lorsque Race, son frère, disparaît mystérieusement, Dovie n’a plus le choix. Adieu les règles, bonjour le danger. Car son seul espoir de retrouver son frère tient en trois lettres : Bax.
Mon avis : Les filles, si vous fantasmez sur les bad boy, les vrais, ce livre est pour vous ! Ce livre a le grand mérite de casser avec les codes des romances habituelles. L'auteur a souhaité mettre en scène un vrai bad boy, et elle a bien mené sa mission à terme. Le personnage de Bax est vraiment réussi, et la noirceur de l'ambiance générale est assumée jusqu'à la fin. J'ai moins accroché au personnage de Dovie. Leur rapprochement est rapide et assez maladroit : j'ai trouvé que Dovie n'était pas assez convaincante à ce moment. C'est comme si l'auteur avait été dépassée par son personnage masculin, et n'avait pas su comment gérer une histoire d'amour crédible avec lui. Comme c'est un vrai bad boy, ça ne pouvait pas marcher aussi facilement avec Dovie, désolée ! De ce point de vue, le dosage a donc été raté. En revanche, celui entre l'intrigue et les scènes de sexe était parfait, il n'y a rien à redire. Pour conclure, je déplorerai un trop grand nombre de fautes de frappe et d'oublis de mots... Ce n'est pas très professionnel !! Mais que font les éditeurs, franchement ?!
8)
Hors limites, tome 1 de Katie McGarry
Fiche LA<image>Présentation de l'éditeur : Echo. Noah. Chacun a vécu un drame.
Chacun y survit à sa façon. Echo s’efforce de revenir à la vie « normale » ; Noah, au contraire, ne fait plus confiance au « système » et accumule les provocations.
Ils pourraient se haïr, tant ils sont différents. Pourtant, le hasard va les rapprocher. Les obliger à chercher qui ils sont vraiment. Ils vont s’aimer. Des sentiments si purs qu’ils les réconcilieront avec les autres. Et surtout avec eux-mêmes.
Mon avis : J'ai adoré ce livre qui nous fait osciller entre le sourire et les larmes. C'est à la fois une belle histoire d'amour, une histoire de familles et un roman sur le pardon. Je suis littéralement tombée amoureuse de Noah, qui est extraordinairement attachant. J'ai beaucoup pleuré lors des scènes avec ses petits frères. J'avoue être particulièrement sensible lorsqu'il est question de problèmes familiaux dans les livres... Et là, "voir" ces deux petits bouts séparés de leur grand frère, ne pouvoir le rencontrer que deux heures par mois, sentir le chagrin et la révolte de Noah, ça m'a vraiment mise dans tous mes états. J'avais tellement envie de le consoler ! Noah et Echo sont tous deux adolescents, et en même temps la vie leur a demandé de grandir vite, très vite, à cause d'une petite erreur qui aura fait tout basculer dans leurs vies respectives. Si Noah avait des parents aimants, la vie a fini par l'en priver, le condamnant à errer de famille d'accueil en famille d'accueil, toutes plus désolantes les unes que les autres, séparé de ses frères, car il était trop "vieux" pour intéresser la famille ayant adopté ces derniers. Quant à Echo, ses parents sont bien désolants, et le pire d'entre eux n'est pas celui qu'elle croit. Elle a subi quelque chose de si horrible dans le cadre familial qu'elle est incapable de s'en souvenir, sa mémoire s'y refuse, et le livre nous dévoilera cela petit à petit. Si je n'ai jamais vécu quelque chose d'aussi affreux, j'avoue cependant avoir pu beaucoup m'identifier à elle. Quelle horreur, d'ailleurs, de l'avoir appelée Echo ! Comme si elle était vouée à ne jamais pouvoir faire entendre toutes ses souffrances, comme si elle était vouée à toujours suivre docilement ce que lui intiment ses parents... J'ai vu que Simone Elkeles avait beaucoup aimé ce livre, et je ne m'en étonne pas, car il m'a beaucoup fait penser à son propre univers, notamment avec le personnage de la psychologue déjantée. Simone Elkeles aiment bien les personnages d'adultes un peu décalés apportant une aide précieuse à ses héros. Je lirai la suite avec plaisir.
A suivre...