Merci pour tous vos petits messages :heart:
@ choco : J'ai essayé de diversifier les genres oui, en plus de diversifier les horizons géographiques. :D En ce moment, je lis
Allah n'est pas obligé d'Ahmadou Kourouma, comme je te l'ai dit sur insta. Pour le challenge Une toile de Mondrian, il faut que je lise des livres africains, et puis je me suis justement dit du coup que c'était abusé que je n'aie jamais lu le moindre roman africain ! Me voilà donc très motivée à y remédier. D'ailleurs, si tu as des suggestions... ^^ Je prends aussi les suggestions de romans sud-américains car je pêche aussi complètement à ce niveau-là.
Hier, j'ai eu une séance de Qi Gong, ça m'a fait trop du bien :heart: En vérité, ça m'a tellement détendue, que j'ai bâillé toute la première demi-heure. XD
J'en aurai une à nouveau aujourd'hui, j'ai hâte ! En attendant, je suis invitée à déjeuner, donc je ne vais pas trop tarder. ^^
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Je reprends mon récap'.
<image>Résumé : Ils ont franchi la mer. Ils racontent dans leur langue maternelle ce qui les amène dans ce nouveau pays, la France. Tous bredouillent la même histoire. Je les écoute. Je traduis le discours qu'ils répètent mécaniquement. Je partage leur passé et leur colère. Je suis comme eux. Ils mentent, j'interprète. Aujourd'hui, c'est à moi de défendre ma place et d'expliquer pourquoi j'ai frappé cet homme.
[Fiche LA]Mon avis : C'est un livre d'une grande rudesse et d'une grande intelligence, avec une plume poétique. Le temps d'une nuit, passée au commissariat, la narratrice, une étrangère gagnant sa vie comme interprète, tente de comprendre ce qui l'a poussée à frapper un autre immigré. A travers cette histoire, le roman évoque une quête de sens et d'identité dans un monde brutal où tout un chacun est privé de sa liberté et de son moi profond, et est amené à jouer un rôle pour une sorte de grande pièce de théâtre. Il reprend ainsi le fameux thème baroque du
Theatrum mundi. Il est impossible de ressortir indifférent de cette lecture.
Un extrait qui m'a marquée : "Les droits de l'homme ne signifient pas le droit de survivre à la misère. D'ailleurs on n'avait pas le droit de prononcer le mot
misère. Il fallait une raison plus noble, celle qui justifierait l'asile politique. Ni la misère ni la nature vengeresse qui dévastait leur pays ne pourraient justifier leur exil, leur fol espoir de survie. Aucune loi ne leur permettrait d'entrer ici dans ce pays d'Europe s'ils n'invoquaient des raisons politiques, ou encore, religieuses, s'ils ne démontraient de graves séquelles dues aux persécutions. Il leur fallait donc cacher, oublier, désapprendre la vérité et en inventer une nouvelle. Les contes des peuples migrateurs. Aux ailes brisées, aux plumes crasseuses et puantes. Aux rêves tristes comme des chiffons.
Le rêve est un souvenir précoce. Le rêve est cette volonté qui nous fait traverser des kilomètres, des frontières, des mers et des océans, et qui projette sur le rideau gris de notre cerveau l'éclaboussure des couleurs et des teintes d'une autre vie. Et ces hommes envahissent la mer comme des méduses mal-aimées et se jettent sur les rives étrangères."
J'ai lu ce livre dans le cadre du
Challenge Une toile de Mondrian. Il s'agissait de ma 5e lecture pour celui-ci, et de ma première lecture d'un auteur indien.
<image>Résumé : « Caïus est un âne. » La phrase inscrite par Rufus sur sa tablette d'argile remporte un grand succès. Toute la classe se pâme de rire, tandis que Caïus rougit de colère. Comment Rufus ose-t-il l'insulter, lui, le fils d'un riche sénateur ? Mais le lendemain, plus personne n'a envie de rire. La même phrase est tracée, en lettres rouges, sur la façade du temple de Minerve, ce qui, dans la Rome impériale, est un terrible sacrilège. Qui a bien pu profaner le temple de Minerve ?
[Fiche LA]Mon avis : C'est un très bon roman jeunesse, que j'ai commencé à reculons pour le boulot et que j'ai finalement lu d'une traite, au point de me coucher à une heure vraiment tardive. Je m'attendais à une simple histoire d'écoliers sous la Rome antique, d'autant que je n'avais pas lu la quatrième de couverture, mais il s'agit en fait d'un roman policier, bien mené, avec un vrai coup de théâtre sur la fin. L'auteur fait preuve de beaucoup d'humour et parvient à donner de la personnalité à tous ses petits personnages - et ils sont nombreux !
J'ai lu également ce livre dans le cadre du
Challenge Une toile de Mondrian. Il s'agissait de ma 6e lecture, qui m'a fait voyager cette fois-ci en Allemagne.
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Ma lecture actuelle se fait toujours dans le cadre de mon challenge. Il s'agit d'un roman africain, et pour ainsi dire mon premier roman africain :
<image>Résumé : Birahima, le narrateur de ce roman, a une douzaine d'années et il retrace son itinéraire d'enfant-soldat de l'Afrique contemporaine, entre le Liberia et la Sierra Leone. Orphelin, jeté sur les routes en compagnie d'un marabout mi-philosophe mi-escroc, Birahima se fait enrôler dans une bande de pillards. Kalachnikov en bandoulière, pour gagner sa solde, il va bientôt participer aux pires exactions. 'Allah n'est pas obligé d'être juste dans toutes les choses qu'il a créées ici-bas.' Telle est la maxime favorite du jeune Birahima pour justifier l'avalanche de malheurs qui s'est abattue sur lui depuis sa naissance. [Fiche LA]
Tout ce que je peux vous dire pour l'instant, c'est que j'aime beaucoup. J'avais peur que le fait que le narrateur soit un enfant me gêne, car j'ai eu une assez mauvaise expérience en la matière (
Autobiographie d'une courgette de Gilles Paris), mais au final pas du tout. J'aime ce mélange de naïveté et de perspicacité qui caractérise le narrateur. D'ailleurs, c'est le choix de celui-ci qui permet de nous rendre supportable ce qui est raconté dans ce livre.
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Pour rester dans le domaine littéraire, en ce moment, je suis un peu accro à France Culture. XD En fait, récemment, j'ai bu un verre avec une amie, et on a parlé des problèmes pour trouver le sommeil. Elle m'a conseillé d'écouter France Culture pour m'aider à trouver le sommeil. "Je pourrais te dire de lire, mais en fait non." Ce à quoi je lui ai répondu : "Oui, lire, c'est dangereux : on veut tellement connaître la suite qu'au contraire on s'empêche de dormir !!!" XD Bref, du coup, je me fais même des "siestes France Culture". :lol: Enfin, je ne dors pas, mais au moins j'éteins la lumière et je ferme les yeux, du coup ça me repose lol !
Hier, j'ai écouté une émission sur Jack London, et ça m'a raffermie dans mon envie de lire
Martin Eden. Pendant les vacances de la Toussaint, j'ai vu une expo sur Jack London à Marseille, et plus précisément sur son rapport à la mer et sur son expédition à bord du Snark, c'était vraiment super ! Jusque là, ma connaissance du personnage se limitait à
Croc-Blanc et
L'Appel de la forêt. Je m'étais dit : "Si c'est pour que ça parle toujours de chiens, merci bien !" XD Mais bon, voilà, maintenant j'ai vraiment envie de lire
Martin Eden !!
<image>Par ailleurs, l'émission de France Culture m'a aussi donné envie de lire une autobiographie de Jack London, écrite par Jennifer Lesieur :
<image>Hier, j'ai aussi écouté une émission sur Nicolas Bouvier. J'ai son
Usage du monde dans ma PAL. J'ai vraiment envie de le lire, lui aussi !
<image>J'ai également été marquée par la lecture d'
Un officier noir de Joseph Conrad sur France Culture. Je n'ai jamais lu cet auteur, et je me dis que je devrais me pencher dessus.
Et vous, que lisez-vous ? Et qu'est-ce qui vous donne envie ?