[Les Royaumes du Nord - Janvier 2013] L'intrigue

Les Royaumes du Nord est un livre que j'avais lu il y a près de dix ans et je m'y suis replongée avec un plaisir et une excitation difficiles à contenir. Beaucoup d'éléments de l'intrigue qui m'avaient semblé flous lors de ma première lecture m'ont cette fois-ci paru beaucoup plus clairs, bien ficelés et cohérents. Ce qui est un peu désolant, c'est le côté légèrement linéaire de l'action : on suit Lyra de Jordan College au Grand Nord avec suspense et appréhension, certes, mais on se doute qu'elle va réussir à franchir l'étape suivante. Pas de revirement de situation étonnant ou surprenant, à mon sens, et ce côté linéaire joue sans doute dans le fait que le premier tome est celui que j'aime le moins de la saga.

Je ne peux pas spéculer sur ce qu'il arrive dans le tome suivant, étant donné que je l'ai déjà lu et relu, mais je me souviens que lors de ma première lecture, je m'attendais à tout sauf à ce que j'allais lire en ouvrant La tour des Anges!

Tout ce qui tourne autour de la Poussière me fascine. J'essaie encore aujourd'hui de comprendre pourquoi. Philip Pullman a, en fait, réussi à donner une matérialité à un concept qui a toujours été sous-jacent chez les êtres humains ; celui qu'il y a autre chose en nous que des cellules, des globules, des neurones et des atomes, quelque chose d'un peu plus mystérieux et mystique qui explique pourquoi nous sommes un peu plus que des animaux. Tout cela évidemment appelle des réflexions religieuses (la saga, en anglais, s'intitule His Dark Materials, tiré du Paradis Perdu de John Milton, ce qui a une forte connotation biblique!), mais loin du militantisme ou de l'évangélisme, Pullman réussit juste à nous inventer un sens et une raison qui soulage et fascine.

Je ne sais pas si ce que je dis est clair :D Mais voilà quoi.

J’ai beaucoup aimé cette trilogie. La poésie de Philip Pullman. Même si j'ai voulu le tuer au moins deux fois. Son écriture simple. Et cette fin surprenante, bien que réaliste finalement. Ainsi l'histoire reste intemporelle.
Contrairement à Bookwormette, j'ai bien aimé les 2 premiers tomes celui que j'aime le moins c'est le dernier.
Parcontre il est vrai que l'on reste peu surpris  par rapport à l'intrigue. Tout au moins dans ce premier tome.

J'ai lu l'intégral mais il est vrai que je ne m'attendais pas à ça. Je pensais à la fin du premier que l'intrigue tournerai en rond.

La poussière au début j'étais septique puis peu à peu très intéressée, la vision de Pullman, sur ce phénomène nous permettais d'imaginer tout un tas d'image, que malheureusement je ne suis pas capable de traduire par des mots.

De mon coté je le lis pour la première fois, et je n'ai pas encore attaqué la suite.
J'ai bien aimé, la Poussière et ce qui tourne autour, même si tout n'est pas clair à la fin de ce tome, les daemons et leur relation privilégié, ce coté jamais seul finalement. Ca fait partie des éléments qui me donnent envie de poursuivre.

Je ne sais pas trop à quoi m'attendre pour le prochain tome, déjà la couverture ne correspond pas à Roger à priori, et il est sensé se passer dans notre monde, dont j’attends de voir !

Comme on attend l'expédition dans le nord, je n'ai pas vraiment été surprise qu'elle arrive à s’incruster parmi les gitans.

D'un côté, tout arrive facilement à Lyra parce qu'elle est clairement "élue" pour faire partie de cette histoire.

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Née d'une union complexe entre deux personnes très influentes, élevée par des grands intellectuels, capable de déchiffrer l'aléthiomètre de façon instinctive, le fait que beaucoup semblent savoir (comme le directeur du College) qu'elle a un rôle à jouer là-dedans, c'est quasi-prophétique!

Je ne minimise pas la portée prophétique de la chose. Mais j'ai lu énormément d'histoires partant du principe que le héros est destiné à accomplir telle ou telle tâche. Cependant, ici, j'ai trouvé que Lyra avançait très rapidement. Un peu comme dans un jeu vidéo.