[Terrienne - Février 2013] L'intrigue

C'est tres bizarre ce monde parallele où personne ne respire. Ces gens qui ne supportent pas ce qui fait notre monde. C'est marrant a chaque fois qu'Anne respirait pour Mme Stormiwell, je respirait avec elle. On se rend compte de combien c'est important et a quel point sa nous rend humain.

1. Comment avez-vous trouvé « Campagne », le monde parallèle ?
Je l'ai trouvé très bien décris dans le sens où l'auteur arrive a crée une ambiance feutrée, aseptisée et assez glauque ! Et sur ce point le livre répond bien aux attentes. Comme dit ALucian on voit les choses d'un autre manière comme le fait de respirer qui est naturel mais dans le livre il revêt une importance capitale.

2. Avez-vous aimé l’histoire de Terrienne ? Pourquoi ?
L'histoire est sympa même si certains points peuvent laisser perplexe. Ce qui est agréable c'est que le roman est écrit comme une enquête policière : plus on avance plus on a d'indice et plus on veut continuer pour résoudre la mystérieuse disparition de sa sœur !

3. La fin vous a-t-elle plu ? Plus particulièrement, comment avez-vous trouvé l’épilogue ?
La fin, en elle même, n'est pas très étonnante. L’épilogue lui en revanche est surprenant. C'est une fin très ouverte mais je l'ai trouvé assez contradictoire. Ça veut dire que rien n'a changer dans le monde parallèle, que tout reste pareil malgré l'intervention de Anne . Je me suis dit : A quoi sa sert d'y être aller si en fin de compte d'autres personnes se font enlever ? J'ai eu cette impression d'inutilité puisque dans tous les cas, d'autres disparitions auront lieu !

J'ai beaucoup apprécié l'intrigue. Campagne est  l' opposé de notre monde.

Il est normal que ce  monde soit si glaçant malgré son climat tempéré. Selon moi, ce monde n'existe que par opposition au nôtre. Notre monde devient attachant par sa diversité, son désordre, ses couleurs, ses émotions, ses chauds et froids.
A Campagne, on retrouve des lieux identiques au nôtre : des villas, un hôtel avec des chambre, une gare, des trains, des véhicules individuels mais Campagne est un monde d'ennui.
J'ai été touchée par la façon donc  les gens s'arrêtent lorsqu'ils arrivent au bout de l'ennui. Campagne est un monde morbide sauf dans l'école militaire que fréquente Bran dans laquelle il se passe des choses : comme le cours de cuisine "humaine' que j'ai trouvé amusant, on se serait presque bouché le nez avec eux.

Je suis sortie du livre en étant "réconciliée" avec notre monde qui n'est pas toujours comme on aimerait qu'il soit mais qui pourrait être encore bien plus abominable. Nous rêvons parfois de propreté, d'ordre, mais on en oublie que c'est la diversité humaine qui en fait sa richesse. Alors posons nous la question de la standardisation de nos modes de vie, de la mondialisation qui fait que l'on trouve des produits identiques dans tous les supermarchés du monde entier?

Selon moi , le nom du lieu "Campagne" est un clin d'oeil humoristique de l'auteur car si nous avons envie d'aller voir ce qu'il se passe dans le pré de notre voisin, l'herbe n'y est pas toujours plus verte! . Ici le pré se transforme en un monde parallèle qui s'appelle "campagne" que l'on découvre avec curiosité mais nous sommes bien aise de rentrer "chez nous" à la fin de ce petit voyage.