#3 31 Juillet 2013 18:11:41
Il est dit dès le début du roman que Hazel est en stade terminal et on comprend vite qu’elle n’a aucune chance de s’en sortir (même si on peut toujours espérer un miracle, je ne dis pas qu’il faut être défaitiste). Alors, j’ai trouvé que c’était une bonne décision de la laisser voyager avec son amoureux Augustus. Cela me fait un peu penser à un autre livre dans lequel la jeune fille fait une liste de tout ce qu’elle a envie de faire avant de mourir.
La réponse est la même que précédemment au sujet de l’amour naissant entre Hazel et Augustus. L’amour ne se gouverne pas et ils ont autant le droit d’aimer que d’autres personnes. Après, il est évident que chacun devait ouvrir les yeux sur la situation qui était la leur.
Le groupe de soutien… j’ai trouvé cela plus déprimant qu’autre chose. D’un côté, ça permet d’extérioriser ses ressentis, de parler de sa maladie et de se rendre compte qu’on n’est pas le ou la seul(e) à vivre cela au quotidien. D’un autre côté, j’ai trouvé l’ambiance pesante et à leur place, je n’aimerais pas beaucoup y aller. D’ailleurs, Hazel y va parfois à reculons. Je préférerais sortir prendre l’air et profiter des jours restants.
Je pense qu’Augustus et Hazel ont été réunis par la maladie, puis par leurs loisirs communs. On ne peut pas dire qu’ils ignorent qu’ils sont tous deux malades.
J’ai détesté le personnage ignoble et bedonnant de Peter Van Houten. Il incarne ce que certaines personnes cruelles qui n’ont aucune approche de la maladie peuvent dire. Je pense que l’auteur a créé ce personnage pour choquer le lecteur, et surtout, pour le faire réagir. Cependant, il est vrai que c’est un personnage qui évolue, sans doute dans le bon sens, et qui surprend. Et je rejoins de nouveau l'avis de Myu01, c'est plutôt l'auteur qui a profité de la rencontre.