Coucou les coupinous!!!! I'm back! :P J'ai beaucoup lu pendant ces 2 mois mais j'ai avancé beaucoup de paperasse, donc j'ai laissé un peu de côté mon suivi lecture^^
@vuhj: mes chats sont des psychopathes, mais trop mignons :pink:
@Luis: :ptdr: là je crois que j'ai battu mon record: 2 mois d'absence! :emb:
@melleaurel: Chattam et Dumas, que des valeurs sûres! ;) J'espère que tu as repris le visionnage de Downton! :P
@neko: allez je file poster ma chronique de La Tulipe Noire sur la page du challenge, pour pas me faire tirer les oreilles ;)
<image> Les lames du Cardinal, tome 2: L'Alchimiste des Ombres de Pierre Pevel.
C'est un tome de transition où l'on passe de mystérieuses rencontres en complots énigmatiques; l'écheveau de l'intrigue est très embrouillé mais en fin de compte rien de marquant ne se passe. Au vu des interminables descriptions des ruelles parcourues dans le Paris du XVIIè (qui semble tourner à la parodie de Dumas) j'ai l'impression de pouvoir en dresser la cartographie complète en les utilisant comme base exclusive =D J'ai quand même apprécié retrouver mes personnages préférés, mais certaines des lames sont mises très en retrait, au point que leur personnage ne serve plus à rien... J'ai tout de même hâte de commencer le tome 3, l'entrée en scène de l'ordre des châtelaines semble prometteuse =)
<image>Le Soleil des Scorta de Laurent Gaudé.
Un agréable séjour à transpirer sous la chaleur de plomb de l'Italie mais trop d'ellipses et l'auteur ne s'attarde pas assez sur chaque personnage pour que l'on s'attache vraiment à son destin. Une lecture à savourer l'été, agréable mais peu marquante en ce qui me concerne.
<image> Les voies de l'ombre, tome 1: Prédation de Jérôme Camut & Nathalie Hug.
C'est mon livre 'interminable': je l'ai perdu au moins 3 fois, retrouvé et racheté autant et j'ai enfin pu en venir à bout! :P L'originalité du concept n'est pas assez développée et ne tient pas ses promesses. Le 'méchant' n'a pas de charisme, ce qui m'a empêchée d'éprouver autant de stress et de peur que ce à quoi je m'attendais, la lecture a même été laborieuse car l'entraînement des victimes est monotone et l'impact psychologique de leur détention n'est pas exposé de manière suffisamment réaliste. Le personnage du tueur est relativement facile à débusquer et l'évasion un peu grossière donne une impression de déjà-vu; seule la scène finale sauve presque le bouquin, j'avoue qu'en finir là-dessus donne des frissons! Lire la suite, pourquoi pas, mais ce n'est absolument pas une de mes priorités.
<image> La joie du bonheur d'être heureux de Pascal Fioretto.
Petit pastiche humoristiques, assez drôle mais trop répétitif, la trame des chapitres est toujours la même, sans aucune variante, ce qui devient vite lassant. A l'image du titre, trop de redondances nuit au rire... Loin de mes précédents coups de cœur, Et si c'était niais? et L'élégance du maigrichon :heart:
<image> Le Dernier des Mohicans de Jame Fenimore Cooper.
Un style superbe, un peu alambiqué mais superbement maîtrisé permettant de s'imprégner de l'atmosphère sauvage et indomptable de l'Amérique du XVIIIè siècle. Des personnages farouches, altiers et nobles qui nous font brûler d'admiration et trembler pour eux jusqu'au dénouement fatal. Le rapport à la nature fusionnel des chasseurs est presque tangible, on s'imagine courir entre les arbres, sauter dans une rivière emballée ou suivre les traces de nos ennemis... Après avoir terminé ce livre je n'ai pas pu m'empêcher de revoir le superbe film qui en a été tiré et malgré quelques discordances au niveau des personnages, le résultat est en symbiose totale avec l'esprit du livre, et j'avoue même avoir préféré l'interprétation du film sur la relation entre Uncas & Alice et sur la scène de la corniche :'S
<image> Le Clan des Otori, tome 2: Les neiges de l'exil de Lian Hearn.
Une plume très subtile, chaque ligne est agréable à parcourir même si le style donne une impression de lenteur, comme pour mieux s'imprégner des us et coutumes du Japon moyenâgeux. Le temps paraît suspendu pour profiter de chaque instant, chaque geste rituel du quotidien. J'ai eu un peu de mal, non pas à me remémorer les personnages mais à me remettre en mémoire le destin de certains (sire Shigeru, la rencontre entre Takeo et Kaede...); j'ai comme d'habitude trop attendu avant de lire la suite du tome précédent, ce qui a un peu handicapé ma lecture :goutte: J'adore cet univers car l'auteur nous transporte immédiatement à l'intérieur, sans prendre la peine de le détailler ou l'expliciter, nous laissant libres de le découvrir au fur et à mesure, passant de surprises en découvertes :-) Tout cela manque trop d'action pour nous rendre impatient d'aborder la suite.
<image> Satan était un Ange de Karine Giebel.
Inattendu, comme chaque livre de Karine Giebel. Ca démarre très lentement, honnêtement on s'ennuie un peu, puis d'un coup je me suis reconnue dans les personnages, et embarquée dans l'aventure en un instant! Un peu déçue de la fin, trop 'happy end' (en quelque sorte!) à mon goût, mais de toute façon il fallait qu'il y ait un dénouement. Ce que j'ai préféré par-dessus tout c'est la relation entre Paul et François, qui évolue en dents-de-scie entre chaque crise et révélation et devient touchante, sans mièvrerie ni caricature, tout simplement humaine :emb: C'est absolument pas ce que j'avais remarqué dans les autres romans de l'auteur, chaque roman est différent, a un angle d'approche opposé, c'est assez déstabilisant mais ça montre tout son talent :salutation:
<image> Après le eu, un murmure doux et léger d'Ewie Wyld.
La transition entre chaque génération n'est pas tout le temps claire, on observe les personnages de trop loin pour qu'ils nous inspirent des sentiments, seul Leon a relevé mon intérêt lors de ses vadrouilles avec sa section dans la forêt Vietnamienne durant la Guerre du Vietnam. Le mystère des fillettes disparues, en second plan, n'a pas d'épilogue et le livre en lui-même se termine alors que tout n'a pas été dit, sans élément décisif. Ca ressemble à une tentative d'écriture inachevée, abandonnée.
<image> Charly 9 de Jean Teulé.
Hahaha ce livre fut l'occasion d'une bonne rigolade! :ptdr: Je me suis délectée de ce style érudit et humoristique, qui trace cette tragicomédie inattendue mais succulente! J'avais été complètement déçue par Le magasin des suicides du même auteur, mais là rien à voir j'ai adoré!!!! Un portrait pastiche d'un roi de France assez transparent, contrôlé par sa mère Catherine de Médicis. Pourtant dans ce roman ses remords et délires sanguinolents lui confèrent un certain charisme de 'chiot fou traumatisé' et j'ai trouvé ce personnage attendrissant et fascinant. Bien-sûr l'auteur prend des raccourcis et tous les détails historiques dont est parsemée l'histoire ne sont pas à prendre au pied de la lettre mais sous beaucoup de traits d'humour particulièrement acides de l'auteur se cache une part de réalisme, si ce n'est de vérité. Parmi les scènes les plus marquantes figure la double autopsie -officielle et non-officielle- où les conclusions immédiates d'Ambroise Paré diffèrent tangiblement de la version mise par écrit: un passage d'anthologie! :lol:
Beaucoup comparent ce bouquin à La Reine Margot de Dumas car ils traitent tous les deux des mêmes évènements mais au lieu de les opposer je les trouve complémentaires, et aussi jouissifs l'un que l'autre! :D
<image> Condor.net de James Grady.
Livre très court et très inconsistant, écrit à la va-vite sur demande d'un éditeur, qui n'encourage malheureusement pas à découvrir l'auteur...
<image> Le pavillon des enfants fous de Valérie Valère.
Témoignage profondément émouvant décrivant la solitude démunie d'un enfant au milieu de l'incompréhension des adultes. Je crois que chaque adolescent ayant traversé une crise d'adolescence profonde peut s'y retrouver. Difficile à lire et de se replonger dans ces sensations dépressives mais nécessaire pour ne pas oublier qu'il est important d'accorder de l'attention à ces jeunes afin qu'ils ne se perdent pas. J'ai trouvé l'écriture fluide, sans fioritures et éminemment 'vraie'.
<image> La Tulipe Noire d'Alexandre Dumas.
Romance gentillette, vraiment trop niaise par rapport à mes souvenirs mais je tenais à relire ce livre dans sa version intégrale; malheureusement la charme initial a été rompu, et même concernant la culture de la tulipe on apprend rien d'intéressant. Heureusement la plume de Dumas est toujours aussi belle :pink:
<image> La faute. de Paula Daly.
Le début était très enthousiasmant puis l'écriture trop simple et les personnages dont les relations ne sont pas assez approfondies pour un roman de la sorte ont eu raison du superbe potentiel au vu du résumé. J'aurais aimé que les relations familiales soient plus complexes, plus enchevêtrées et surtout plus développées afin que le dénouement prenne toute son ampleur. Des promesses non tenues, un livre finalement ordinaire; je m'attendais à un impact aussi puissant qu'Il faut qu'on parle de Kévin mais on est très loin de ce chef-d’œuvre :S
<image> La Traque de Herbert Lieberman.
Immersion intéressante dans la jungle amazonienne, repaire de nazis en fuite nostalgiques du IIIè Reich (se saoulant la tronche autour de réunions -orgies- commémoratives en éructant des Heil Hitler) protégés par les gouvernements latins mais pas que, on a l'impression que cela arrange tous les états de les laisser tranquilles; une fois Nuremberg passé, personne n'a plus envie d'en entendre parler :angry: Seuls quelques intrépides se lancent dans une chasse à l'homme délicate et à hauts risques.
Dommage que ce livre ne soit pas biographique comme l'auteur le suggère implicitement mais purement fictif... :x L'ange de la mort Joseph Mengele, odieux 'docteur' spécialiste d'expérimentations fallacieuses innommables a bel et bien existé et les renseignements fournis dans le livre sont relativement proches de la réalité en ce qui concerne sa routine quotidienne mais il n'a jamais été pris par un agent, et son fils, avocat, dépeint comme victime de la réputation de son père s'avère après quelques recherches d'une lâcheté révoltante; il a rencontré son père durant son exil et était à même de le localiser mais n'a pas osé en alerter les autorités, profitant d'une loi d'immunité protégeant la famille des criminels de guerre :-1: Dans un cas aussi extrême que celui-ci, même les liens de famille les plus étroits ne peuvent justifier une telle passivité, qui devient ainsi complicité.
Actuellement je lis Vieux, râleur et suicidaire: la vie selon Ove, assez sympathique et dans un registre inattendu, puis je relirai sûrement Chien du Heaume, une de mes lectures Coup de Cœur :heart: