@Avalon: je suis contente alors :) Gros bisous!
@A-Little: En plus je ne savais pas qu'il y avait eu autant de tentatives d'évasion!! O_o Alala ça s'est vraiment joué à un détail près à chaque fois! :angry: Entre tous les faux espoirs qu'elle a eu je trouve qu'elle n'en a eu qu'encore plus de courage de ne jamais fléchir! oops Bonne semaine A-Little! :D (et au fait il pleut et c'est la grisaille maintenant sur Toulouse, on est ensemble dans la même galère -sous la même flotte =) )
@TDL: oui je vais essayer de le regarder dans la semaine! ;)
@choulie: non je vais la regarder bientôt! Haha j'espère te tenter avec mon avis qui suis dessous! :ad: Ouiiiiiiiiiiiiiii c'est trop bien les JO t'as vu, 2 médailles hier!!!! :P :bisous: Marmottine!!
<image> J'ai terminé dans la nuit Marie-Antoinette de Stephan Zweig et vraiment, ça c'est une biographie comme je les aime: vivante, foisonnante, lyrique... !!! :heart:
D'abord l'auteur, bien que partial par moments (mais c'est pas grave, j'adore les historiens passionnés!) nous livre un portrait tout en nuances d'une reine imprévisible, à la fois frivole et majestueuse, que j'admire pour le courage sans faille dont elle a fait preuve durant ses années de captivité aux Tuileries, puis au Temple et enfin à la Conciergerie. Malgré l'échec répété de plans d'évasion rocambolesques qui ont chaque fois manqué de triompher d'un cheveu, la privation de sa liberté, l'impossibilité de revoir son amant, l'exécution de son mari, la séparation d'avec ses enfants et la 'dénonciation' litigieuse de son fils, elle ne s'est jamais départie d'une attitude de royale majesté, préservant sa dignité en dépit de toutes les humiliations endurées jour après jour. Je comprends que son aura ait pu lui gagner la sympathie de ses plus féroces ennemis, parce que cette reine continue de me fasciner et de m'inspirer, deux siècles après sa mort :pink:
Certes on comprend que la Révolution, bien qu'ayant outrepassé son élan premier et engendré des excès meurtriers insensés, était un mal nécessaire à la mise en place de la démocratie; d'ailleurs la reine elle-même a sa part de responsabilité quand on en vient au déficit exponentiel de l'Etat, et au bien-être du peuple, de ses sujets, dont elle n'a pas essayé de se préoccuper ne serait-ce qu'une seconde. Mais on est obligé de reconnaître que Marie-Antoinette a eu du cran, qu'elle a fait face fièrement à ses accusateurs et a 'expié' son intempérance et sa trop grande désinvolture par la mort avec l'attitude d'une reine :emb:
Ce qui m'a beaucoup plu dans ce livre également c'est l'aperçu détaillé que l'on a d'autres personnages qui ont croisé la route de Marie-Antoinette lors de la Révolution, tels Mirabeau, David, Laclos ou le baron de Batz, dont les portraits portent un éclairage nouveau sur leur personnalité, et contribuent à casser quelques idées reçues.
Là où j'ai été déçue c'est de me rendre compte que Louis XVI n'est en fait rien de plus que ce qu'on nous a appris à l'école, c'est-à-dire un être impuissant, indécis, influençable, dépourvu de fierté, inexpressif, apathique et sans aucune idée des devoirs lui incombant en tant que roi de France, sans attachement aucun au trône de ses ancêtres. Dommage, j'aurais voulu croire qu'il était plus complexe et mésestimé, mais on est forcé de se rendre compte qu'il est assez inintéressant du point de vue personnel... =(
Là où j'ai failli verser ma petite larme d'émotion c'est au récit de l'histoire d'amour mystérieuse de Marie-Antoinette et Hans Axel von Fersen, qu'ils ont su préserver durant près de 20 ans avec une émouvante discrétion. A la fin, privés de tout contact pendant des mois, c'est par des pensées touchantes qu'ils se font leurs adieux muets, la reine par une lettre qui n'atteindra jamais sa destination et Fersen par quelques mots couchés sur son journal :'S
"J'avais des amis; l'idée d'en être séparée pour jamais et leurs peines sont un des plus grands regrets que j'emporte en mourant; qu'ils sachent du moins que jusqu'à mon dernier moment j'ai pensé à eux."
"Depuis longtemps je tâche de m'y préparer et il me semble que j'en recevrai la nouvelle dans une grande émotion." " Celle pour laquelle je vivais, car je n'ai jamais cessé de l'aimer, non je ne le pouvais pas un instant et je le sens bien en ce moment, celle que j'aimais tant, pour qui j'aurais donné mille vies n'est plus. Oh! mon Dieu! pourquoi m'accabler ainsi et par quoi ai-je mérité ta colère? Elle ne vit plus, ma douleur est à son comble et je ne sais comment je vis encore, je ne sais comment je supporte ma douleur, elles est extrême, et rien ne pourra l'effacer jamais, toujours je l'aurai présente à ma mémoire et ce sera pour la pleurer toujours... Ah, que ne suis-je mort à ses côtés et pour elle et pour eux le 20 juin. Je serais plus heureux que de traîner ma triste existence dans d'éternels regrets, dans des regrets qui ne finiront qu'avec ma vie, car jamais son image adorée ne s'effacera de ma mémoire." "C'est ma plus grande douleur, au milieu de toutes mes peines, de penser que dans les derniers instants elle était seule, sans la consolation d'avoir quelqu'un auprès d'elle, avec qui elle aurait pu parler." Son vœu sera exaucé, 19 ans après la fuite à Varennes il mourra en Suède le 20 juin 1810...
Du coup j'ai vraiment envie de lire une biographie de Fersen :pink:
Bref Marmottine (alors alors, je t'ai tentée?^^) on a quand même de quoi se réjouir, médailles d'Or et de Bronze en poursuite de biathlon pour les français!!!!! :yeah: Cet aprem je vais encourager les filles!!! :P
Et June, ma partenaire du LDPA, m'a choisi 3 livres de ma PAL :D :
1. Le Cercle des poètes disparus de Nancy H. Kleinbaum
2. L'île des oubliés de Victoria Hislop
3. Dracula de Bram Stoker
J'ai plus qu'à me décider... :sifflote: