Bonjour tout le monde!
@Cece44: Pour
La servante écarlate, c'est l'idée de départ qui m'a rendue curieuse. Si tu aimes les récits de science-fiction et de sociétés alternatives, peut-être qu'il te plaira.
Tant mieux si tu avais apprécié
Shutter Island. J'avais été bluffée par
Puzzle. Je m'étais tellement prise au jeu que je n'avais rien vu venir et pourtant là aussi il y avait des indices.
Je ne lisais que de la lecture policière avant de connaître Livraddict et Goodreads. J'ai commencé à diversifier mes lectures grâce aux forums et depuis la naissance de ma fille, les récits pleins d'hémoglobine et de brutalité m'intéressent moins
(dit la fille qui vient de reprendre un thriller... heum heum)Bonne lecture avec
Anno Dracula!
@Grominou: Je reviens plus bas sur
Moi, Malala, une lecture plutôt mitigée.
@jeseraiprofdoc: Reste sur la série alors ;) Je trouve toujours difficile de lire un livre après avoir vu l'adaptation. En général je me contente d'un support pour éviter d'être déçue par l'autre.
@Aveline: Merci pour ton retour!
J'ai terminé Moi, Malala de Malala Yousafzai et Patricia McCormick et j'en garde une impression "mitigée cochon d'Inde" comme on dit chez moi :D C'est pour moi un ouvrage jeunesse. L'édition Hachette comporte une grande police d'écriture, de larges marges et on remarque assez vite que le contexte pakistanais n'a pas été très développé. D'un côté, cela se lit très vite, on ne ressent pas de longueurs, mais d'un autre côté, certains évènements sont évoqués trop succintement. On retrouve néanmoins des similitudes (la condition féminine, l'arrivée subite des talibans) avec l'Afghanistan dépeint par Khaled Hosseini dans Mille soleils splendides par exemple. J'ai aussi noté quelques incohérences en rapport avec le blocage des médias par les talibans
Spoiler (Cliquez pour afficher)
Les médias sont bloqués mais tout le monde a accès au blog et aux interviews de Malala avec les journalistes internationaux, toutes les filles en parlent à l'école.
Je trouve que la mentalité Pachtoune est plutôt bien décrite, tout comme les convictions de Malala et de son père. D'ailleurs, son père est très présent dans le récit. Cependant, je n'ai pas réussi à ressentir d'empathie envers Malala. J'ai l'impression qu'on la présente dans ce livre comme les médias ont envie de la présenter, très comme il faut, très scolaire, très mature. Attention, je ne remets absolument pas en question ses convictions ni son engagement et ce qui lui est arrivé est absolument horrible mais je trouve que le récit manque vraiment d'authenticité. Le livre donne plus l'impression d'être un outil médiatique et commercial contre le terrorisme qu'une véritable autobiographie. Ce n'est donc pas un livre que je recommanderai.
Encore quelques mots concernant l'édition Hachette: cette édition comporte au centre quelques photos de Malala et de sa famille. Je n'avais suivi son histoire que de loin et n'avais donc jamais vu de photo de sa famille. Sur les photos, c'est surtout son père qui m'a frappée: il a l'air tellement bon, sympathique, joyeux. J'avais du mal à détacher mon regard. De plus, on trouve à la fin du livre un glossaire des mots arabes (personnellement j'aurais préféré des notes de bas de pages mais c'est sans doute une question de goût) et après les remerciements de Malala une chronologie des évènements importants depuis la création de Pakistan jusqu'à la publication du livre. J'aurais vraiment aimé que ces points historiques soient intégrés au récit.
Pour ceux que ça intéresse, je vous invite à guetter l'avis de
Julie27 sur son suivi puisqu'elle lit la version de
Christina Lamb. D'après nos échanges, le contexte pakistanais semble y être plus développé.
Je lis maintenant
Auris (pas encore de traduction française) de
Vincent Kliesch qu'une collègue m'a prêté. Ce livre a été écrit d'après une idée de Sebastian Fitzek. Tiens, ça faisait longtemps que je ne vous en avais pas parlé, non? ;)
Je reviendrai vous parler de Fitzek fin octobre d'ailleurs pour la sortie de son nouveau bouquin. Ma collègue m'a dit qu'il était génial et m'a quasiment forcée à le ramener chez moi :D Voici le synopsis:
Elle est jeune, elle croit à la vérité. Une erreur fatale?
La moindre altération du son d'une voix suffit au célèbre phonéticien Matthias Hegel pour distinguer la vérité du mensonge. De nombreux criminels ont déjà été condamnés grâce à son aide. L'expert berlinois a-t-il lui-même maintenant menti? Son aveu d'avoir assassiné une sans-abri lors d'une violente dispute semble trop franc. Jula Ansorge, podcasteuse de crimes réels et spécialisée dans la réhabilitation de condamnés innocents, est déterminée à découvrir la vérité. Mais en creusant trop profondément dans le cas de Hegel, elle ne met pas qu'elle-même en danger...
Je ne suis qu'à la page 35 donc je ne peux pas vous en dire grand-chose pour l'instant mais j'aime l'idée d'explorer les possibilités d'un phonéticien. Je suis curieuse de voir ce que Kliesch et Fitzek nous ont concoté.
Bonne lecture à vous!