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Résumé :
Réduite au rang de servante depuis la mort de son père, Kate vit sous le joug de sa belle-mère Mariana. L'odieuse femme va bientôt marier sa fille, Victoria, à un éminent parti, mais avant tout , la future épouse doit être présentée au prince Gabriel. Par un coup du sort, Victoria ne peut se rendre au château. C'est donc Kate qui est envoyée à sa place, déguisée en fiancée. Kate va rencontrer Gabriel, un prince aussi charmant qu'arrogant. Un prince pour qui son coeur vacille, mais que le destin s'acharne à lui dérober. Et si un baiser avait le pouvoir de tout changer ?
Et si les contes de fées existaient ?
Mon avis :
Au douzième coup de minuit reprend le conte de Cendrillon à travers le personnage de Kate et du prince Gabriel. Je suis tombée sous le charme de cet univers. Kate à tout perdu, son père, sa mère et elle se retrouve à vivre avec sa belle-mère et sa demi-soeur. Kate a un cœur tendre, généreuse, douce. Elle consacre sa vie aux autres en s'oubliant elle-même la plupart du temps. Elle m'a touché, elle m'a fait sourire. C'est un sacré petit bout de femme qui à la soif de savoir. J'ai totalement adhéré à son personnage. J'ai eu un faible pour ce personnage pour qui nous souhaitons tout le bonheur du monde.
Sa demi-soeur Victoria, c'est fait mordre la lèvre par un de ces chiens. Elle ne peut donc pas aller avec son futur mari, au château de l'oncle à celui-ci. C'est donc Kate qui va devoir la remplacer. Kate part à Pomeroy Castle avec Algie le fiancé de Victoria. Elle doit se faire passer pour sa sœur. Sauf qu'elle ne se ressemble pas physiquement, ni moralement. Ce qui va se révéler assez marrant à certains moments, notamment quand elle se retrouve face au prince Gabriel (l'oncle d'Algie).
L'auteure à remanier l'histoire à sa façon mais cela ne m'a pas dérangé. Ce n'est pas mon conte préféré mais je trouve que c'est une bonne reprise. J'ai aimé retrouver les éléments du vrai conte : les pantoufles de verre, la marâtre et la demi-soeur (même si cette dernière n'est pas tout à fait comme dans le conte), les « rats » incarnés par un autre animal, le prince et l'histoire d'amour. J'ai beaucoup aimé retrouver ces éléments essentiels à Cendrillon. Justement je trouve que Kate incarne une vraie Cendrillon, elle a l'étoffe d'une princesse. Sans oublier, qu'il y a la marraine la bonne fée. D'ailleurs je l'ai adoré la marraine surnommé Henry. Elle a un cœur en or et un sacré tempérament.
Le prince Gabriel est un sacré numéro, il incarne parfaitement son rôle : orgueilleux, prétentieux et imbu de lui-même et une sale manie de ramener toujours la conversation à lui. Vu comme ça, il paraît détestable mais il faut se fier des apparences. Malgré son caractère, je me suis attachée à lui, à sa personne. Unit par les devoirs familiales, il va devoir faire un choix. Sa relation avec Kate va grandir petit à petit. En effet, ce n'est pas le coup de foudre et rien n'est facile entre eux. C'est ce que j'ai aimé ! J'ai aimé qu'il rencontre des difficultés, que leur histoire d'amour ne soit pas aussi simple qu'un conte de fée.
L'auteure fait intervenir des personnages secondaires attachants comme Berwick. Elle en profite pour nous montrer les revers de cette société. Une société où le scandale se trouve à chaque coin de rue, rempli de mensonges et d'hypocrisie. Elle nous offre également de très jolies décors, le lac avec le feu d'artifice, cette grande forêt. Les robes somptueuses que portaient les femmes à cette époque font rêver.
En conclusion, je ne regrette pas du tout d'avoir commencé cette nouvelle série. J'ai passé un merveilleux moment à côté de cette revisite de Cendrillon. C'est une lecture rapide, je n'ai pas vu le temps passé. Une lecture où on se laisse transporter par cette jolie romance qui fait rêver à travers deux personnages attachants. Encore une bonne lecture commune avec une partenaire au top ! Hâte de lire le prochain !
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Résumé T2 :
À cause d’une malencontreuse méprise, la ravissante Linnet Thrynne est déshonorée. Sa tante trouve alors une solution : Linnet épousera Piers Yelverton, futur duc dont personne ne veut. Et pour cause : victime d’un accident qui l’a laissé boiteux et impuissant, il terrorise son entourage de ses fureurs dévastatrices. Puisqu’il n’a aucun espoir d’engendrer un héritier, il acceptera de donner son nom à une femme qui, pense-t-il, porte la vie.
Ce sera l’union de la Belle et de la Bête.
Sauf que Linnet est aussi pure que la blanche colombe et que son irascible fiancé est loin d’être un monstre…
Mon avis :
Linett se retrouve dans une situation compromettante dû à une méprise. Sa famille pour la sortir de là, décide de la marier à Piers. Un médecin réputé pour ses prodiges mais aussi pour son état physique. Il est surnommé la « Bête » par la population. Linett n'a jamais entendu parler de lui, elle se retrouve aux Pays de Galles en compagnie du duc de Windebank.
Linett et Piers comment dire ? Ils incarnent très bien la Belle et la Bête. Elle pour sa beauté, son intelligence et sa simplicité. L'auteure a gardé la simplicité du personnage du conte pour la mettre sur Linett. J'adore ! Linett aime lire (un très très bon point pour elle). Elle est douce, de la gentillesse à revendre, généreuse, maternelle. Mais un caractère vif pour ne pas se laisser « dévorer » par la Bête.
Piers est un médecin produisant des miracles. Victime d'un accident, il doit s'aider d'une canne pour marcher. Il est comme la bête : pas aimable, orgueilleux, fier,dur avec les personnes qu'il aime. Si je vous dis médecin qui connaît très bien son métier, marchant avec une canne, exécrable avec ses patients et faisant de l'humour déplacé, cela vous fait penser à qui ? Au célèbre Dr House ! L'auteure s'est inspirée de lui pour façonner sa bête. Je trouve que c'est une bonne idée, ça donne une version plus moderne à l'histoire. J'ai aimé son caractère grincheux.
Mais ce que j'ai le plus aimé c'est la relation entre les deux personnages. Le je t'aime moi non plus, je t'aime mais je ne veux pas voir mes sentiments car si je les assume je vais devoir me révéler entièrement. J'ai aimé leurs échanges houleux, leurs réparties remplis d'humour ainsi que leurs petites chamailleries. Ils sont complémentaires. Leur histoire m'a fasciné du début à la fin. Même si Piers m'a vraiment énervé un moment. C'est quoi ses manières ?
La romance est présente et bien présente. Elle né, se développe mais ne se termine pas. J'ai adoré les moments de complicité, d'échanges, tous les moments qu'ils ont partagé ensemble notamment dans une certaine cabane du gardien.
Le petit reproche que je ferais au roman (bien que je l'ai préféré au premier), c'est le manque de références au conte de Disney alors que dans le premier il y en avait beaucoup plus. Dans celui-là nous retrouvons le personnage de Zip et du chien, Lumière (il m'a manqué Big Ben!). Il y a une petite référence à la rose mais je suis partie la chercher loin. Dommage par contre il n'y pas le miroir, ni l'histoire du père inventeur. Ce petit fait ne m'a pas vraiment dérangé et ne m'a pas empêcher d'apprécier l'histoire.
En conclusion, un très bon tome. Deux personnages qui incarnent parfaitement le rôle de la Belle et de la Bête tant dans leur caractère, que leur attitude. Une touche de modernité avec une référence à une série. Une histoire d'amour belle, pétillante, passionnée et touchante. Laissez-vous emporter par ses deux caractères grincheux.
