[Suivi lecture] Minidou II

Pour L'Epouvanteur, tu vas voir qu'il n'a pas tort : les femmes sont les vraies méchantes dans ce livre. Honnêtement, j'ai évacué totalement cette dimension très rapidement, sinon il vaut mieux ne pas le lire :P
J'ai beaucoup aimé Elantris qui était mon premier Sanderson (et depuis suis tombée en amour de Sanderson, j'en ai plein ma PAL et encore plein à acheter).
Je trouve qu'il y a dedans tous les ingrédients qui rendent cet auteur si spécial : le style, la façon de raconter l'histoire, les messages sous-jacents … Bref, que du bonheur.
Soigne-toi bien et bonne lecture :)

Coucou!!

De Murakami, tu peux lire Kafka sur le rivage ! Un très beau roman étrange que j'ai dévoré en une semaine tellement il m'a transporté! Je peux te le prêter ! ^^
Je ajouter cet auteur dans ma liste de lecture pour 2019!

Courage pour ta maladie! J'ai connu ça pendant les vacances! :derder:
Bonne lecture avec Sanderson! ;)

En espérant que tu as bien pu te reposer.
Bonne poursuite!

Bon, en pause le Doomsday Book, parce qu'il y a une semaine compte double pour le Tournoi des Trois Sorciers et on va en profiter pour essayer de grappiller quelques dizaines de points en plus =D

J'ai donc terminé aujourd'hui La grande peur dans la montagne de Charles-Ferdinand Ramuz et c'est une très belle découverte, dans une atmosphère oppressante, au coeur des montagnes. On est sans cesse à la limite du fantastique dans ce roman, où le danger rôde, sans que l'on sache vraiment si les superstitions des anciens sont fondées ou si c'est simplement la nature qui est à l'oeuvre. Le style unique de Ramuz n'est pas pour rien dans la construction de cette atmosphère, il y maltraite les conventions romanesques et les repères du lecteur avec une langue bien à lui : répétitions entêtantes qui reviennent presque comme des mantras, narration oralisée et décousue qui alterne indifféremment entre le "nous", le "vous", le "on" indéfini, de sorte qu'on ne sait pas très bien s'il y a un narrateur et s'il appartient à la diégèse ou non, ruptures de construction et régionalismes, descriptions chargées de couleurs et de sons qui accentuent le caractère écrasant de l'environnement... il y a sûrement plein d'autres choses à dire de ce roman, je m'y suis plongée sans trop savoir où je mettais les pieds, mais je pense qu'il y a énormément de choses à décortiquer et c'est en tout cas un roman qui ne peut pas laisser indifférent, je pense.

Je me suis ensuite lancée dans The Colour of Magic de Terry Pratchett, ma première relecture en VO de ce premier tome du Disque-Monde (avec Rincevent :pink:)

Non, à la française, je pense (c'est la traduction de Rincewind en anglais). Le nom est ridicule, mais le personnage l'est aussi, donc finalement ça lui va bien xD.

J'ai terminé The Colour of Magic (et je suis triste de ne pas avoir The Light Fantastic sous la main. À l'époque de ma première lecture, ma dealeuse de fantasy (Marmotte =D) m'avait fourni la suite dans la foulée, mais là il va falloir que je patiente :P) et j'ai enchaîné avec Treize Damnés, le tome 4 des Haut Conteurs de Oliver Peru et Patrick McSpare. Il y a tellement longtemps que j'ai lu le tome 3, j'avais peur d'avoir tout oublié (et j'avais raison) mais heureusement, il y a pas mal de rappels tout au long du roman qui font que je n'ai pas été trop perdue. J'ai globalement bien aimé ce tome 4, riche en rebondissements et en suspense, mais j'ai quand même trouvé qu'il y avait quelques procédés un peu artificiels pour éviter de tout révéler d'un coup.