[Fahrenheit 451 - Mars 2016] Général

  • _ananas_

    Dompteur de pages

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    #31 30 Mars 2016 21:21:24

    Bonjour à tous,

    Désolé du retard, moi ce n'était pas le travail qui me retenait mais la piscine !

    J'étais vraiment impatiente de lire ce livre que j'avais dans ma PAL depuis plusieurs années, mais je dois dire que j'ai été déçue. L'histoire n'a pas su m'intéresser, ou plutôt elle ne m'a pas captivée... La réflexion sur la technologie, ou plutôt l'abus que l'on peut en faire est pas mal du tout, mais dans un  sens, je n'ai pas eu l'impression qu'on allait au bout... Après, c'est peut-être tout simplement que je ne suis pas fan de ce genre de roman assez philosophique !
    Mais en plus de l'histoire, ce sont les personnages qui ne m'ont pas vraiment plu... Ils m'ont paru assez fades. Bien sûr, ils permettent de montrer les effets des technologies, mais ils m'ont aussi paru vide, sans reflexion... Bref, ils ont eu tendance à m'agacer...

    En tout cas, je ne lui donnerai pas plus de 5.5/10.

    Pour la preface, je rejoint un peu ce que pense Errant, sauf que je l'ai lu... Pour être franche, je ne me souviens plus si elle m'a donné envie de lire le livre, ou au contraire m'a reboutée... Un peu des deux, je pense. Dans un sens, elle m'a un peu découragée, car il semblait qu'il y avait plein de choses cachées, de sous-entendu, de critiques... Bref, j'avais l'impression que je m'apprêtais à lire un bon texte de philo, genre Montaigne... Mais de l'autre, l'éloge faite au texte est tellement forte que je ne pouvais pas ne pas commencer ma lecture... Nathalie, pour répondre à ta question, dans mon édition, la préface ancre le récit dans notre vie, avec de nombreux exemples de livres interdits, retirés dans certains pays...

    D'ailleurs, je rejoins l'avis de plusieurs (désolé, je ne me souviens plus de qui a dit quoi...) mais je trouve ça bien de ne pas avoir de date... Parce que cela permet d'imaginer que ce livre se déroule maintenant (à une moindre échelle), ou bien dans 10 ans... En france ou ailleurs... Tout est possible ! Cela dit, je suis d'accord, ça reste frustrant par moment...
  • EliseM

    Chercheur de mots

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    #32 30 Mars 2016 21:24:52

    Dans le livre de poche acheté en brocante, je n'ai pas de préface (édition Denoël, 1955).

    Bizarrement, mon attention n'a pas été focalisée sur la télévision, sauf sur les échanges virtuels qui coupent de la vie réelle, un peu comme notre internet. En cela, j'ai trouvé le récit plutôt réaliste et triste.
    En fait, j'ai été concentrée sur l'interdiction des livres, la censure en somme, la société surveillée pour qu'elle respecte cette loi. Et ce thème se retrouve dans "1984" et "La ballade de Lila K" que je suis en train de lire (roman contemporain, ce qui est génial pour comparer ce qui se fait avec ce qui a été fait).

    Le récit n'est pas daté, ce qui permet de l’extrapoler d'époque en époque.

    La fin m'a paru inachevée.
  • Julie27

    Administratrice

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    #33 30 Mars 2016 21:25:14

    J'ai vraiment adoré ce livre.
    Pourtant, je ne suis pas une habituée du genre SF mais là ça m'a bien plu.
    Je craignais que ce livre ait pris "un coup de vieux" mais il reste très moderne.

    J'ai aimé l'enseignement de ce livre : savoir regarder vraiment autour de nous, échanger, se cultiver, ... lire :)
    Clairement, ce livre était plutôt une mise en garde sur les dangers des médias, de la publicité, des nouvelles technologies... mais je pense qu'en ce sens, il ne semble plus très actuel car malgré tout ce qui est à notre disposition, les gens continuent (à mon sens) de réfléchir, de lire, voire même ils le font plus qu'avant justement grâce à ces nouveaux vecteurs d'informations.

    J'ai aimé la préface qui resituait un peu l'époque et son contexte, aussi le pourquoi d'une adaptation de la traduction.

    Comme note : 9/10

    Dernière modification par Julie27 (30 Mars 2016 21:25:59)

  • Nathalie

    Ex-Team

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    #34 30 Mars 2016 21:41:57

    Julie27 a écrit

    Clairement, ce livre était plutôt une mise en garde sur les dangers des médias, de la publicité, des nouvelles technologies... mais je pense qu'en ce sens, il ne semble plus très actuel car malgré tout ce qui est à notre disposition, les gens continuent (à mon sens) de réfléchir, de lire, voire même ils le font plus qu'avant justement grâce à ces nouveaux vecteurs d'informations.


    Voilà, exactement ce que je voulais dire, mais en bien plus concis, merci  :D

  • Citrouille Papote

    Grand chef libraire

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    #35 30 Mars 2016 21:49:12

    Bonsoir à tous,

    J' ai vraiment apprécié la lecture de Fahrenheit.
    Je m' attendais totalement à autre chose, en fait. Peut - être à quelque chose de plus axé action, je ne sais pas.

    J' ai trouvé l' écriture intéressante et belle, ça m' a donné envie de lire l' oeuvre en VO, en fait.
    Pour moi ça relève du film d' horreur, ce contexte où dénicher un livre relève du parcours du combattant et de l' acte terroriste, presque !

    La préface était très pertinente et permettait d' avoir rapidement quelques informations pour quelqu' un " qui débarque " , elle m' a été bien utile.

    Julie 27 > Quand tu écris  "malgré tout ce qui est à notre disposition, les gens continuent (à mon sens) de réfléchir, de lire, voire même ils le font plus qu'avant justement grâce à ces nouveaux vecteurs d'informations" , malheureusement je ne suis pas du tout d' accord avec toi, je pense que la proportion de personnes qui pensent dans la population est à un niveau très bas, peut - être 5 ou 10 % si on veut être optimiste.
    Si les gens réfléchissaient tellement, pourquoi seraient - ils toujours si conformistes?

    Je mettrais au livre 8/10

    Dernière modification par Delphine.B (30 Mars 2016 22:17:42)

  • Mortuum

    Insomniaque des livres

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    #36 30 Mars 2016 21:56:05

    Je l'ai lu il y a longtemps et j'ai un sentiment mitigé. J'aime pas le genre de Bradbury. Il m'ennuie profondément et Fahrenheit 451 m'a ennuyée, tout comme les personnages.

    Par contre, j'ai beau ne pas aimer le style et le roman en lui même, je trouve que l'auteur fait mouche sur plusieurs thématiques dont la normalisation et le nivellement par le bas. Je n'ai pas l'impression qu'il attaque les technologies (d'ailleurs heureusement que l'on avance dans ce domaine, sinon on crèverait encore à 30 ans max tout en étant illettrée...), car il dit bien tant les livres que la télé ont été normalisé et nivelé par le bas. Donc au contraire, je trouve que l'auteur appuis bien le fait que le problème n'est pas le moyen/l'outils mais la façon dont c'est utilisé. Il parle aussi de l'éducation qui est nivelé par le bas avec l’idolâtrie des sportifs au mépris des chercheurs (tient, justement, ceux qui font avancer les technologies), je cite même: "le mot “intellectuel” est, bien entendu, devenu l’injure qu’il méritait d’être.". A cela s'ajoute l'augmentation du divertissement et l'appauvrissement du savoir, de la curiosité et de chercher à comprendre les choses. Et là où ce roman fait encore mouche, c'est que l'auteur pointe du doigt le but de cet appauvrissement intellectuel, celui d'empêcher les gens de penser, de réfléchir et donc de se poser des questions sur leur condition et donc de se révolter s'il faut.

    Et même si je suis entièrement d'accord avec l'auteur, je pense que les gens ne sont pas innocent dans l'histoire en acceptant et en redemandant volontairement cette servitude, cet appauvrissement intellectuel et le rejet du savoir. Je pense que je n'ai pas besoin de citer l'exemple des "tv réalité", ni besoin de vous donner les chiffres de ventes des magasines peoples/closer/etc., ni besoin de vous prendre conscience que oui, le mot intellectuel est un gros mot! OH wait... c'est exactement ce qu'il y a dans Fahrenheit 451 publié en 1953 !
  • cerisia

    Dévaliseur de librairies

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    #37 30 Mars 2016 21:58:16

    Bonjour :)
    Pour moi il s'agit d'une relecture, je l'ai lu en février 2006 un peu plus de dix ans donc. Je me souvenais très bien de l'histoire (surtout que j'ai vu le film deux ou trois fois depuis) mais pas de tous les détails.
    Je vois Fahrenheit 451 comme un roman d'anticipation qui n'a pas du tout vieilli. Cette seconde lecture a été excellente tout comme la première et peut-être plus car comme je connaissais l'histoire j'ai pu voir et apprécier les détails.
    Ma note un beau 9/10

    Je n'ai pas pour habitude de lire les préfaces car je trouve qui bien souvent elles dévoilent des choses sur le roman mais comme là je l'avais déjà lu...Pour le coup cette préface et intéressante mais pas indispensable non plus.
  • Nathalie

    Ex-Team

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    #38 30 Mars 2016 22:00:50

    @ Mortuum :

    C'est sûr qu'il était très visionnaire pour son époque. Mais comme toi je pense qu'il dénonçait une mentalité ("plaisir facile", "interdisons de réfléchir") plutôt qu'une technologie. Ou bien il mettait en garde contre un type d'utilisation de la technologie, l'utiliser pour le divertissement uniquement et le nivellement par le bas, qui heureusement n'est pas devenu totalitaire.
  • Invité

    Invité

    #39 30 Mars 2016 22:03:59

    Bonjour,

    J'ai trouvé que la préface était utile bien qu'un peu datée (années 90).
    Globalement j'ai trouvé cette lecture marquante.
    Elle fait beaucoup réfléchir sur notre monde actuel.
    Pour la note 9.5/10 ;)

    Dernière modification par mistigris (30 Mars 2016 22:06:32)

  • Mortuum

    Insomniaque des livres

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    #40 30 Mars 2016 22:04:47

    Nathalie a écrit

    @ Mortuum :

    C'est sûr qu'il était très visionnaire pour son époque. Mais comme toi je pense qu'il dénonçait une mentalité ("plaisir facile", "interdisons de réfléchir") plutôt qu'une technologie. Ou bien il mettait en garde contre un type d'utilisation de la technologie, l'utiliser pour le divertissement uniquement et le nivellement par le bas, qui heureusement n'est pas devenu totalitaire.


    Clairement! Même si je t'avoue que j'ai du mal à ne pas le voir dans la société actuelle.
    Je pense qu'il met aussi en garde que justement, ce "plaisir facile" + "nivellement par le bas", qu'il soit volontaire ou non, forcé ou non, totalitaire ou non, ne peut pas donner quelque chose de bon dans une société vu qu'il entraîne par définition une servitude du peuple.